[FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

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solana5047
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by solana5047 » Sat 06 Jan 2018, 12:54

Platane et Dianthéa ... je ne mis attendais pas !
pour Cal' et Kait' , et bien j'avais raison dans ma petite tête , trop fort dinosaure !pardon x)
j'ai hâte de voir la rival de notre petite olivia ...
pas de "s" au pluriel ^^

La suite , la suite , la suite ...
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Vaporeon
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Vaporeon » Sat 06 Jan 2018, 12:57

Ce sont des noms propres, que ce soit le mot "Pokémon" ou leur nom, donc pas de "s" au pluriel.

Sinon, bon chapitre ! Un peu à l'eau de rose, mais c'est le thème qui veut ça. Mais l'année passe vite dis donc ! Il va y avoir plusieurs années avant la fin, à ce rythme !
2011 : Pokémon classe et surpuissant, je vis renfermé au fond d'un château antique oublié et possède mon propre arc scénaristique post-game.
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Colrin » Sat 06 Jan 2018, 14:11

En théorie, les noms des Pokémon sont des noms propres, donc pas de forme pluriel et tous masculins.
Mais après c'est moche, donc tu peux t'adapter :)
Dans ce petit espace entre la mort et la vie, c'est là qu'on se sent le plus vivant.

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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Starr » Sat 06 Jan 2018, 19:23

J'aime bien la petite parenthèse amoureuse. Maintenant, il faut voir si Caleb va s'en rendre compte ou bien s'il va faire son Sacha et passer sa vie avec Olivia sans capter qu'il lui plaît ;)
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Shinigami » Sun 07 Jan 2018, 13:58

Non il n y a pas de s
À quoi ça sert d'avoir des poings si on ne peut même pas défoncer des portes en aciers ?
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Evolimiqui » Sun 07 Jan 2018, 16:40

Et la majuscule est obligatoire, puisque les noms des Pokémon sont propres.

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Aurore_2021
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Sun 07 Jan 2018, 17:28

D'accord, c'est noté, merci ^^ je sais pas si je vais avoir le courage de reprendre depuis le début pour tout corriger, mais au moins maintenant, je ferai plus la faute !

Chapitre 28 :
Chapitre 28 : Promenons-nous dans les bois...

Cette fois aussi, les vacances arrivent vite. Le niveau s'intensifie encore, malgré le fait que nous n'avons toujours pas débuté les combats. Cependant, la professeure nous assure qu'ils auront bien lieu à la rentrée, avec le retour des beaux jours.
Caleb s'est vite rétabli de son petit malaise, qui s'est révélé être une grippe. À ce propos, je ne sais plus du tout où j'en suis. Kaitlyn s'est évidemment retenue de lui dire quoi que soit, et je lui en suis bien reconnaissante. En revanche, elle n'arrête pas de me lancer des petits regards en coin. C'est assez gênant, surtout que je me surprends de plus en plus souvent à le dévisager.
Je me ressaisis à chaque fois vite, avant qu'il ne s'en rende compte, et arrive rapidement à passer à autre chose, car les sujets de préoccupation ne manquent pas...

***

Le premier samedi des vacances, je me lève assez tard. Je suis complètement lessivée, comme un pauvre Abra qui n'a dormi que 5 heures par jour.
Hier soir, Tonton est encore rentré tard d'un rendez-vous avec Dianthéa. Ces deux-là se voient souvent. TRÈS souvent. Depuis que j'ai découvert le Wailord sous gravillons (ou le Serpang sous roche), il se montre beaucoup plus à l'aise avec ce sujet. Il a vraiment l'air heureux, et ça me fait d'autant plus plaisir qu'il m'a promis que sa copine (désormais, vu les étoiles dans ses yeux quand il parle d'elle) passerait dîner un de ces soirs.
Je descends dans son bureau, et le trouve déjà absorbé par l'écran de son ordinateur.
"-Bonjour !, dis-je en baillant. Déjà au travail ?
-Bonjour, Olivia ! Oui, enfin non... je pensais, pour ces vacances d'hiver, que dirais-tu d'aller visiter Auffrac-les-Congères ? Rien de prévu, cette fois-ci ?"
Sa proposition me prend totalement au dépourvu. Mais, après tout, pourquoi pas ? Nous n'avions rien planifié et même pour une petite semaine, ça ne pourra me faire que du bien de me déconnecter un peu de l'hyperactivité de la capitale.
J'acquiesce vigoureusement, et le serre dans mes bras. À chaque fois, il essaie de faire en sorte que je m'amuse ; et si pendant toutes ces années, il n'a pas tenu son rôle d'oncle pour je-ne-sais-quelles-raisons, il se rattrape à merveille. En à peine quelques mois, je me suis attachée à lui bien plus que je ne m'y attendais. Comme Parrain, je ne sais pas ; mais Tonton reste et restera mon Tonton.
"-Ravi que tu acceptes ! Je réserve l'hôtel, et on part demain !, annonce-t-il. Prépare ta valise !"

***

Le lendemain matin, dès que l'aube s'est levée, nous nous mettons en route, en voiture. Contrairement à la fois dernière lorsque nous étions allés à Romant-Sous-Bois, Auffrac-les-Congères, ce n'est pas la porte à côté. Pour y aller, nous sommes obligés de passer par Neuvartault, le Chemin Détour et Final ; c'est assez long. Pendant le trajet, je somnole, la tête appuyée contre ma ceinture de sécurité, Coraya pelotonnée sur mes genoux. Quant à Platane, il sifflote tout en écoutant les actualités à la radio :
"-Passons maintenant aux informations Pokémondiales. Dans la région de Sinnoh, le phénomème Team Galaxie prend drastiquement de l'ampleur. De plus en plus de jeunes personnes s'engagent dans cette organisation, dont les objectifs restent toutefois très flous. Les Forces de Police Internationales assurent être sur l'affaire, mais leurs actions restent bien moindres, en comparaison des agissements auxquels ils font face. Hoenn est elle aussi touchée par la montée des Team Aqua et Magma, qui se sont déjà opposées plusieurs fois, au cours de ce début d'année. Enfin, pour conclure ce flash info, les Régions de la Triade Pacifique, Fiore, Almia et Oblivia, sont paisibles, comme à leur habitude. Reprenons nos vingt minutes de son pop-rock..."
Mon rythme cardiaque ralentit. Rien de grave n'est arrivé à Alola. Rien de grave n'est arrivé à ma région. Rien de grave n'est arrivé à Parrain. Je soupire de soulagement. Mais, d'un autre côté, c'est quand même étrange que la Team Skull ne soit pas repassée à l'action, depuis tout ce temps... Peut-être se sont-ils découragés ? Peut-être font-ils face à un confit intérieur ? Quoi qu'il en soit, je me promets de me tenir au courant.

***

Nous arrivons finalement en fin d'après-midi. Nous nous installons à l'hôtel et nous couchons de bonne heure, pour être en forme pour les jours à venir.
La majeure partie de la semaine, Platane tente de m'apprendre à skier. C'est la première fois pour moi, et je dois admettre que même si le concept est marrant, pour la pratique, c'est tout autre. Je peine à trouver mon équilibre et en descente, je n'arrive pas à ralentir, ce qui fait je manque de casser (littéralement) mon oncle ; il ne désespère pourtant pas de m'enseigner ce sport. Ça se termine toujours par une batifolade générale, avec nous et tous nos Pokémon dans la neige. Mes retrouvailles avec celle-ci se déroulent de la meilleure des façons possibles ; mais qui dit neige, dit forcément Caleb et qui dit Caleb, dit problèmes. Je m'amuse à penser que dorénavant, je connais les effets de l'attaque Attraction, et à quel point c'est désagréable. Du moins, la majeure partie du temps...

***

Le dernier jour, Tonton m'annonce qu'il a une course à faire à la Ligue Pokémon (on se demande bien pourquoi...).
"-Du coup, ça te dérange de rester toute seule ?
-Non, pas du tout ! Vas faire ce que tu as à faire !, le rassuré-je avec un clin d'œil. Je gère !
-Je te fais confiance, alors ! Sois sage, et fais attention à défaut de faire des bêtises !"
Je lui réponds par un sourire angélique. Puis, il quitte les lieux et je me retrouve seule. Heureusement, aujourd'hui, il ne neige pas des masses, je vais pouvoir aller me balader.
Je m'habille donc chaudement, avec gants, écharpe, bonnet, cache-oreille et tout le tintouin, avant de sortir. Coraya n'y échappe pas non plus, et elle aussi est emmitouflée dans dix couches de vêtements.
Certes, avec son manteau neigeux, ses chalets en bois, et l'air glacé qui s'échappe de l'Arène, créant son microclimat unique, la ville est toute à fait charmante, mais on en fait vite le tour. De plus, nous l'avons déjà visité auparavant, donc ce n'est pas une grande découverte.
De ce fait, même si je doute de l'accord de mon oncle, je décide d'aller explorer le Bois Dédale. Il ne m'en voudra pas d'explorer Kalos plus en détails, non ?

***

"-On est pas déjà passé par là ?, demandé-je, une main enfoncée dans mes cheveux.
-Coraaa ! Coraaa !"
Ça fait maintenant plusieurs heures que nous tournons dans ce labyrinthe naturel, et nous n'avons toujours pas entrevu l'ombre d'une sortie. Pour ne rien arranger, sous les arbres, les rayons du soleil ne nous atteignent pas ; il fait drôlement froid. Arceus merci, j'ai pensé à prendre des Repousses. Les quelques Pokémon sauvages que j'ai aperçu semblaient très costauds, et Coraya ne nourrit pas d'illusions : elle ne ferait pas le poids.
Nous passons à nouveau devant un grand arbre. Je m'arrête et réfléchis un peu. La dernière fois, il me semble que nous avions tourné à droite, alors cette fois-ci, je prends à gauche. Je tombe encore sur un autre croisement, au centre duquel se trouve encore un autre arbre. Seulement, il n'y a qu'une issue, et au bout de cette issue, j'aperçois de la lumière ! Ivre de soulagement, je courre vers la sortie.
La clarté de l'astre de Solgaleo m'éblouit et je lâche un rire éclatant. Enfin débarrassées de cette forêt !
J'observe mon nouvel environnement. C'est une immense plaine lumineuse, avec plusieurs champs de fleurs de toutes couleurs. Il y a même une rivière limpide, une cascade et une petite grotte.
Je m'avance, les yeux rivés vers le ciel, et ne fais pas attention où je marche, vu que je rentre dans quelqu'un.
Le quelqu'un en question est un jeune homme, et je ne doute pas qu'il soit plus âgé que moi, d'au moins deux ou trois ans, si ce n'est plus. Ses cheveux verts sont attachés en queue-de-Ponyta ; il porte une casquette noire et blanche. Il tient un Zorua dans ses bras et plusieurs Pokémon parmi lesquels je reconnais un Couafarel et un Passerouge sont à ses côtés et mangent dans sa main.
"-Désolée, m'excusé-je.
-Je t'en prie, répond-il d'une voix douce. Laisse-moi te souhaiter la bienvenue au Village Pokémon, véritable refuge pour mes amis, abandonnés et trahis par leurs Dresseurs.
-Ouah ! C'est super de les avoir recueillis ! Je suis sûre qu'ils doivent adorer avoir un nouveau Dresseur tel que toi."
Il me dévisage d'un regard perçant, comme si j'avais dit quelque chose d'insultant ou déplacé.
"-Ce ne sont pas mes Pokémon. Ce sont mes amis. Je ne les asservis pas dans des Poké-Ball.
-Mais, on ne les asservit pas ! C'est utile !, protesté-je. Certes, au bout d'un moment, ce n'est plus tellement nécessaire, mais au début pour les capturer et les entraîner, c'est indispensable !"
Il marmonne, je comprends "Il y a encore du travail...", et s'adresse à moi plus clairement.
"-Dis-moi, jeune fille, es-tu Dresseuse ?
-Élève, oui.
-Ce Corayon est-il le tien?
-Oui.
-Puis-je lui parler ? Vois-tu, je ressens la souffrance des Pokémon...
-Bien sûr. Coraya, d'accord ?
-Coraaa ! Coraaa !"
Il s'agenouille devant elle, et la fixe pendant plusieurs secondes.
"Ressentir la souffrance des Pokémon..." D'où Coraya souffre-t-elle ? Ne serait-il pas un peu cinglé sur les bords ?
"-J'ai fais ce que je devais, je vais partir", conclut-il en se relevant et en réajustant sa casquette.
Sans me laisser le temps d'objecter quoi que ce soit, il me contourne et retourne à l'orée de la forêt.
"-Je m'appelle N. Et mon but est la libération des Pokémon. Souviens-toi en", lance-t-il avant de partir.

