Voyant le nombre astronomique de fictions ici, j'ai décidé de m'y mettre moi aussi
En fait, j'avais déjà posté cette fic' autre part, mais quelqu'un m'a demandé de la mettre ici... Bref. Allez, en route !
Prologue : Le kidnapping.
« Alors les enfants, écoutez-moi. »
Le bazar qui s'était formé dans la classe s'arrêta d'un coup. Tout le monde se tût. Même moi, c'est dire !
« Aujourd'hui est un jour très particulier. Vous savez pourquoi ? fît la maîtresse.
- C'est l'armistice ? proposa un élève.
- Raté, lui répondit la professeur. Niaka, pourrais-tu nous le dire ? »
Vingt-cinq paires d'yeux se retournèrent. Même la belle Marie, qui m'ignorait jusqu'à présent, se mît à me regarder d'une étrange façon, comme si j'avais fais le pire crime du siècle. Eh oui, Niaka, c'était moi.
« Pourrais-tu me rejoindre sur l'estrade ? Comme ça, tu pourras nous raconter qui y'a-t-il de si important, me dit la maîtresse. »
Je me levai, le plus lentement possible. Une fois sur l'extrade, alors que je m'apprêtais à réciter la leçon apprise la veille, la cloche sonna. La maîtresse, dans un soupir, me fît signe de rejoindre ma place. Je ne me fis pas prier.
« Allez, rangez vos affaires puis sortez. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Lorsque tout le monde fût sorti, j'étais déjà dehors, franchissant le portail qui délimitait la cour de la rue.
Bref, à où en étais-je...? Ah oui ; donc.
Je m'appelle Niaka. En réalité, je n'ai pas de nom, Niaka vient du nom de la personne qui m'a élevé entre mes trois ans - la mort de ma mère, mon père n'ayant pas daigné s'occuper de moi - et aujourd'hui.
À l'école, j'étais un peu le détesté : aucun ami, personne avec qui parler, même les professeurs se fichaient de moi. Bien sûr, je le ressentais, et pas qu'un peu. J'avais tant envie d'avoir un ami !
Perdu dans mes pensées, je ne vus pas qu'un homme, vêtu d'une grande cape noire, s'arrêtait à ma hauteur.
« Alors mon garçon... On veut jouer ? »
Avant même que je ne réponde, il m'administra un violent coup de poing à la tête, qui me fît perdre connaissance.
Lorsque je me réveilla, j'étais dans un train. Il roulait à une vitesse extraordinaire. Pourtant, à l'intérieur, on n'était que faiblement secoué. Dehors, le paysage - un tunnel - défilait à toute allure.
Je tenta de me lever ; raté, ma tête me signala qu'elle était contre tout mouvement brusque. Normal, après le coup reçu ! Je me rassis sagement.
J'étais seul dans ce wagon. Étrange, pour un si grand train. Mais bon !, c'était le cadet de mes soucis. Où allais-je maintenant ? Pourquoi étais-je dans ce train ?
Pour toute réponse, ce dernier se stoppa. Étourdi, je descendis tout de même. Il fallait que je voie où je pouvais bien être.
Le bazar qui s'était formé dans la classe s'arrêta d'un coup. Tout le monde se tût. Même moi, c'est dire !
« Aujourd'hui est un jour très particulier. Vous savez pourquoi ? fît la maîtresse.
- C'est l'armistice ? proposa un élève.
- Raté, lui répondit la professeur. Niaka, pourrais-tu nous le dire ? »
Vingt-cinq paires d'yeux se retournèrent. Même la belle Marie, qui m'ignorait jusqu'à présent, se mît à me regarder d'une étrange façon, comme si j'avais fais le pire crime du siècle. Eh oui, Niaka, c'était moi.