***

J'erre encore un peu dans la prairie, Coraya gambadant au milieu des fleurs. Je commence à réfléchir au problème du retour, lorsque mon oncle, accompagné d'un homme à la grosse bedaine, surgit en hurlant :
"-OLIVIA ! OLIVIA !
-Oui, je suis là !, dis-je innocemment.
-Oh, mon Arceus !, s'exclame-t-il. Olivia ! T'es là !"
Il se précite vers moi, et me prend dans ses bras. Cette fois, j'ai l'impression que c'est lui qui va me casser.
"-Olivia, on s'est fait un sang d'encre ! Qu'est-ce qui t'es passé par la tête ! Urup et moi avons remué tous les environs pour te retrouver !
-J'ai juste eu envie de me balader un peu...
-La prochaine fois, préviens moi !, me dispute-t-il. Euphorbe m'aurait tué s'il t'était arrivé quelque chose ! Mon Arceus, j'étais tellement inquiet..."
Il me caresse les cheveux, et je me rends compte qu'effectivement, ce n'était pas une si bonne idée que ça.
"-La fougue de la jeunesse !, rigole le dénommé Urup. C'est bien, ça, c'est bien. Jeune fille, si un jour je te recroise à l'Arène, ça sera avec plaisir ! L'oncle et la nièce, vous ne me laissez pas de glace ! Allez, je vous raccompagne jusqu'à la ville.
-Hors de question de se perdre à nouveau !", renchérit Tonton, qui a l'air au bord de la crise cardiaque.
Suite : Chapitre 29 : Premier cours de combats
Last edited by Aurore_2021 on Fri 12 Jan 2018, 20:47, edited 2 times in total.
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Colrin » Sun 07 Jan 2018, 21:09

J'ai l'impression que toutes les Teams font des leurs en même temps '^'
Par contre on dit "se faire un sang d'encre" et pas "d'ancre". Du coup Sinistrail n'a rien à voir là dedans x)
Dans ce petit espace entre la mort et la vie, c'est là qu'on se sent le plus vivant.

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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Mon 08 Jan 2018, 06:28

Colrin wrote:
Sun 07 Jan 2018, 21:09
J'ai l'impression que toutes les Teams font des leurs en même temps '^'
Par contre on dit "se faire un sang d'encre" et pas "d'ancre". Du coup Sinistrail n'a rien à voir là dedans x)
Oui, pour les Teams, c'est fait exprès ça sera important après (faut bien mentionner un peu les autres personnages a un moment ^^)
Et pour la faute, oupsi oups, je corrige :ouch:

EDIT : j'ai eu le courage d'aller corriger les "s" en trop partout, donc logiquement, y en a plus !
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Fri 12 Jan 2018, 20:46

(Désolée pour le double-post)
Voilà voilà la suite ! Au fait, j'ai rajouté un petit paragraphe à la fin du chapitre 5 (et oui, c'est loin avant) parce que je trouvais que "l'intrigue" arrivait beaucoup trop tard et que ce chapitre là était un peu (trop) court...

Donc, la suite !

Chapitre 29 :
Chapitre 29 : Premier cours de combats

Le jour suivant notre retour des Monts se trouve être également celui de la reprise. Bien que je sois exténuée et pas tout à fait reposée de mes émotions fortes de la veille, j'ai hâte : nous allons enfin nous attaquer aux combats ! Du moins, si la professeure ne nous fait pas encore un faux départ...
Je suis aussi toute contente de pouvoir retrouver mes deux amis : même pour une seule semaine, vu que depuis la rentrée, nous passons quasiment tout notre temps libre ensemble, ils m'avaient drôlement manqué !

***

Ce matin-là, j'arrive, comme d'habitude, très en avance.
Il fait un peu moins frisquet (peut-être est-ce comparé aux températures glaciales des Monts), alors je suis partie tôt. Mieux vaut frémir d'impatience tous ensemble que de faire les cent pas au Labo !
En effet, lorsque je pénètre dans la cour, tous sont déjà présents, leur Pokémon dans les bras. Ceux de Kaitlyn sont croisés sur sa poitrine, et elle affiche une mine maussade. Quant à Maximus, il mange les cheveux de Caleb, comme il aime le faire depuis notre rencontre.
"-Salut !, claironné-je. Alors, bonnes vacances ?
-Oui, même si on a pas tous eu la chance d'aller à Auffrac-les-Congères, rétorque la blonde d'un ton acerbe.
-Mais... comment vous le savez ?
-Laureen, répond Caleb en haussant les épaules, ce qui fait vaciller son Mucuscule. Du coup, on t'attendait, raconte-nous tout !"
Je leur narre mes aventures et mésaventures dans les moindres détails, en évitant de trop m'enthousiasmer pour ne pas contrarier Kaitlyn, et en passant sous le silence les raisons de l'absence de Platane. Étant donné toutes les précautions qu'il a prise pour me cacher sa relation avec Dianthéa, je juge plus prudent de me taire. Si la rumeur commençait à se répandre, vu leur popularité, ça pourrait être désastreux.
Puis, la cloche sonne, m'interrompant dans mon récit. Alors que nous nous apprêtons à monter en classe, Melle Palonia nous interpelle, depuis le hall d'entrée.
"-Bonjour ! Aujourd'hui, le cours ne se fera pas dans la classe ! D'ailleurs, je pense plus utile de préciser que sauf exceptions, le cours ne se fera plus en classe ! Suivez-moi ! En rang et en silence, s'il vous plaît, les autres travaillent !"
Nous lui emboîtons donc le pas, en piaillant de joie. Sauf Kaitlyn, qui rembarre quiconque lui adresse la parole. Même Caleb n'y échappe pas :
"-Ça va être trop cool !, s'exclame-t-il.
-Le truc vraiment cool, ça serait que tu la fermes un peu", bougonne-t-elle.
Nous échangeons un regard surpris, et continuons d'avancer. Je peux comprendre qu'elle soit déçue et rancunière, mais ce n'est pas une raison pour agresser tout le monde...
Nous finissons par déboucher sur une cour intérieure, dans laquelle sont repartis dix petits terrains de combats. Je sens Coraya prête à en découdre sur ma tête. Moi aussi, je suis pleine d'énergie.
Melle Palonia, qui a toujours la situation bien en main, tente de nous contenir en mettant les choses au clair :
"-Allez vous asseoir sur les bancs ! Tant que vous ne m'écoutez pas, on ne commence pas, et tant pis si ça dure toute la journée !"
Ça a au moins le mérite de nous calmer aussitôt. Comme une seule horde de Baggiguane bien disciplinés, nous nous asseyons sur les bancs en face des terrains, nos Pokémon sur les genoux. Kaitlyn me tuera si je ne précise pas : sauf elle.
"-Très bien. On va pouvoir commencer. Mais avant toute chose, qui n'a pas de Pokémon ?"
La main de mon amie, ainsi que celles de Laurent, Lukas et Artémis se lèvent.
"-On a des Œufs, précise cette dernière.
-On a surtout de quoi faire une omelette, murmure distinctement Margot.
-C'est surtout avec ta tête qu'on devrait faire une omelette !, s'emporte Kaitlyn.
-Hé oh, on se calme !, intervient la professeure. Pour te répondre, Artémis, pendant une semaine, observez et baladez-vous autour des Pokémon en bonne santé, et si au bout de ce laps de temps, ils n'ont toujours pas éclos, on vous en prêtera un. Quant à toi, Kaitlyn, je m'occupe de toi juste après. Les combats ! Les combats de Pokémon ! Le principe est très simple : deux Dresseurs, deux équipes et des échanges de capacités ! Le gagnant est celui mettant K.O., c'est-à-dire dans l'incapacité de se battre, l'adversaire. On ne peut plus simple ! Mais. Mais. Comme toujours, il y a un mais, explique-t-elle dans un mouvement de va-et-vient. Bien que nous ayons étudié la théorie de fond en comble, la pratique réelle n'est pas un stupide jeu vidéo où tout est programmé d'avance. Non, il y a bien d'autres critères plus complexes qui entrent en compte ! Aujourd'hui, nous allons voir le terrain, à travers un exemple. Amélie, si mon souvenir est exact, ton Pokémon est adapté à la situation que je souhaiterais reproduire ; si tu veux bien t'avancer. Kaitlyn, approche également."
Melle Palonia sort une Super Ball d'une poche de sa veste, et la donne à mon amie, qui n'a pas renoncé à sa tête d'enterrement. Elle la lance d'un geste monotone, et en surgit une petite belette de couleur beige.
"-Sabelette, le présente la prof'. Le Pokémon Souris, de type Sol. Je t'indique que ses capacités sont Tour Rapide, Armure, Ampleur et Roulade. Mesdemoiselles, que le combat commence !
-C'est vraiment un Sabelette ?, demandé-je à mon voisin tandis que les filles se mettent en place.
-Oui, pourquoi ? À Alola, ils sont différents ?
-Exact. Ils sont de type Acier et Glace et leur carapace est... en glace et dure comme l'acier, justement."
Amélie envoie une mignonne petite chauve-souris violette, dont la tête est surmontée de deux grandes oreilles. Je me reconcentre aussitôt.
"-Midnight, j'ai confiance en toi ! C'est notre premier combat, faisons de notre mieux !
-Un Sonistrelle... dans ce cas, Sabelette, utilise Roulade !
-Esquive !"
Le Pokémon Souris se met en boule et en prenant de l'élan sur un rocher, bondit vers le Sonistrelle. Celui-ci n'a aucun mal à l'éviter ; ses ailes battent si vite qu'on peine à les distinguer.
"-Bonne utilisation du terrain, commente l'institutrice.
-Ce n'est pas pour ça que tu vas gagner !, réplique la brune. Midnight, Ultrason !
-On va continuer comme ça, alors ! Sabelette, improvise un Jet de Sable en faisant Tour Rapide sur le sol !"
Alors que la chauve-souris envoie des ondes sonores inaudibles, le Pokémon de Kaitlyn crée une mini-Tempête-Sable grâce à la poussière du terrain. Déjà que l'attaque n'est pas très précise, elle n'a désormais plus aucune chance de toucher sa cible.
"-Oui ! C'est ÇA que je veux voir !, confirme la professeure.
-Midnight, dissipe moi tout ça ! Tornade !
-Esquive !"
Sous l'effet du vent généré par le Pokémon Vol, le sable volant retombe au sol, envoyant également valdinguer le Sabelette. Celui-ci se cogne la tête contre la même pierre que sur laquelle il s'était propulsé, et tombe sur les fesses, K.O.
"-Amélie a gagné ! Bon, vous avez vu ce que j'attends de vous ! Ne mettez pas nécessairement l'adversaire K.O., essayez juste d'échanger le maximum de capacités. Faites des groupes de deux, je passerai prendre note de votre niveau pour en constituer pour les séances suivantes. Allez-y ! Au travail ! Laurent, Lukas et Artémis, vous pouvez arbitrer si ça vous fait plaisir, au lieu de ne rien faire."

***

Vu que Caleb fait équipe avec sa cousine, Cloé me propose gentiment de se mettre avec moi. Étant en nombre impair, son partenaire de toujours, Jackson, affronte Rebecca pour qu'Emma et son Rocabot puissent rester à l'écart de cette Cocotine et nous arbitrer tranquillement.
"-Tropotop, vas-y !, s'exclame-t-elle.
-Coraya, on va faire un peu d'exercice !"
Le Pokémon de Cloé est une petite seiche bleue, qui semble porter une espèce de chapeau rose.
"-C'est un Sepiatop, précise-t-elle devant mon air dubitatif. Et il va utiliser Picpic !
-Coraya, Bulles d'O !"
Tropotop esquive les bulles en tournant sur lui-même, tandis que mon Corayon l'évite en sautant.
"-C'est pas grave ! Encore une fois ! Tropotop, tu vas être trop au top !
-Joli jeu de mots ! Quant à toi, Coraya, Pouvoir Antique !"

Nous continuons ainsi tout l'après-midi. Nous tournons régulièrement de manière à pouvoir affronter le maximum de personnes possibles. De ce fait, je fais face à Emma et son Rocabot, Tristan et son Pandespiègle, et Selena et son Malosse.
Les Œufs éclosent, révélant deux mignons Évoli pour les amoureux, et un Sapereau pour le petit-fils de Michel.
"-Je vais l'appeler Diane !, annonce Artémis.
-Et moi, Apollon !, dit son copain.
-Les deux font la paire !, remarque Amélie.
-Ça dégouline d'amour... c'est beau mais c'est insupportable...", chantonne Kaitlyn, toujours d'humeur maussade.
Le trajet du retour se fait dans le silence le plus complet, à cause du mauvais caractère de celle-ci. Elle a d'ailleurs du rendre son Sabelette à la fin de la journée car elle changera de Pokémon à chaque fois : ça l'a achevée, étant donné qu'elle avait commencé à s'y attacher.
Traduction : elle va être irritable comme pas possible dans les jours à venir...

***

Lorsque j'arrive au Labo, je constate avec étonnement que tous sont partis. Je cherche Tonton dans son bureau, mais il n'y est pas. Alors, je monte à la mezzanine, et je le trouve. Debout. Scotché devant la télé. Sur une chaîne d'information en direct. Il ne m'a pas vue, ni même entendue arriver. J'imagine aussitôt le pire. Car le pire est arrivé.
"-Tard, cette nuit, une pluie torrentielle s'abattait sur la ville paisible de Kokohio, sur l'île d'Ula-Ula, à Alola. Tard, cette nuit, des individus se faisant appeler "Team Skull" se sont introduits dans son enceinte et à coups de combats Pokémon, ont chassé tous ses habitants. L'endroit est désormais inaccessible et totalement vandalisé. C'est l'anarchie. Leur leader, répondant au nom de Guzma, a déclaré : "Bling-bling et sapes de marque, c'est Guzma qui débarque"...
Ah ! On m'informe que la liaison satellite en direct avec notre envoyée spéciale est établie. Marie-Christine ? Marie-Christine, vous m'entendez ?
-Oui ! Oui, Anne-Claire, je vous reçois cinq sur cinq !, confirme la journaliste sous une pluie battante. Je suis actuellement en compagnie de Danh, le Doyen de l'île. Danh, des réactions ?
-Qui ? Moi ? Des réactions ?", demande le vieil agent de police, avec son habituel air blasé.
Tonton remarque alors ma présence :
"-Olivia..."
Je me jette dans ses bras. Et puis, je me mets à pleurer, aussi. Car j'ai peur. Car je suis terrifiée. Pas pour moi. Pour Parrain. Pour Pimprenelle. Pour Alola.
La Team Skull, que j'avais reléguée au seconde plan, est de retour plus puissante que jamais. Ils ont une base.
Plus que ça, pire que ça, ils ont une ville. Une ville entière à leur merci. Pour comploter et mettre au point leurs plans.
Alors que mon oncle tente de me rassurer en me caressant les cheveux, je me répète encore cette terrible réalité, comme pour mieux l'imprimer. La Team Skull est à Kokohio. La Team Skull est à Kokohio. Kokohio est à la Team Skull.

***

<PDV Externe>

"-Allô ?, fait Platane une fois que sa nièce est endormie.
-... si c'est pour me faire la morale, c'est pas la peine, réplique Euphorbe.
-Je ne te fais pas la morale. Je te précise seulement que ça devient sérieux et que...
-On en a déjà parlé.
-Certes. Certes, mais ce n'est pas pour toi que je dis ça. C'est pour elle.
-Je l'ai déjà dit un milliard de fois, mais vu que tu ne lâches pas l'affaire, je vais me répéter : si je la mets au courant, ils vont la retrouver et...
-Si tu la mets au courant, elle sera prévenue. Et un Dresseur avertit en vaut deux.
-De toute façon, tant qu'elle est à Kalos, ça ne craint rien, et j'ai déjà exprimé plus d'une fois mon opinion sur le sujet. La discussion est close, tranche l'Alolien.
-Pour combien de temps ?", demande l'Ilumisien avant que son interlocuteur ne raccroche brutalement.

</PDV Externe>
Suite : Chapitre 30 : Retour aux sources
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Vaporeon » Fri 12 Jan 2018, 21:01

"L'endroit est désormais inaccessible et totalement vandalisé. C'est l'anarchie. Leur leader, répondant au nom de Guzma, a déclaré : "Bling-bling et sapes de marque, c'est Guzma qui débarque"..."
De l'art de dédramatiser la situation, c'était extrêmement drôle ^^. Peut-être un peu trop, d'ailleurs, car tu enchaînes avec la détresse d'Olivia, ce qui nous fait ressentir moins d'empathie pour elle, malheureusement.

Mais à part ce détail, encore un très bon chapitre ! Mais ça serait bien que l'intrigue avance un peu, car il y a quand même beaucoup de chapitres avec un teasing qui nous donne l'impression que tout va exploser, alors que rien ne se débloque ensuite... En tout cas, tu fais monter la tension. La révélation doit être de taille.

Sinon, comment dire... La suite ? Et garde ce niveau d'écriture !
2011 : Pokémon classe et surpuissant, je vis renfermé au fond d'un château antique oublié et possède mon propre arc scénaristique post-game.
2018 : Faire évoluer Pyronille.

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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Fri 12 Jan 2018, 21:38

Vaporeon wrote:
Fri 12 Jan 2018, 21:01
Mais à part ce détail, encore un très bon chapitre ! Mais ça serait bien que l'intrigue avance un peu, car il y a quand même beaucoup de chapitres avec un teasing qui nous donne l'impression que tout va exploser, alors que rien ne se débloque ensuite... En tout cas, tu fais monter la tension. La révélation doit être de taille.
D'accord, je prends tout ça en note ^^ et merci pour tes avis/conseils :)
Je sais que c'est un de mes gros défauts, je pars sur des projets qui durent 3 ans avec beaucoup beaucoup (trop) de chapitres. Projets que je ne termine jamais, mais celui-là, je compte bien arriver au bout !
Logiquement, quelque chose "se débloque" un peu dans le prochain chapitre
Et je mets en spoiler, on sait jamais je suis tellement maladroite quand j'explique XD
Dans 6 ou 7 chapitres, ca bouge un peu et bye bye l'école !
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Sun 14 Jan 2018, 19:34

La suite ! L'intrigue avance à pas de Lougaroc, mais plus j'ai réfléchi, plus c'est clair dans ma tête ^^ (parce qu'écrire l'école, je vais pas cacher que j'en ai un peu ras-le-bol, vivement que ça bouge...)

Chapitre 30 :
Chapitre 30 : Retour aux sources

Heureusement que Tonton est là. Heureusement que Caleb est là. Heureusement que Kaitlyn est là (bien que ça soit contestable). Heureusement que les cours sont là. Et heureusement que Coraya est là.
Sinon, je me serais écroulée depuis bien longtemps déjà.
Je n'ai pas le temps de m'ennuyer. Ni même de m'inquiéter. À ce propos, ça a pris du temps, mais j'ai fini par digérer l'information.
La Tema Skull possède une ville. Très bien. Peut-être est-ce tout ce qu'ils voulaient ? Une ville ? Un "chez eux " ? De la même manière que lorsque les Prédastérie mangent les pauvres Corayon, tout ce qu'ils font, c'est réaliser un besoin vital qu'est celui de se nourrir ?
...
D'accord, moi-même je ne crois pas à ce que je dis. De toute manière, je suis à Kalos, pas à Alola, alors je ne crains rien, et je ne peux pas être utile. Et si j'étais à Alola, je ne pourrais rien faire de plus, alors après coup, ce n'est peut-être pas la peine de dramatiser.
Quant aux cours, Melle Palonia nous pousse à étudier comme jamais auparavant. Les examens finaux approchent à grands pas. En fait, les examens finaux utilisent Hâte. Il ne nous reste plus qu'une période de vacances avant la dernière ligne droite. Vacances qui commencent ce soir.
C'est aussi dur pour moi que pour Coraya, car celle-ci doit livrer une dizaine de combats par jour. Lorsqu'arrive la semaine de pause, je ne saurais dire laquelle de nous deux est la plus soulagée.

***

"-Debout debout ! Olivia, réveille-toi !, clame mon oncle.
-Mais..., marmonné-je, la tête enfoncée dans mon oreiller. Il est que huit heures et on est en vacances...
-Coraaa ! Corayon !, renchérit Coraya dans le creux de mes genoux.
-Depuis quand ma nièce est-elle un Dodoala ? Lève-toi et... surprise !", annonce-t-il avant de sortir.
Je me redresse aussitôt, réveillée comme électrochoquée par ce mot. "Surprise" ? Ça augure quelque chose de bon ! Alors que je m'habille à la vitesse de l'Éclair (du Fatal-Foudre, plutôt), je réfléchis à ce dont il peut s'agir.
Je penche plus pour une vadrouille quelque part dans Kalos, étant donné l'heure matinale. Du coup, je prépare un petit Sac d'affaires de rechange, au cas où.
Je regarde par la fenêtre, et le vois qui me fait de grands gestes devant la voiture, sur le parking.
"-Olivia ! Viens !
-J'arrive !"
J'effectue une petite pirouette de joie. Je suis tellement contente, en fin de compte. Maintenant, je me demande bien où il peut m'emmener...
Je le rejoins, et m'installe à l'arrière tandis qu'il prend place au volant.
"-Alors ? Réveillée, finalement ?, me taquine-t-il.
-Oui ! Allez, démarre, dépêche-toi !, m'impatienté-je.
-Cora, cora, cora... Corayon !
-D'accord, mais ferme les yeux sur le trajet !
-Pourquoi ?
-Notre destination est une surprise !, répond-il.
-C'est pas juste !, protesté-je.
-Rien n'est juste ! Ferme les yeux, je ne démarrerai pas tant que...
-Rho, c'est bon, ça va...", grommelé-je en m'exécutant bon gré mal gré.
Au fur et à mesure des tournants et des rond-points, je me laisse bercer, et ne résiste pas à la tentation de piquer un petit somme...