« Pourrais-tu me rejoindre sur l'estrade ? Comme ça, tu pourras nous raconter qui y'a-t-il de si important, me dit la maîtresse. »
Je me levai, le plus lentement possible. Une fois sur l'extrade, alors que je m'apprêtais à réciter la leçon apprise la veille, la cloche sonna. La maîtresse, dans un soupir, me fît signe de rejoindre ma place. Je ne me fis pas prier.
« Allez, rangez vos affaires puis sortez. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Lorsque tout le monde fût sorti, j'étais déjà dehors, franchissant le portail qui délimitait la cour de la rue.
Bref, à où en étais-je...? Ah oui ; donc.
Je m'appelle Niaka. En réalité, je n'ai pas de nom, Niaka vient du nom de la personne qui m'a élevé entre mes trois ans - la mort de ma mère, mon père n'ayant pas daigné s'occuper de moi - et aujourd'hui.
À l'école, j'étais un peu le détesté : aucun ami, personne avec qui parler, même les professeurs se fichaient de moi. Bien sûr, je le ressentais, et pas qu'un peu. J'avais tant envie d'avoir un ami !
Perdu dans mes pensées, je ne vus pas qu'un homme, vêtu d'une grande cape noire, s'arrêtait à ma hauteur.
« Alors mon garçon... On veut jouer ? »
Avant même que je ne réponde, il m'administra un violent coup de poing à la tête, qui me fît perdre connaissance.
Lorsque je me réveilla, j'étais dans un train. Il roulait à une vitesse extraordinaire. Pourtant, à l'intérieur, on n'était que faiblement secoué. Dehors, le paysage - un tunnel - défilait à toute allure.
Je tenta de me lever ; raté, ma tête me signala qu'elle était contre tout mouvement brusque. Normal, après le coup reçu ! Je me rassis sagement.
J'étais seul dans ce wagon. Étrange, pour un si grand train. Mais bon !, c'était le cadet de mes soucis. Où allais-je maintenant ? Pourquoi étais-je dans ce train ?
Pour toute réponse, ce dernier se stoppa. Étourdi, je descendis tout de même. Il fallait que je voie où je pouvais bien être.
Je descendis du train.
Dehors, l'architecture de la gare ressemblait à celles des gares SNCF que l'on trouve en s'éloignant des banlieues : des briques rougâtres, une sorte de "ciment" orange clair, et une voûte/fenêtre qui servaient de plafond à l'endroit.
Le sol, quant à lui, était simplement constitué de dalles marron crème.
Sur les pilliers qui retenaient ce qui semblait être des arches (disposés au-dessus des quais), étaient accrochés des corbeilles de fleurs multicolores ainsi que des appliques anciennes où, au travers, brillaient des flammes.
Le lieu dans lequel j'étais tombé ne semblait pas abandonné : au contraire, les traces de pas sur le sol indiquaient que plusieurs centaines de personnes passaient ici plutôt régulièrement.
« Il y'a quelqu'un ? » Je demandai.
Silence.
« Hé oh... »
Soudain, j'entendis des pas derrière moi. Ils étaient réguliers, comme si la personne qui s'approchait faisait des pas chassés.
« Qui est là ? » Fît une voix claire, qui provenaient du même endroit que les bruits de pas.
J'aperçus celui qui venait : des cheveux bruns surplombés d'une couronne de lauriers dorée, des yeux bleus, et des habits blancs - comme ceux que portaient les romains.
Vers le haut des cuisses, il avait un anneau doré et à ses pieds se trouvaient des mules.
« Qui es-tu ? Il me demandai.
- Je...Je suis...Niaka, Je bredouillai.
- Niaka ? C'est pas très commun comme nom ! Pas grave. Et d'où vient-tu ?
- De...
- Non, laisse moi deviner. Tu viens de Rêveria ?
- Heu... »
Il me déroutait. Rêveria ? Et puis pourquoi il était habillé comme ça ?
« Qui es-tu ? Je lui demandai à son tour.