***

"-Olivia ! Réveille-toi ! On est arrivés !, dit mon oncle en garant la voiture.
-Mouirf..., baillé-je en m'étirant. Je peux ouvrir les yeux maintenant ou...
-Non, surtout pas ! J'arrive..."
Je l'entends se lever. Une porte s'ouvre, se ferme, et une autre s'ouvre à nouveau. Je meurs d'enfin d'ouvrir les paupières, mais je meurs au moins tout autant d'envie de conserver le plaisir de la découverte ; alors, je me laisse faire.
Tonton détache ma ceinture de sécurité et, en m'attrapant par le bras, m'aide doucement à sortir de la voiture.
Je fais appel à mes autres sens pour essayer de deviner où nous sommes.
Odorat. Ça restera un mystère, je n'ai pas le Flair d'un Caninos.
Ouïe. Là aussi, je ne m'appelle pas Nosferapti, je n'entends que des gens parler.
"-Surpriiiiiise !, s'exclame-t-il. Bienvenue à Cromlac'h !"
Je me retrouve nez à nez avec trois colosses de pierre, qui font le double, sinon le triple de ma taille.
Ma sieste, et donc le trajet, ont dû s'allonger sur toute la journée, puisque le soleil a entamé sa descente.
"-Waouh, soufflé-je. Des menhirs, c'est ça ?
-Une tête bien faite et bien pleine... oui, des menhirs, c'est exact", confirme le Professeur.
Mon regard papillonne dans la ville ; "village" serait un mot plus approprié. Un Centre Pokémon, un hôtel, quelques maisons en bois, des vieilles pierres, et... c'est tout.
Néanmoins, ça reste tout mignon et très pittoresque. À l'entrée, se dresse une longue route, parsemée d'autres cailloux géants.
"-Et y en a encore là-bas !, m'étonné-je.
-Sur la Route 10, en effet. Route qu'on surnomme d'ailleurs Route Menhir.
-On...
-... ira demain, c'était planifié, me rassure-t-il en souriant. Maintenant, si Mademoiselle veut bien me suivre, direction l'hôtel ! On ne va pas dormir à la belle étoile !
-C'est sûr qu'avec les pierres, ça serait un peu flippant..."

***

Le lendemain, c'est à mon tour de tirer mon oncle du sommeil aux aurores. Il se lève plus rapidement que moi la veille, et moins d'une heure ensuite, nous nous promenons au milieu des hautes herbes (j'évite d'y mettre ne serait-ce qu'un doigt de pied) et des alignements de pierres levées. Je suis le chemin en ligne droite devant, tandis que Tonton prend son temps et sifflote, les mains dans les poches.
"-Ça sert à quoi ?, demandé-je avec curiosité.
-Ça servait à quoi serait une question plus appropriée. Eh bien, c'est toujours un mystère. Une sacrée énigme de l'histoire de Kalos. Certains historiens pensent que les menhirs servaient lors de cérémonies religieuses, d'autres supposent que leur agencement était tel qu'il recueillait l'énergie des humains et Pokémon pour...
-Et toi ? T'en penses quoi ?
-Je ne serais pas surpris que ça ait un lien avec les Méga-Évolutions. Après tout, Yantreizh est tout proche...
-C'est là où on va ?
-Non, Yantreizh est à l'opposé.
-On va où, alors ?
-Surprise...", me taquine-t-il.
Alors que je continue de marcher, les yeux levés vers les pierres gigantesques (mais comment les gens ont-ils pu les dresser ? Ils devaient être sacrément balèzes...), je percute soudainement quelqu'un. J'ai le chic pour percuter tout le monde, comme qui dirait...
Et je ne suis pas rentrée dans n'importe qui. Moi qui me sentais petite à côté des menhirs, mon sentiment ne s'arrange pas. La personne est un homme, qui a sans doute le même âge que Tonton, habillé tout en noir et aux cheveux roux. Roux carotte, c'est le mot.
"-Lysandre !, s'exclame mon oncle en s'avançant vers lui. Comme ça va, depuis tout ce temps ?
-Augustin, tu n'as pas changé, répond le monsieur au Léviator de Tournoi de la Tour Prismatique en lui serrant la main. Petite, comment vas-tu ?
-Ça va, affirmé-je. Rien de cassé.
-Alors, dis-moi, reprend le Professeur. Qu'as-tu fait après le Tournoi ? 50 000 Pokédollars, c'est une somme rondelette !
-Eh bien, j'ai concrétisé mon projet. L'organisation de la Team Flare est officiellement née ! Nous avons la possibilité, que dis-je ?, le devoir de créer un monde meilleur. Un monde plus beau.
-En effet, c'est une intention louable.
-Sans doute...", soupiré-je, peu emballée par son idée, le nom de "Team" me rebutant un peu.
Les deux amis, qui se révèlent être d'anciens camarades de l'École des Dresseurs d'Illumis, bavardent encore plusieurs minutes, pendant lesquelles j'observe les nuages, et leur imagine des formes diverses et variées.
"-Bon, Lysandre, ce fut un plaisir, mais ma nièce est moi devons poursuivre. À un de ces jours !
-De même, des affaires m'attendent à Cromlac'h. Bonne continuation à vous deux !"

***

Nous continuons d'avancer le long de la Route 10. J'essaie de me souvenir de la ville sur laquelle nous allons tomber, mais son nom m'échappe. C'est quelque chose comme "Relicanth", avec une direction. "Relicanth à droite" ? Non...
Puis, nous arrivons au bout. Je vois la ville. Et, je vois un bleu, qui n'est pas le bleu du ciel. Le bleu que je préfère. Ce bleu qui a vu toute mon enfance.
Je pousse un cri euphorique, et me mets à courir comme un Doduo en direction de la mer, Coraya sur mes talons.
Je débarque sur la plage à la manière d'une véritable folle furieuse. Le sable s'infiltre dans mes chaussures.
Et je m'en fiche complètement.
Je me rue dans l'eau (qui est nettement plus froide que chez moi) toute habillé, et éclabousse Coraya, qui piaille de joie. Mes vêtements vont être trempés. Ils le sont déjà. Et je m'en fiche complètement.
J'ai l'impression d'avoir à nouveau 3 ans. J'ai à nouveau 3 ans.
La mer... en fait, c'est la chose alolienne qui me manque le plus. Se baigner dans le fleuve d'Illumis... ça aurait pu être une bonne alternative, mais je préfèrerai toujours l'océan.
Alors que je m'éclate comme un Sorbébé dans un magasin de glaces, je remarque que Tonton m'observe, depuis la promenade qui longe le littoral.
Il a l'air... je ne sais pas exactement, mais il n'a pas l'air bien. Il soupire et laisse échapper une pensée à voix haute.
"-Qu'est-ce qu'il y a ?, demandé-je en m'approchant.
-Rien, sourit-il. Retourne jouer ; Relifac-le-Haut, c'est ta surprise !
-Si, il y a un truc, persisté-je.
-Non !
-Si.
-Non.
-Si !
-Pourquoi a-t-il fallu que tu leur ressembles autant ?, marmonne-t-il d'une voix presque inaudible.
-J'avais raison ! Mais... c'est qui "leur" ?
-Ta mère.
-Mais, t'as dit "leur" ?
-Je voulais dire "lui", pardon..."
Je reste silencieuse plusieurs secondes. C'est vrai que ma mère était sa sœur. Et c'est aussi vrai que je ne sais pas grand chose sur elle. Je n'ai jamais vraiment été avide d'informations sur mes parents. Peut-être que si j'avais eu deux ou trois ans de plus lors de leur disparition, j'aurais grandi différemment en étant plus proche d'eux et aurais été davantage affectée. Peut-être serais-je plus affectée si je les connaissais mieux ?
"-D'ailleurs, ils se sont rencontrés comment ?, me renseigné-je.
-Qui ça ?
-Mes parents.
-Euhm... ton père et ta mère se sont d'abord connus en colonies de vacances, lorsqu'ils étaient petits, commence-t-il, pensif, après s'être raclé la gorge. Un jour, ton père devait venir me voir au Labo pour... ses recherches, bien des années plus tard. Il est tombé sur ta mère qui sortait en ville et... et ils ne se sont plus quittés. C'était ma petite sœur. J'étais très proche d'elle. On se disait tout. Tout. (Je sens sa voix trembler et se briser à chaque fin de phrase) Puis, tu es venue au monde et... il y eu l'accident...
-Elle s'appelait comment?, le coupé-je maladroitement.
-Qui ça ?
-Bah, ma maman."
Son regard se fixe sur l'horizon, avec une expression de tristesse infinie. Je m'en veux de le faire parler de sa sœur défunte, mais c'est aussi ma mère, et même si je n'ai pas toujours été préoccupée par son histoire, je suis en droit de savoir.
"-Samantha..."
Suite : Chapitre 31 : Le Concours de Photographie de Neuvartault (1)
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Shinigami » Mon 15 Jan 2018, 06:25

Aurore_2021 wrote:
Sun 14 Jan 2018, 19:34
La suite ! L'intrigue avance à pas de Lougaroc, mais plus j'ai réfléchi, plus c'est clair dans ma tête ^^ (parce qu'écrire l'école, je vais pas cacher que j'en ai un peu ras-le-bol, vivement que ça bouge...)

Chapitre 30 :
Chapitre 30 : Retour aux sources

Heureusement que Tonton est là. Heureusement que Caleb est là. Heureusement que Kaitlyn est là (bien que ça soit contestable). Heureusement que les cours sont là. Et heureusement que Coraya est là.
Sinon, je me serais écroulée depuis bien longtemps déjà.
Je n'ai pas le temps de m'ennuyer. Ni même de m'inquiéter. À ce propos, ça a pris du temps, mais j'ai fini par digérer l'information.
La Tema Skull possède une ville. Très bien. Peut-être est-ce tout ce qu'ils voulaient ? Une ville ? Un "chez eux " ? De la même manière que lorsque les Prédastérie mangent les pauvres Corayon, tout ce qu'ils font, c'est réaliser un besoin vital qu'est celui de se nourrir ?
...
D'accord, moi-même je ne crois pas à ce que je dis. De toute manière, je suis à Kalos, pas à Alola, alors je ne crains rien, et je ne peux pas être utile. Et si j'étais à Alola, je ne pourrais rien faire de plus, alors après coup, ce n'est peut-être pas la peine de dramatiser.
Quant aux cours, Melle Palonia nous pousse à étudier comme jamais auparavant. Les examens finaux approchent à grands pas. En fait, les examens finaux utilisent Hâte. Il ne nous reste plus qu'une période de vacances avant la dernière ligne droite. Vacances qui commencent ce soir.
C'est aussi dur pour moi que pour Coraya, car celle-ci doit livrer une dizaine de combats par jour. Lorsqu'arrive la semaine de pause, je ne saurais dire laquelle de nous deux est la plus soulagée.