- Ah oui ! Quel idiot, je ne me suis pas présenté. Je me nomme Pit, et je viens du monde de Kid Icarus ! »
Dehors, l'architecture de la gare ressemblait à celles des gares SNCF que l'on trouve en s'éloignant des banlieues : des briques rougâtres, une sorte de "ciment" orange clair, et une voûte/fenêtre qui servaient de plafond à l'endroit.
Le sol, quant à lui, était simplement constitué de dalles marron crème.
Sur les pilliers qui retenaient ce qui semblait être des arches (disposés au-dessus des quais), étaient accrochés des corbeilles de fleurs multicolores ainsi que des appliques anciennes où, au travers, brillaient des flammes.
Le lieu dans lequel j'étais tombé ne semblait pas abandonné : au contraire, les traces de pas sur le sol indiquaient que plusieurs centaines de personnes passaient ici plutôt régulièrement.
« Il y'a quelqu'un ? » Je demandai.
Silence.
« Hé oh... »
Soudain, j'entendis des pas derrière moi. Ils étaient réguliers, comme si la personne qui s'approchait faisait des pas chassés.
« Qui est là ? » Fît une voix claire, qui provenaient du même endroit que les bruits de pas.
J'aperçus celui qui venait : des cheveux bruns surplombés d'une couronne de lauriers dorée, des yeux bleus, et des habits blancs - comme ceux que portaient les romains.
Vers le haut des cuisses, il avait un anneau doré et à ses pieds se trouvaient des mules.
« Qui es-tu ? Il me demandai.
- Je...Je suis...Niaka, Je bredouillai.
- Niaka ? C'est pas très commun comme nom ! Pas grave. Et d'où vient-tu ?
- De...
- Non, laisse moi deviner. Tu viens de Rêveria ?
- Heu... »
Il me déroutait. Rêveria ? Et puis pourquoi il était habillé comme ça ?
« Qui es-tu ? Je lui demandai à son tour.
- Ah oui ! Quel idiot, je ne me suis pas présenté. Je me nomme Pit, et je viens du monde de Kid Icarus ! »
« Kid Icarus ? Je demandai. Qu'est-ce que c'est ?
- Comment ça, qu'est-ce que c'est ? Bah, c'est un jeu vidéo ! Me répondit-il, comme si c'était évident.
- Un jeu vidéo ? »
Je réfléchis : je n'avais pas de grande connaissance dans le domaine, le seul jeu auquel j'avais joué, c'était Earthbound, plus connu sous " Mother 2 ". Du coup, je n'avais pas de grande connaissance dans le sujet, mis à part quelques noms : Mario et Luigi, Peach, Bowser...
« Attends. Tu ne sais pas ce qu'est un jeu vidéo ?! Dit Pit, d'un air très surpris.
- Si ! Je...J'ai joué à Earthbound il y a longtemps ! Me défendis-je.
- Tu y a joué ? Tu es vraiment bizarre... Sérieusement, d'où viens-tu ?
- Bah...Je viens de... »
Je désignai le train, puis regardai de nouveau l'étrange personnage. Il suivit mon regard, puis fit quelques pas vers le " véhicule ".
« Tu ne peux pas venir du monde des humains ; non seulement les Hauts-Seigneurs de Gameland t'auraient vu, mais de plus, ce train-ci ne marche plus depuis des décennies. Une vraie antiquité ! » Marmonnait l'ainé de la scène.
Mais je me fichais de ce qu'il disait : j'avais remarqué qu'il avait...des ailes. Une grande paire d'ailes dans le dos.
« Qu'est-ce que c'est que... » Je débitais.
L'ange en question me regardai, comme si tout ça était normal.
« Bah quoi ? Me dit-il.
- Tu as DES AILES ?! M'écriai-je.
- Euh... Oui, pourquoi ? Tu n'en as jamais vu ? Dit le plus grand.
- Il n'y a que les anges qui en ont ! Et on sait pas si il existent !