***

"-Debout debout ! Olivia, réveille-toi !, clame mon oncle.
-Mais..., marmonné-je, la tête enfoncée dans mon oreiller. Il est que huit heures et on est en vacances...
-Coraaa ! Corayon !, renchérit Coraya dans le creux de mes genoux.
-Depuis quand ma nièce est-elle un Dodoala ? Lève-toi et... surprise !", annonce-t-il avant de sortir.
Je me redresse aussitôt, réveillée comme électrochoquée par ce mot. "Surprise" ? Ça augure quelque chose de bon ! Alors que je m'habille à la vitesse de l'Éclair (du Fatal-Foudre, plutôt), je réfléchis à ce dont il peut s'agir.
Je penche plus pour une vadrouille quelque part dans Kalos, étant donné l'heure matinale. Du coup, je prépare un petit Sac d'affaires de rechange, au cas où.
Je regarde par la fenêtre, et le vois qui me fait de grands gestes devant la voiture, sur le parking.
"-Olivia ! Viens !
-J'arrive !"
J'effectue une petite pirouette de joie. Je suis tellement contente, en fin de compte. Maintenant, je me demande bien où il peut m'emmener...
Je le rejoins, et m'installe à l'arrière tandis qu'il prend place au volant.
"-Alors ? Réveillée, finalement ?, me taquine-t-il.
-Oui ! Allez, démarre, dépêche-toi !, m'impatienté-je.
-Cora, cora, cora... Corayon !
-D'accord, mais ferme les yeux sur le trajet !
-Pourquoi ?
-Notre destination est une surprise !, répond-il.
-C'est pas juste !, protesté-je.
-Rien n'est juste ! Ferme les yeux, je ne démarrerai pas tant que...
-Rho, c'est bon, ça va...", grommelé-je en m'exécutant bon gré mal gré.
Au fur et à mesure des tournants et des rond-points, je me laisse bercer, et ne résiste pas à la tentation de piquer un petit somme...

***

"-Olivia ! Réveille-toi ! On est arrivés !, dit mon oncle en garant la voiture.
-Mouirf..., baillé-je en m'étirant. Je peux ouvrir les yeux maintenant ou...
-Non, surtout pas ! J'arrive..."
Je l'entends se lever. Une porte s'ouvre, se ferme, et une autre s'ouvre à nouveau. Je meurs d'enfin d'ouvrir les paupières, mais je meurs au moins tout autant d'envie de conserver le plaisir de la découverte ; alors, je me laisse faire.
Tonton détache ma ceinture de sécurité et, en m'attrapant par le bras, m'aide doucement à sortir de la voiture.
Je fais appel à mes autres sens pour essayer de deviner où nous sommes.
Odorat. Ça restera un mystère, je n'ai pas le Flair d'un Caninos.
Ouïe. Là aussi, je ne m'appelle pas Nosferapti, je n'entends que des gens parler.
"-Surpriiiiiise !, s'exclame-t-il. Bienvenue à Cromlac'h !"
Je me retrouve nez à nez avec trois colosses de pierre, qui font le double, sinon le triple de ma taille.
Ma sieste, et donc le trajet, ont dû s'allonger sur toute la journée, puisque le soleil a entamé sa descente.
"-Waouh, soufflé-je. Des menhirs, c'est ça ?
-Une tête bien faite et bien pleine... oui, des menhirs, c'est exact", confirme le Professeur.
Mon regard papillonne dans la ville ; "village" serait un mot plus approprié. Un Centre Pokémon, un hôtel, quelques maisons en bois, des vieilles pierres, et... c'est tout.
Néanmoins, ça reste tout mignon et très pittoresque. À l'entrée, se dresse une longue route, parsemée d'autres cailloux géants.
"-Et y en a encore là-bas !, m'étonné-je.
-Sur la Route 10, en effet. Route qu'on surnomme d'ailleurs Route Menhir.
-On...
-... ira demain, c'était planifié, me rassure-t-il en souriant. Maintenant, si Mademoiselle veut bien me suivre, direction l'hôtel ! On ne va pas dormir à la belle étoile !
-C'est sûr qu'avec les pierres, ça serait un peu flippant..."

***

Le lendemain, c'est à mon tour de tirer mon oncle du sommeil aux aurores. Il se lève plus rapidement que moi la veille, et moins d'une heure ensuite, nous nous promenons au milieu des hautes herbes (j'évite d'y mettre ne serait-ce qu'un doigt de pied) et des alignements de pierres levées. Je suis le chemin en ligne droite devant, tandis que Tonton prend son temps et sifflote, les mains dans les poches.
"-Ça sert à quoi ?, demandé-je avec curiosité.
-Ça servait à quoi serait une question plus appropriée. Eh bien, c'est toujours un mystère. Une sacrée énigme de l'histoire de Kalos. Certains historiens pensent que les menhirs servaient lors de cérémonies religieuses, d'autres supposent que leur agencement était tel qu'il recueillait l'énergie des humains et Pokémon pour...
-Et toi ? T'en penses quoi ?
-Je ne serais pas surpris que ça ait un lien avec les Méga-Évolutions. Après tout, Yantreizh est tout proche...
-C'est là où on va ?
-Non, Yantreizh est à l'opposé.
-On va où, alors ?
-Surprise...", me taquine-t-il.
Alors que je continue de marcher, les yeux levés vers les pierres gigantesques (mais comment les gens ont-ils pu les dresser ? Ils devaient être sacrément balèzes...), je percute soudainement quelqu'un. J'ai le chic pour percuter tout le monde, comme qui dirait...
Et je ne suis pas rentrée dans n'importe qui. Moi qui me sentais petite à côté des menhirs, mon sentiment ne s'arrange pas. La personne est un homme, qui a sans doute le même âge que Tonton, habillé tout en noir et aux cheveux roux. Roux carotte, c'est le mot.
"-Lysandre !, s'exclame mon oncle en s'avançant vers lui. Comme ça va, depuis tout ce temps ?
-Augustin, tu n'as pas changé, répond le monsieur au Léviator de Tournoi de la Tour Prismatique en lui serrant la main. Petite, comment vas-tu ?
-Ça va, affirmé-je. Rien de cassé.
-Alors, dis-moi, reprend le Professeur. Qu'as-tu fait après le Tournoi ? 50 000 Pokédollars, c'est une somme rondelette !
-Eh bien, j'ai concrétisé mon projet. L'organisation de la Team Flare est officiellement née ! Nous avons la possibilité, que dis-je ?, le devoir de créer un monde meilleur. Un monde plus beau.
-En effet, c'est une intention louable.
-Sans doute...", soupiré-je, peu emballée par son idée, le nom de "Team" me rebutant un peu.
Les deux amis, qui se révèlent être d'anciens camarades de l'École des Dresseurs d'Illumis, bavardent encore plusieurs minutes, pendant lesquelles j'observe les nuages, et leur imagine des formes diverses et variées.
"-Bon, Lysandre, ce fut un plaisir, mais ma nièce est moi devons poursuivre. À un de ces jours !
-De même, des affaires m'attendent à Cromlac'h. Bonne continuation à vous deux !"

***

Nous continuons d'avancer le long de la Route 10. J'essaie de me souvenir de la ville sur laquelle nous allons tomber, mais son nom m'échappe. C'est quelque chose comme "Relicanth", avec une direction. "Relicanth à droite" ? Non...
Puis, nous arrivons au bout. Je vois la ville. Et, je vois un bleu, qui n'est pas le bleu du ciel. Le bleu que je préfère. Ce bleu qui a vu toute mon enfance.
Je pousse un cri euphorique, et me mets à courir comme un Doduo en direction de la mer, Coraya sur mes talons.
Je débarque sur la plage à la manière d'une véritable folle furieuse. Le sable s'infiltre dans mes chaussures.
Et je m'en fiche complètement.
Je me rue dans l'eau (qui est nettement plus froide que chez moi) toute habillé, et éclabousse Coraya, qui piaille de joie. Mes vêtements vont être trempés. Ils le sont déjà. Et je m'en fiche complètement.
J'ai l'impression d'avoir à nouveau 3 ans. J'ai à nouveau 3 ans.
La mer... en fait, c'est la chose alolienne qui me manque le plus. Se baigner dans le fleuve d'Illumis... ça aurait pu être une bonne alternative, mais je préfèrerai toujours l'océan.
Alors que je m'éclate comme un Sorbébé dans un magasin de glaces, je remarque que Tonton m'observe, depuis la promenade qui longe le littoral.
Il a l'air... je ne sais pas exactement, mais il n'a pas l'air bien. Il soupire et laisse échapper une pensée à voix haute.
"-Qu'est-ce qu'il y a ?, demandé-je en m'approchant.
-Rien, sourit-il. Retourne jouer ; Relifac-le-Haut, c'est ta surprise !
-Si, il y a un truc, persisté-je.
-Non !
-Si.
-Non.
-Si !
-Pourquoi a-t-il fallu que tu leur ressembles autant ?, marmonne-t-il d'une voix presque inaudible.
-J'avais raison ! Mais... c'est qui "leur" ?
-Ta mère.
-Mais, t'as dit "leur" ?
-Je voulais dire "lui", pardon..."
Je reste silencieuse plusieurs secondes. C'est vrai que ma mère était sa sœur. Et c'est aussi vrai que je ne sais pas grand chose sur elle. Je n'ai jamais vraiment été avide d'informations sur mes parents. Peut-être que si j'avais eu deux ou trois ans de plus lors de leur disparition, j'aurais grandi différemment en étant plus proche d'eux et aurais été davantage affectée. Peut-être serais-je plus affectée si je les connaissais mieux ?
"-D'ailleurs, ils se sont rencontrés comment ?, me renseigné-je.
-Qui ça ?
-Mes parents.
-Euhm... ton père et ta mère se sont d'abord connus en colonies de vacances, lorsqu'ils étaient petits, commence-t-il, pensif, après s'être raclé la gorge. Un jour, ton père devait venir me voir au Labo pour... ses recherches, bien des années plus tard. Il est tombé sur ta mère qui sortait en ville et... et ils ne se sont plus quittés. C'était ma petite sœur. J'étais très proche d'elle. On se disait tout. Tout. (Je sens sa voix trembler et se briser à chaque fin de phrase) Puis, tu es venue au monde et... il y eu l'accident...
-Elle s'appelait comment?, le coupé-je maladroitement.
-Qui ça ?
-Bah, ma maman."
Son regard se fixe sur l'horizon, avec une expression de tristesse infinie. Je m'en veux de le faire parler de sa sœur défunte, mais c'est aussi ma mère, et même si je n'ai pas toujours été préoccupée par son histoire, je suis en droit de savoir.
"-Samantha..."
Et c'est ainsi que la team Flare ,( desolé si je l'ecris mal ) naissa....
LA SUITE !
À quoi ça sert d'avoir des poings si on ne peut même pas défoncer des portes en aciers ?
Murray, 2005

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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Fri 19 Jan 2018, 21:31

Et voilà la suite ! Chapitre un peu court, mais je l'ai couplé avec le suivant ; en fait, je pensais n'en faire qu'un seul, mais comparé aux autres , c'était un peu long et j'ai préféré faire deux courts plutôt qu'un long (je sais pas lequel est préférable). Du coup, je corrige l'autre et je le mets dans la soirée ou demain matin !

Chapitre 31 :
Chapitre 31 : Le Concours de Photographie de Neuvartault (1)

Qu'on me rappelle pourquoi je suis venu à Kalos, déjà ? Ah oui, pour les études. Je me repose souvent la question et me répète souvent sa réponse, car tout ce que Melle Palonia entreprend ressemble davantage à de la torture qu'à de la pédagogie. J'ai beau adorer l'École, vient un moment où c'en est plus que nous ne pouvons supporter. Je suis convaincue que si quelqu'un, dans le vaste Pokémonde, devait se retrouver face à Giratina pour des raisons x ou y, ce quelqu'un ne subirait pas autant de Pression que nous.
Mais, même si nous, Dresseurs, sommes mis à contribution, ce n'est rien comparé à l'état de fatigue de nos Pokémon.
Coraya, bien que requinquée par sa sortie à la mer, arrive au bout de sa vie. Nous sommes tellement pris que je n'ai plus même le temps d'avancer mes recherches, qui sont toujours à leurs balbutiements : ce n'est pas avec ça que je deviendrai Professeur à la fin de l'année...

***

Alors qu'il ne nous reste plus qu'un semaine (une toute petite semaine) avant les examens, nous disposons enfin d'un dernier week-end (un tout petit week-end) tranquille.
Je m'apprête à sortir, pour que Coraya puisse prendre l'air. Et au moment même où les portes du Labo s'ouvrent, je percute quelqu'un (ce n'est qu'une fois de plus).
"-Eeeh !, protesté-je.
-Désolé !, s'excuse Caleb. Olivia, rien de cassé ?
-Non, c'est bon, réponds-je en me massant la tête. Qu'est-ce qui vous amène ?
-Cal', gros Bourrinos, laisse-moi passer !", fustige sa cousine.
Il se décale de l'embrasure de la porte, et Kaitlyn entre, souriante et rayonnante comme elle l'a rarement été.
"-Pour ça !", s'exclame-t-elle en brandissant un prospectus devant mon nez.
Je cligne des yeux, surprise, et me recule pour pouvoir lire.
"Le Concours de Photographie de Neuvartault", sans doute le nom de l'événement, est inscrit en lettres capitales. En dessous de celui-ci, on voit des images de la Forêt du même nom, et de Violette, qui doit en être l'organisatrice. Sont également indiquées les récompenses, à savoir le nouveau appareil au top des dernières technologies comme premier prix, qui a l'air de la faire rêver.
"-Et alors ?
-Le retour de la Marquise..., soupire Caleb.
-C'est ma dernière chance de capturer un Pokémon avant les examens. Vous l'aurez compris... le Plan deuxième version est lancé ! Et sans ces Cocotine dans les pattes ! Cette fois-ci, c'est la bonne !"

Après avoir récupéré un Sac un peu plus garni et prévenu mon oncle que je sortais (je ne suis pas une fugueuse !), je rejoins en vitesse mes amis, qui m'attendaient avec une patiente impatience.
Lorsque Caleb sort en premier, Kaitlyn me retient par le bras et me chuchote en aparté :
"-Moi, je me planquerai, à la recherche du cliché parfait. Caleb et toi, vous partirez pour rabattre des Pokémon vers moi. Ça marche ?
-C'est le Plan, je sais...
-Pour toi autant que pour moi !
-C'est-à-dire ?
-Bah, te retrouver toute seule dans la forêt avec mon cousin, c'est un bon moment pour...
-Eeeh !, la coupé-je avec véhémence, aussi rouge qu'un Écrapince.
-Qu'est-ce qu'il se passe ?, nous presse le concerné en s'immisçant dans la conservation.
-Rien !, répondons-nous en chœur.
-On arrive", ajouté-je en prenant la direction de la Route 4.

***

"-Kate, ralentis !, ordonne Caleb alors que nous trottons à plusieurs mètres derrière elle.
-On a même pas le temps de contempler le paysage !, renchéris-je.
-Je m'en fiche !, rétorque la blonde. J'ai jusqu'à onze heures pour m'inscrire, soit plus qu'une demie-heure ! Magnez-vous, sinon ça sera votre faute !
-C'est toi qui a voulu qu'on vienne !, objecte-t-il.
-Et c'est vous qui avez accepté !
-Parce qu'on est là pour le Plan (à ces mots, elle se retourne vers moi et m'adresse un clin d'œil entendu)... pour t'aider, je veux dire. Et là, regarde !, dis-je, le doigt pointé vers les champs de fleurs multicolores. Des Flabébé !
-Pff, ce sont des Pokémon de Fillette !, chipote-t-elle sans ralentir la cadence. Je suis une Photographe, moi ! Donc, je participe à ce Concours, c'est non négociable ! Avec ou sans vous ; avec ou sans Plan !"
Caleb et moi échangeons un regard désabusé, soupirons, mais continuons de la suivre. Quoi qu'on fasse, Kaitlyn restera Kaitlyn, peu importe le nombre de Pilule Talent qu'on pourra lui donner.
Nous passons devant une grande fontaine, ornée de sculptures d'Hypotrempe et Coquiperl, crachant de l'eau ; malgré ce magnifique spectacle aquatique, elle ne s'arrête pas. Au contraire, maintenant que Neuvartault est en vue, nous sommes obligés de courir pour ne pas nous faire distancer.
Elle sprinte dans les rues de la ville, et s'engouffre dans l'Arène à une Vitesse Extrême.
"-Bonjour... Monsieur... Guido..., commence-t-elle à bout de souffle.
-Notre amie voudrait prendre part au Concours, reprend son cousin.
-Pile à l'heure !, commente le guide d'Arène.
-J'allais justement lancer le top départ !, annonce une voix en surgissant d'une ouverture derrière une photographie de Papilusion.
-Violette ! C'est un honneur pour moi de vous rencontrer..., bredouille Kaitlyn.
-Ravie que tu t'intéresses à mon bébé ; allez, direction la Place Rosélia, histoire de faire un petit topo sur les règles !"

***

Tous les participants sont rassemblés autour de la petite fontaine, la Championne sur ses marches.
Elle lève la main, et aussitôt, le silence se fait. Kaitlyn est dans sa bulle, dans un état extrême de concentration. L'air est chargé de tension, de hâte, et c'est comme si une ébullition des esprits artistiques se faisait ressentir.
"-Salut !, déclare la Photographe professionnelles, un sourire amical éclairant son visage. Moi, c'est Violette, mais si vous êtes ici, c'est sûrement pas un mystère ! Et si vous êtes ici, c'est pour participer au Concours de Photographie de Neuvartault ! Yeah ! Dans votre objectif, la victoire ; dans votre pellicule, votre pépite ; dans l'éclat de votre flash, l'éclat de votre passion !
-Elle est géniale, commente notre amie.
-Les règles sont super simples, pas la peine d'avoir le Bourdon !, continue la jeune femme blonde. Il vous faut juste photographier un paysage, Pokémon, personne, bref, un truc bien classe dans les alentours ! C'est-à-dire, pas plus loin qu'Ilumis ou Quarellis ! Si vous enfreignez cette règle, vous serez disqualifiés ! Eh oui, mais mes pauvres Aspicots, le règlement, c'est le règlement ! De la même façon, vous avez jusqu'à seize heures pour déposer vos chefs-d'œuvre à Guido ! Soit... cinq heures à partir de maintenant ! Alors, à vos appareils photos, et que le meilleur gagne !"
Suite : Chapitre 32 : Le Concours de Photographie de Neuvartault (2)
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Sat 20 Jan 2018, 15:11

Un peu en retard, mais voilà la suite !
Chapitre 32 :
Chapitre 32 : Le Concours de Photographie de Neuvartault (2)

Comme tout à l'heure, nous courrons derrière Kaitlyn, qui avance à grandes enjambées en direction de la Forêt, malgré le fait qu'elle s'arrête plusieurs fois pour prendre des photos. Elle trace, aussi rapide qu'un Farfaduvet.
Nous lui servons même de modèle : alors que Caleb me montre une horde de Passerouge dans le ciel, elle se retourne, dégaine son appareil et fige ainsi l'instant. Le cliché est magnifique, là n'est pas la question : nous sommes tous les deux souriants, regardant l'azur, traversé par quelques nuages blancs. Mais, c'est aussi gênant pour moi. Même un Rototaupe verrait que... rien, bien sûr. Car il n'y a rien à voir. Je me ressaisis en secouant la tête. Absolument rien.
Enfin, nous atteignons l'orée du bois ; la blonde y pénètre, son ustensile à la main, sans même nous attendre. Forcément, nous accélérons encore pour ne pas la perdre dans ce labyrinthe naturel. C'est rendu plus ardu par le fait que nous devons repousser les feuillages qui nous fouettent le visage et éviter les hautes herbes, susceptibles d'abriter un Pokémon sauvage qui nous ralentirait considérablement.
Au bout d'un moment, nous arrivons à la rattraper. Kaitlyn s'est arrêtée au milieu d'un petit espace dénué de végétation et installe son matériel.
"-Hé bah, c'est pas trop tôt !, raille-t-elle en montant son outil sur un trépied.
-C'est toi qui nous a pas attendu !, corrige son cousin.
-Bien. Maintenant, c'est moi la chef, continue-t-elle sans tenir compte de sa remarque. "Marquise"... Pff ! Un truc de Gamine ! Le Plan peut commencer ! Allez, bougez-vous et dénichez-moi tout plein de sujets photogéniques ! Mais, dépêchez-vous ! Vous devriez déjà être partis ! Un peu de nerfs ! On dirait deux Limagma ! Cal', ça me surprend pas, mais Olivia, magne-toi ! Le Plan !"