- Eh ! Tu me fais mal en disant ça...Enfin, pas vraiment... Tant que tu ne dis pas que nous n'existons pas, ça ira. »
Je trouvais ce Pit étrange. Même, très étrange. Il parlait comme si tout était normal...Mais qu'est-ce qu'il voulait dire dans sa dernière phrase ?
« Bref...Où on est ? Je dis, même si j'avais du mal à tourner la page.
- Nous sommes dans la gare d'Alirca. » dit une voix féminine.
L'ange et moi détournions soudainement le regard vers la source de la voix. Quelqu'un, plus précisément une dame, arrivai.
Elle était plutôt grande ; elle avait de longs cheveux verts qui lui arrivaient aux genoux. Elle portait une longue robe blanche, avec des sortes d'énormes bijoux dorés, la plupart ressemblant à des lauriers. Et, en tant que chaussures, la dame portait des sandales romaines assez hautes.
« Palutena ! Tu as trouvé quelque chose ? Dit Pit.
- Rien. Et toi, je vois que tu as réussi à trouver quelqu'un, dit "Palutena". Dis moi, comment t'appelles-tu ?
- Niaka, répondis-je.
- Pas très commun... Ce n'est pas grave. Et d'où viens-tu ?
- Il dit venir du monde des humains... Répondit l'ange à son tour.
- Un humain ? Si c'est le cas, on a un gros problème. Mon garçon, suis-moi, s'il te plaît. » dit la dame, visiblement inquiète.
Je ne me fit pas prier. Il fallait que je sorte ; je suivis donc la dame et Pit dehors.
À l'extérieur, comme je l'avais remarqué plus tôt, il faisait nuit. Mais c'était une nuit plutôt claire, ce qui faisait que l'on pouvait à peu près tout ce qui ce trouvait autour de nous dans un rayon d'environ quelques mètres.
Nous nous trouvions sur une place. Sur le sol, les dalles dessinaient des formes symétriques. L'on alternait entre ces dernières, des parterres de fleurs et de l'herbe. Ici et là, des arbres se pliaient doucement sous le vent.
« Hé, Niaka ! Viens ! » Fît Pit.
Je courus un peu afin de les rejoindre, zigzaguant entre les bacs de fleurs. Ils se dirigeaient vers une sorte d'escalier qui montait, et dont le bout disparaissait dans une lumière pâle.
Heureusement pour moi, les marches n'étaient que peu transparentes : j'avais juste à ne pas regarder en bas. En effet, j'ai le vertige et, lorsque je suis trop en hauteur et que je regarde en bas, j'ai tendance à perdre tous mes moyens. Surtout si je suis seul ; mais comme ce n'était pas le cas, je me sentais un peu plus à l'aise.
Je m'approchai du passage, quand quelqu'un déboulai de la lumière. Il se prit les pieds dans une marche, et il me tombai dessus. Reprenant ses esprits, il se dégageai de moi en murmurant un vague « Pardon » avant de se ruer vers la gare. Pit, Palutena et moi le regardons partir, avant que cette dernière ne m'attrape doucement le poignet.
« On ferait mieux d'y aller. »
Elle me tirai doucement vers la lumière. J'eus l'impression de me disparaître, comme si on m'éparpillait en un milliard de morceaux.
« Où est-ce qu'elle mène celle-là ? Demandai-je.
- Quelque part que l'on nomme Gameland, répondit Palutena.
- Je me demande si c'est prudent d'y emmener un humain. Norma... Commençait Pit.
- Oui, l'imterrompit Palutena. Je sais ce que je fais, aie confiance. Je suis sûre que ce jeune garçon est trop jeune pour être nuisible. Puis... »
Elle me regardai. J'avais envie de répliquer, mais je me retenais. Je n'avais pas envie de m'attirer des ennuis juste pour dire que certains enfants pouvaient être ce que l'on appelait "précoces".