***

Et nous voilà donc une fois de plus en train de remuer la forêt dans tous les sens pour lui envoyer des Pokémon à immortaliser.
"Marquise"... même si elle le conteste, ça lui va bien.
Trois Flamajou, deux Chenipan et huit Pikachu plus tard, Caleb et moi arpentons toujours les hautes herbes, Kaitlyn toujours insatisfaite de ses prises.
Il en a, de la patience ; moi aussi, d'ailleurs.
Mais, c'est notre amie, et nous sommes tous les deux conscients que si elle passe ses examens sans son propre partenaire, avec un de location, leur difficulté n'en sera que plus accrue. Et puis, ça lui fera plaisir de ne plus être la seule à devoir en emprunter à chaque fois ; les Cocotine ne la ratent jamais...
"-Ça va ?, demande Caleb.
-Oui, et toi ?, réponds-je, un peu surprise qu'il engage la discussion.
-Ouais. Pas trop stressée pour les exams ?
-Non, un peu, mais rien de catastrophique. Plus angoissée pour ce que viendra ensuite.
-C'est-à-dire ? Tu sais pas quoi faire après ?"
J'acquiesce, tandis qu'il me dévisage, l'ébauche d'un sourire flottant sur ses lèvres.
"-Bah, t'inquiète, me rassure-t-il. Tu vas bien finir par trouver ta voie...
-Je l'ai déjà, ma voie, précisé-je. Seulement... c'est juste que je sais pas sur quel chemin la suivre au mieux.
-Tu trouveras, m'assure-t-il après un silence. Olivia, même moi, j'y suis arrivé ! Ça viendra, j'en suis sûr !"
De nous trois, Caleb, c'est sûrement le plus attentionné. Entre moi qui pique une crise à chaque haut et bas, et Kaitlyn qui sort un sarcasme pour un oui ou pour un non, heureusement qu'il est là pour équilibrer le mélange.
"-Regarde ! Un Feuillajou !", chuchote-t-il.
On se tapit dans les fourrés, pour observer le petit Singeherbe, qui grignote une Baie Oran.
"-Si on le lui ramène en train de manger...
-Elle va être ravie", complété-je.
On envoie Coraya et Maximus, pour prendre le Pokémon Plante à revers, et le pousser doucement vers la zone où attend notre amie.
"-Coraya, Bulles d'O !, lui dis-je de façon tout juste audible.
-Maximus, toi aussi !", m'imite mon coéquipier.
Les deux attaques touchent leur cible, qui se décale, méfiante. Nous répétons plusieurs fois l'opération, et, au bout d'un moment, nous rejoignons le "camp de base" de la Marquise-photographe.
"-Bah, c'est pas trop tôt !, ronchonne celle-ci.
-Chuuuut !, fait-on en chœur.
-Mucuscule !"
Elle se recale aussitôt derrière son appareil photo, et mitraille son sujet. Malheureusement, il a remarqué notre conciliabule, et détale, oubliant son goûter.
"-Mucuscule de Mucuscule !, s'emporte-t-elle en pétant les Chrisapile.
-C'est reparti pour un tour...", bougonne le garçon.
Seulement, il n'a pas vu que le mode rafale ne s'est pas arrêté. Soudain, l'appareil nous sort un flash aussi crépitant et éblouissant qu'un Flash de Pharamp (de Méga-Pharamp, même).
Cela doit surprendre les Pokémon dans les arbres, puisqu'on voit leurs branches remuer dans tous les sens.
Une petite forme noire en tombe, et atterrit pile sur la tête de Kaitlyn.
"-Lépiiiiiiiii !, couine l'espèce de chenille.
-AAAAAAAAH !, hurle la blonde, aussi fort que son cousin quelques mois auparavant.
-Et après, on dit que c'est moi le trouillard !, se moque ce dernier. C'est pas la petite bête qui va manger la grosse, non plus.
-ENLEVEZ-MOI CE TRUC LÀ !
-Oui, oui."
Je prends tout mon temps pour prendre la pauvre bestiole apeurée dans mes bras. Ayant grandi un pied dans l'eau et l'autre dans les hautes herbes, j'en ai vu, des Larvibule, et je ne crains pas (plus) les Insectes. Contrairement à Kaitlyn, visiblement.
"-C'est quoi cette chose ?!, continue-t-elle de paniquer, malgré le fait que je le lui ai retirée.
-Un Lépidonille, répond Caleb, ravi de pouvoir faire son Monsieur je-sais-tout pour une fois.
-C'est ça qui évolue en Prismillon ?, s'étonne-t-elle.
-En effet, confirmé-je.
-C'est ça un des Pokémon de prédilection de Violette ?
-Entre autres."
Son regard vis-à-vis de la petite chenille change tout d'un coup. De dédaigneuse, elle devient presque attendrie.
Caleb me touche l'épaule et hoche la tête. On se comprend. La Plan. Le Plan de Kaitlyn, je veux dire. Le Plan est en phase terminale. Il ne faut surtout pas tout faire foirer maintenant. Je dépose le Lépidonille sauvage au sol, tandis que mon complice passe une Poké-Ball à sa cousine.
Sans ouvrir la bouche, sans dire un mot, le courant passe.
Elle s'agenouille et cogne la capsule contre la tête de la petite créature. Celle-ci se laisse aisément capturer, du fait qu'elle est déjà affaiblie de part sa chute de l'arbre.
Lorsque la Poké-Ball se fige après avoir remué trois fois, Kaitlyn se met à sauter dans tous les sens. Bien que les effusions d'affection ne soient pas spécialement son genre, elle nous sert tout de même dans ses bras. Puis, aussi soudainement qu'elle a commencé, elle se fige, soucieuse.
"-Photographie, Lépidonille... Photo... Graphie... C'est décidé ! Je te baptise Graphie !
-Graphie, c'est pas un nom !, s'amuse Caleb.
-On parle de Maximus ? Ou de Coraya ?", rétorque-t-elle amèrement.
Elle fait sortir sa nouvelle partenaire, et la porte à bout de bras.
Le soleil les illumine à travers les trouées de lumière, et se reflète dans les cheveux blonds de la jeune fille. Le sourire du Pokémon ; le sourire de la Dresseuse...
Je suis peut-être dénuée de tout sens artistique, mais je reconnais la magie de ce moment. Une capture. Une rencontre. Le début d'une aventure.
Alors, je ramasse l'appareil photo d'une main tremblante et immortalise la scène.

***

"-Mes petits Aspicots, les délibérations sont terminées !, annonce Violette. Nous avons analysé, décortiqué, et souvent contemplé vos prises ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le choix a été corsé ! Mais Guido et moi-même avons tranché, et l'heure est venue de remettre les prix aux gagnants !"
Kaitlyn trépigne d'impatience, son appareil photo dans une main et Graphie sur son épaule. Gagner serait la Baie Ceriz sur le Mont Couronné ; elle a déjà rencontré son Lépidonille, ce qui constitue une réussite en soi et la comble de bonheur.
"-Commençons avec la troisième place. Une photographie émouvante, démontrant le début du tissage des liens une jeune Dresseuse et son Pokémon... et également le début d'une carrière prometteuse pour cette jeune artiste ! J'ai nommé... Mademoiselle Kaitlyn !"
À partir de cet instant, on la perd. Totalement. Où est passé la vraie Kaitlyn sarcastique qui maltraite son cousin ? On dirait que sa jumelle angélique a pris possession de son corps.
Elle rejoint la Championne sur l'estrade, qui lui remet son prix, à savoir une paire de Rollers dernier cri. Ce n'est pas l'engin de ses rêves, mais une aura d'euphorie rayonne tout autour d'elle. D'autant plus que les autres vainqueurs sont des Photographes expérimentés.
Puis, elle s'entretient de longues minutes avec son idole, après quoi nous nous mettons en route pour ne pas rentrer trop tard. Car, demain est le dernier lundi avant les examens. À cette pensée, mon stress remonte d'un cran : vais-je y arriver ? Vais-je enfin parvenir à choisir le chemin que j'emprunterai ensuite ? Et que vont devenir mes amis ?
"-Je vais les atomiser, ces Cocotine !, jubile Kaitlyn, sur son petit nuage. Elles vont prendre cher ! Hâte de voir ça !"
Suite : Chapitre 33 : Ultimes révisions
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by solana5047 » Sat 20 Jan 2018, 15:53

Aurore_2021 wrote:
Sat 20 Jan 2018, 15:11
... qui maltraite son cousine ?
Caleb est une fille ?!
bref , j'attendait la deuxième partie avant de donner un avis (peut constructif comme a mon habitude^^")
je ne pensait pas a un lépidonille comme premier pokémon pour notre petite blonde et ses sarcasmes :p
et je me demande aussi quel serons les motif de ses ailes de prismillon
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Evolimiqui » Sat 20 Jan 2018, 15:59

solana5047 wrote:
Sat 20 Jan 2018, 15:53
Aurore_2021 wrote:
Sat 20 Jan 2018, 15:11
... qui maltraite son cousine ?
Caleb est une fille ?!
Tiens, ça me rappelle quelqu'un qui parlait de son copine, sur Showdown. :ouch:
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Sat 20 Jan 2018, 16:01

Oupsi oups faute de frappe :ouch:
Je corrige tout de suite !
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Fri 26 Jan 2018, 20:01

(Oupsi oups pour le double-post ^^)
De retour pour la suite ! J'ai mis plus de temps que prévu, mais ce chapitre est quasiment deux fois plus long que les précédents, et je n'ai pas voulu le couper, vu que ça n'aurait pas été logique ! Bref, le voilà !

Chapitre 33 :
Chapitre 33 : Ultimes révisions

Ce fameux lundi, c'est d'une marche fébrile que je me mets en route pour l'École. Ce dernier lundi, je me corrige. Ce lundi, c'est le dernier lundi de cours. Certes, il restera mardi, mercredi et jeudi avant les examens, mais ce jour marque en quelque sort le début de la fin. Où serais-je dans une semaine ? Que ferais-je ? Tellement de questions qui restent en suspens...
Parrain. J'imagine ce que Parrain ferait à ma place. J'ai presque l'impression d'entendre sa voix dans ma tête.
"Hey ! Liv' ! Relaaaax ! T'as une semaine, c'est tranquiiiiiiille ! Pour l'instant, profite du moment présent avec tes amis ! Je vais pas criser si tu restes plus longtemps avec l'autre type au nom d'arbre ! Et ton avenir va pas s'envoler non plus ! Amuse-toi !"
Oui. C'est exactement ça. C'est exactement ce qu'il dirait s'il était là. Je décide de suivre "ses" conseils. Ils constituent la la meilleure solution que j'ai trouvée. Et que je puisse trouver.
En franchissant le portail de l'École, je souris. Je souris en les voyant. Je souris en voyant (entendant, surtout) Kaitlyn, sur ses Rollers, traiter Caleb de tous les noms. Je souris en voyant Caleb tenter de maintenir Kaitlyn debout (scène qui m'aurait remplie de jalousie si je n'avais pas eu connaissance de leurs liens familiaux). Je souris en voyant tous les autres : Amélie, Selena, Artémis, Lukas, Cloé, Jackson... Oui. C'est exactement ça.
"Profite du moment présent avec tes amis"... C'est la meilleure chose à faire. C'est toujours la meilleure chose à faire.

***

"-Très bien, commence Melle Palonia quand nous sommes tous rassemblés dans la cour intérieure. Comme vous le savez tous, du moins je l'espère, vendredi, auront lieu vos examens finaux. Ils marqueront la fond de l'année et l'aboutissement de vos efforts. Les épreuves seront divisées en deux parties : le matin, une étape écrite et théorique, et l'après-midi, un test pratique contre un inspecteur. L'échec n'est pas une possibilité ; cela signifierait que j'ai mal fait mon travail. Et je ne fais jamais mal mon travail, puisque jusqu'ici, tous mes Élèves ont brillamment réussi. Alors, ne me décevez pas et faites honneur à la réputation de notre École. Pour ce faire, cette semaine, les leçons prendront la forme de révisions intensives. Aujourd'hui, nous reverrons les combats, et demain la culture. Les deux jours suivants, vous choisirez vous-mêmes votre atelier en fonction de vos points faibles. Très bien. Comme d'habitude, faisons une démonstration. Olivia, approche, veux-tu. Selena, tu seras son adversaire. Les filles, c'est quand vous voulez."
Je m'avance sur le terrain ; la brune prend place en sautillant.
"-Krokfeu, viens on va mettre la pâtée à Olivia !, s'écrie-t-elle.
-N'y compte pas trop ! Coraya, go !", répliqué-je.
Je comprends le jeu de mots de Selena en voyant son Pokémon : un chien noir, au museau et ventre rouge. Un Malosse.
"Chien", "pâtée"... mais où va-t-elle chercher ses blagues ? Réponse : loin. Voire très loin.
"-On va commencer ! Coraya, Bulles d'O !
-Krokfeu, Flammèche !"
Mon Corayon ouvre la bouche et envoie une multitude de sphères aquatiques, tandis qu'une boule de feu sort de la gueule de Malosse. Se produit alors une chose totalement inattendue.
L'attaque Eau, qui devrait normalement avoir l'avantage sur la capacité Feu, est arrêtée par cette dernière. Elle touche Coraya de plein fouet, malgré les affinités de types qui jouent pourtant en sa faveur.
"-Olivia ! La météo !", me sermonne la professeure.
Je lève la tête vers le ciel et constate, qu'en effet, le soleil brille au Zénith. De plus, c'est complètement normal, vu que nous sommes au mois de juin. Si je ne peux pas atteindre Krokfeu par l'eau, reste toujours l'option des roches.
"-Coraya, tout va bien ?
-Coraaa ! Coraaa !, s'égosille-t-elle pour me montrer qu'elle peut continuer.
-Dans ce cas, lance Pouvoir Antique !
-Attaque Crocs Feu !", s'exclame Selena en sautant.
Coraya invoque les pierres fossilisées et les projette sur son adversaire. Ce dernier ne peut les éviter, mais malgré les dégâts subis, il continue sur sa lancée, saute et attrape Coraya par une de ses excroissances. Je souris en repensant à toutes les fois où nous avons été dans cette situation.
"-Et maintenant... envoie-le valser !
-De quoi ? J'préfère la salsa, moi !", me taquine ma camarade.
Comme lors des combats précédents, Coraya se met à tourner rapidement sur elle-même, jusqu'à ce que Krokfeu lâche prise et atterrisse un peu plus loin, le museau dans la poussière.
Seulement, à l'endroit où les mâchoires serraient leur emprise, demeure une petite marque rougeoyante. C'est une brûlure. Il va falloir que je termine le combat rapidement et efficacement, car en plus de subir des dégâts, ses attaques vont petit à petit perdre en puissance. Je décide de réitérer ma précédente attaque car une Charge ne suffira pas, et un Soin aurait été bien utile, mais n'aurait fait que rallonger la durée de l'affrontement.
"-On y est presque ! Coraya, utilise encore une fois Pouvoir Antique et donne tout ce que tu as !, l'encouragé-je.
-Mon petit Krokfeu tient bon !, minaude Selena. Repousse l'attaque avec Hurlement !"
Le chien aboie aussi fort que lui permettent ses cordes vocales, tandis que mon Corayon envoie à nouveau les roches. Celles-ci rencontrent "le mur" formé par le cri. S'engage alors une lutte acharnée : Coraya tente de contrôler son attaque pour qu'elle ne se retourne pas contre elle ; Krokfeu ne diminue pas le volume de son Hurlement et petit à petit, il gagne même du terrain.
Ma partenaire grimace, affaiblie par son altération de statut et, au prix d'un ultime effort, parvient à projeter la moitié des rocs sur son adversaire. L'autre moitié lui est renvoyée.
Les deux Pokémon subissent l'impact exactement en même temps, avant de s'écrouler, toujours synchrones.
"-Qui fait la conclusion de l'arbitre ?, interroge l'institutrice.
-Les deux Pokémon ne sont plus capables de se battre, c'est donc un match nul, conclut Laurent.
-Très bien, merci. Olivia, Selena, beau combat. Il aura servi également de rappel quant à la météo et aux altérations de statut. Allez à l'infirmerie pour que les combattants puissent se rétablir ; ça sera ensuite à vous de faire les arbitres. Les autres, on ne perd pas de temps ! Au travail !"