D'ailleurs, cela me rappelait mon école : les moqueries de mes camarades, les moments où les maîtres et les maîtresses feignaient de faire de même... Quel ennui ! Penser à ça maintenant... Je devrais être excité à l'idée de découvrir un nouvel endroit ! Je souris, rayant mes "mauvaises pensées" du continent de ce qui m'intéressais dans l'immédiat.
Je regardai Pit et Palutena : ils étaient en train de discuter, tout en s'approchant de la porte. L'ange se faufilai dehors, tandis que son "amie" me regardait.
« Alors ? Que vas-tu faire maintenant ? Me demandai-t-elle.
- Je n'ai nulle part où aller... Vous ne sauriez pas où je pourrais aller ?
- Hé bien, tu peux venir avec nous ! »
Je hochai la tête en signe d'approbation, puis je la suivis de nouveau à l'extérieur.
« Hé bien, Niaka... Bienvenue à Gameland ! »
- Comment ça, qu'est-ce que c'est ? Bah, c'est un jeu vidéo ! Me répondit-il, comme si c'était évident.
- Un jeu vidéo ? »
Je réfléchis : je n'avais pas de grande connaissance dans le domaine, le seul jeu auquel j'avais joué, c'était Earthbound, plus connu sous " Mother 2 ". Du coup, je n'avais pas de grande connaissance dans le sujet, mis à part quelques noms : Mario et Luigi, Peach, Bowser...
« Attends. Tu ne sais pas ce qu'est un jeu vidéo ?! Dit Pit, d'un air très surpris.
- Si ! Je...J'ai joué à Earthbound il y a longtemps ! Me défendis-je.
- Tu y a joué ? Tu es vraiment bizarre... Sérieusement, d'où viens-tu ?
- Bah...Je viens de... »
Je désignai le train, puis regardai de nouveau l'étrange personnage. Il suivit mon regard, puis fit quelques pas vers le " véhicule ".
« Tu ne peux pas venir du monde des humains ; non seulement les Hauts-Seigneurs de Gameland t'auraient vu, mais de plus, ce train-ci ne marche plus depuis des décennies. Une vraie antiquité ! » Marmonnait l'ainé de la scène.
Mais je me fichais de ce qu'il disait : j'avais remarqué qu'il avait...des ailes. Une grande paire d'ailes dans le dos.
« Qu'est-ce que c'est que... » Je débitais.
L'ange en question me regardai, comme si tout ça était normal.
« Bah quoi ? Me dit-il.
- Tu as DES AILES ?! M'écriai-je.
- Euh... Oui, pourquoi ? Tu n'en as jamais vu ? Dit le plus grand.
- Il n'y a que les anges qui en ont ! Et on sait pas si il existent !
- Eh ! Tu me fais mal en disant ça...Enfin, pas vraiment... Tant que tu ne dis pas que nous n'existons pas, ça ira. »
Je trouvais ce Pit étrange. Même, très étrange. Il parlait comme si tout était normal...Mais qu'est-ce qu'il voulait dire dans sa dernière phrase ?
« Bref...Où on est ? Je dis, même si j'avais du mal à tourner la page.
- Nous sommes dans la gare d'Alirca. » dit une voix féminine.
L'ange et moi détournions soudainement le regard vers la source de la voix. Quelqu'un, plus précisément une dame, arrivai.
Elle était plutôt grande ; elle avait de longs cheveux verts qui lui arrivaient aux genoux. Elle portait une longue robe blanche, avec des sortes d'énormes bijoux dorés, la plupart ressemblant à des lauriers. Et, en tant que chaussures, la dame portait des sandales romaines assez hautes.
« Palutena ! Tu as trouvé quelque chose ? Dit Pit.
- Rien. Et toi, je vois que tu as réussi à trouver quelqu'un, dit "Palutena". Dis moi, comment t'appelles-tu ?
- Niaka, répondis-je.
- Pas très commun... Ce n'est pas grave. Et d'où viens-tu ?
- Il dit venir du monde des humains... Répondit l'ange à son tour.
- Un humain ? Si c'est le cas, on a un gros problème. Mon garçon, suis-moi, s'il te plaît. » dit la dame, visiblement inquiète.
Je ne me fit pas prier. Il fallait que je sorte ; je suivis donc la dame et Pit dehors.
À l'extérieur, comme je l'avais remarqué plus tôt, il faisait nuit. Mais c'était une nuit plutôt claire, ce qui faisait que l'on pouvait à peu près tout ce qui ce trouvait autour de nous dans un rayon d'environ quelques mètres.
Nous nous trouvions sur une place. Sur le sol, les dalles dessinaient des formes symétriques. L'on alternait entre ces dernières, des parterres de fleurs et de l'herbe. Ici et là, des arbres se pliaient doucement sous le vent.
« Hé, Niaka ! Viens ! » Fît Pit.
Je courus un peu afin de les rejoindre, zigzaguant entre les bacs de fleurs. Ils se dirigeaient vers une sorte d'escalier qui montait, et dont le bout disparaissait dans une lumière pâle.
Heureusement pour moi, les marches n'étaient que peu transparentes : j'avais juste à ne pas regarder en bas. En effet, j'ai le vertige et, lorsque je suis trop en hauteur et que je regarde en bas, j'ai tendance à perdre tous mes moyens. Surtout si je suis seul ; mais comme ce n'était pas le cas, je me sentais un peu plus à l'aise.
Je m'approchai du passage, quand quelqu'un déboulai de la lumière. Il se prit les pieds dans une marche, et il me tombai dessus. Reprenant ses esprits, il se dégageai de moi en murmurant un vague « Pardon » avant de se ruer vers la gare. Pit, Palutena et moi le regardons partir, avant que cette dernière ne m'attrape doucement le poignet.
« On ferait mieux d'y aller. »
Elle me tirai doucement vers la lumière. J'eus l'impression de me disparaître, comme si on m'éparpillait en un milliard de morceaux.
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Lorsque j'ouvris les yeux, je me trouvais dans une sorte de bar. Les murs étaient blancs, le parquet en se qui semblait être du bois, et les tables, rondes et en marbre. Devant moi, il y avait une porte. Elle était bleue et dessus étaient gravés des dessins de...pixels ?« Où est-ce qu'elle mène celle-là ? Demandai-je.
- Quelque part que l'on nomme Gameland, répondit Palutena.
- Je me demande si c'est prudent d'y emmener un humain. Norma... Commençait Pit.
- Oui, l'imterrompit Palutena. Je sais ce que je fais, aie confiance. Je suis sûre que ce jeune garçon est trop jeune pour être nuisible. Puis... »
Elle me regardai. J'avais envie de répliquer, mais je me retenais. Je n'avais pas envie de m'attirer des ennuis juste pour dire que certains enfants pouvaient être ce que l'on appelait "précoces".
D'ailleurs, cela me rappelait mon école : les moqueries de mes camarades, les moments où les maîtres et les maîtresses feignaient de faire de même... Quel ennui ! Penser à ça maintenant... Je devrais être excité à l'idée de découvrir un nouvel endroit ! Je souris, rayant mes "mauvaises pensées" du continent de ce qui m'intéressais dans l'immédiat.
Je regardai Pit et Palutena : ils étaient en train de discuter, tout en s'approchant de la porte. L'ange se faufilai dehors, tandis que son "amie" me regardait.
« Alors ? Que vas-tu faire maintenant ? Me demandai-t-elle.
- Je n'ai nulle part où aller... Vous ne sauriez pas où je pourrais aller ?
- Hé bien, tu peux venir avec nous ! »
Je hochai la tête en signe d'approbation, puis je la suivis de nouveau à l'extérieur.
« Hé bien, Niaka... Bienvenue à Gameland ! »
Alors cette fiction, je l'avais déjà mise sur un autre site Chapitre 10 en cours... puis, comme un copain ne pouvait pas la voir, hop ! sur un site français !
Allez, à + !