***

Une fois que nous avons confié nos Pokémon aux bons soins de l'infirmière, nous rejoignons nos amis, qui sont tous agglutinés les uns aux autres, formant ainsi une grande ronde.
Je me faufile jusqu'à Caleb, et comme il ne s'aperçoit pas tout de suite de ma présence, je lui pince le bras.
"-AÏE !, s'écrie-t-il. Ça va pas la tête ! Oh, Olivia !... Je voulais dire... Qu'est-ce qu'il y a ?
-C'est justement ça ma question : il se passe quoi ?
-Le règlement de comptes de la Marquise...", soupire-t-il.
En effet, au centre du cercle, se trouvent Kaitlyn et Rebecca. Cette dernière a, comme à son habitude, une attitude arrogante et hautaine, tandis que chez notre amie, tout respire la colère. Voire la hargne. Heureusement qu'elles tiennent leur Poké-Ball à la main, sinon j'aurais parié qu'elles allaient lancer l'attaque Baston. Les garçons sont réputés plus chahuteurs, mais ce n'est rien comparé aux filles qui, entre elles, sont de véritables pestes ; c'est sûrement cliché, mais la preuve se tient juste devant nos yeux.
"-Alors, comme ça, on n'a plus besoin de se cacher derrière les jupons de Palonia ?, crache la rousse.
-Je n'en aurais pas eu besoin si une certaine Cocotine ne s'était pas emparée du Pokémon que je pourchassais, rétorque Kaitlyn sur le même ton.
-Oh, tu parles de Gloss ? Je l'ai simplement trouvé par terre et...
-Espèce de sale...
-Oh ! Tu n'oserais pas ?, s'insurge Rebecca, faussement outrée.
-Tu sais ce qu'on va faire ? On va régler ça par un combat !
-Si tu y tiens tant, mais prépare toi à perdre !
-N'y compte pas trop !
-Je vais faire l'arbitre", m'interposé-je, au cas où les choses dégénèrent (les connaissant, ça pourrait partir loin, très loin).
Malgré les regards désapprobateurs presque désespérés Caleb, je m'avance, sépare les deux Mangrifs-Séviper et éloigne un peu l'attroupement.
"-Le combat opposera Rebecca à Kaitlyn, reprends-je, sûre de moi comme je l'ai rarement été. Un seul Pokémon est autorisé, n'en venez pas aux mains, non plus. Celui mettant hors combat l'autre sera déclaré vainqueur. Je précise que les combattants combattent, l'arbitre arbitre. Allez-y !
-Graphie, viens m'aider à la remettre à sa place !, s'exclame l'apprentie Photographe.
-Graphie, c'est quoi ce nom ?, se moque l'autre. Gloss, vas-y !
-Gloss, c'est pas vraiment mieux..."
Le Fouinette et le Lépidonille se font face, prêts à en découdre. Même si les affinités ne joueront ni à la faveur ni à la défaveur des Dresseuses, un grand contraste de taille est flagrant. En effet, la petite fouine est quasiment trois fois plus grande que la minuscule chenille. Ce qui signifie que la moindre attaque pourra lui être fatale ; Kaitlyn devra faire preuve d'ingéniosité pour contrer ce désavantage de taille (sans mauvais jeux de mots). En tant qu'arbitre, je dois rester impartiale et ne pas l'encourager, mais je sais qu'elle s'en sortira. Tout du moins, je l'espère.
"-Gloss, apprends leur les bonnes manières ! Griffe !
-Graphie, esquive !", rétorque Kaitlyn, avec un calme olympien.
Le Fouinette se jette sur l'Insecte, la patte levée dans le but de l'abattre. Jusqu'au dernier moment, le Lépidonille ne bronche pas. Jusqu'au dernier moment, je dis bien. Car au dernier moment, lorsque la griffe effleure à peine chenille, celle-ci saute et grimpe sur son adversaire. Elle se faufile jusqu'à l'arrière de la tête du Pokémon, tandis que sa Dresseuse s'écrie :
"-Et maintenant, Sécrétion !"
Graphie crache de la soie en plein dans les yeux de Gloss, qui aussitôt, commence à gesticuler et à se débattre dans tous les sens. Le Pokémon de mon amie tente de s'accrocher à son pelage, mais finit par lâcher et chute sur le sol, sur une hauteur équivalente à sa taille. La stratégie partait d'une bonne idée, mais Kaitlyn n'avait pas pris en compte les débats collatéraux ; c'est vraiment dommage.
Alors que la chenille gît toujours à terre et entreprend difficilement de se relever, Rebecca profite de son instant de faiblesse.
"-Gloss, achève-le !
-LA !, corrige la blonde.
-Centrifugifle !, reprend-elle.
-Graphie, esquive !"
Malheureusement, cette dernière n'a pas même le temps de remuer une antenne qu'elle se prend la queue de la belette et est projetée à l'opposé du terrain, s'écroulant contre le sol. Je crains de ce que je vais devoir prononcer, mais les résultats sont bien là...
"-Graphie, relève-toi, s'il te plaît...", supplie Kaitlyn.
Ne voulant pas décevoir sa Dresseuse pour leur premier combat, l'insecte puise courageusement dans ses dernières forces, et se relève avec peine ; malgré tout, ça m'étonnerait qu'elle continue d'encaisser de telles attaques, vu tous les dégâts infligés et comment elle tremble sur ses pattes. Elle ne tient néanmoins pas debout bien longtemps. Mais, elle n'abandonne pas. Alors que tout semble perdu, Graphie se met à luire d'une lumière cristalline, qui l'enveloppe complètement. À la manière d'un cocon. Le phénomène ressemble étrangement à une Méga-Évolution, sauf que je sais que ce n'en est pas une. Mais oui, bien sûr ! Le déclic se fait dans mon esprit ; le calme revient sur le terrain.
Graphie arbore désormais une nouvelle apparence. De petite chenille apeurée, Graphie est devenue une sorte de chrysalide, dont la fourrure est piquetée de petites écailles ; seule sa tête en dépasse, d'un air blasé qui correspond assez bien à sa Dresseuse. Graphie a évolué. Graphie a évolué en Pérégrain.
Rebecca est complètement prise au dépourvu, et cette fois-ci, c'est au tour de Kaitlyn d'en profiter.
"-Tout n'est pas perdu, je suis fière de toi ! Utilise Charge !"
La capacité ressemble davantage à un Coup d'Boule. Bien que le désavantage de talle ne soit pas réduit, les masses se sont équilibrées, ce qui permet au Pokémon fraîchement évolué d'envoyer son adversaire valdinguer hors du terrain.
J'essaie tant bien que mal de conserver ma neutralité, mais la victoire est si proche. Un... le Fouinette remue sa queue. Deux... il (elle) ne se relève pas. Trois... est-ce de la flemme ou arrive-t-il au bout de ses forces ?
"Et puis, zut !", pensé-je.
Si Margot était à ma place, elle ne se gênerait pas pour annoncer la victoire de son amie, alors je ne vois pourquoi je fais des manières.
"-Gloss est dans l'incapacité de poursuivre, c'est donc Kaitlyn qui a gagné !
-Mais non ! Relève-toi, boule de poils !, rage Rebecca.
-Et toc, et re-toc, et re-ra-ta-toc ! La prochaine fois, tu la fermes et tu me cherches pas. La Marquise, l'imbattable !", fanfaronne celle-ci, oubliant les règles élémentaires du fair-play.

***

Le reste de la journée se déroule de la meilleure des façons possibles. J'orchestre d'autres matches, qui se passent nettement mieux que le précédent, avec nettement plus de bonne humeur. Notre Marquise préférée est toute heureuse d'avoir remis l'autre cruche de Cocotine à sa place, c'est-à-dire "loin d'elle". Peut-être même un peu trop. Mais d'un autre côté, ça fait plaisir de l'avoir vue prendre sa revanche. Pour une fois, elle ne se défoule pas sur Caleb. Après la fin des cours, nous rentrons tous les trois. Comme toujours. Lundi est terminé. J-3 avant les examens.

***

Lorsque j'arrive au Laboratoire, dans la salle d'attente, je tombe sur deux jeunes personnes, une fille et un garçon (que je ne percute pas, par je ne sais quel miracle). Ils ont l'air d'avoir approximativement mon âge, peut-être un peu plus. Tous deux sont habillés d'un costume blanc, la fille porte un nœud rouge et son compagnon une cravate bleue. Malgré leurs différences, c'est-à-dire qu'elle a la peau mat et les cheveux violets coupés au carré et qu'il est blond, ils ont l'air proches et étrangement complices. Complémentaires, comme la gauche l'est de la droite.
"-Excuse-moi, tu n'aurais pas vu le Professeur Platane ?, demande-t-il.
-Si..., commencé-je.
-Espèce de malotru !, le réprimande-t-elle. Tu ne t'es même pas présenté ! Moi, c'est Sina, un prénom aussi charmant que mon minois !
-Je m'appelle Dexio, se reprend celui-ci. Bref, je me répète mais...
-Oui, je sais où il est. Vous le trouverez dans son bureau...
-Super, merci !, s'exclame Sina en s'élançant vers l'ascenseur.
-Je dois le voir aussi, je vous accompagne."

***

"-Olivia ! Tu as ramené également Sina et Dexio, bien, bien !, applaudit mon oncle.
-Vous vous connaissez ?, s'étonne cette dernière.
-Et comment, c'est ma nièce ! Mais, passons aux choses sérieuses. Olivia, tu as des devoirs ?
-Non.
-Alors, regarde et apprends ! (Puis, il se retourne vers nous deux invités, que je reconnais alors : ce sont les deux enfants avec lesquels il parlait le jour de mon arrivée, à l'aéroport) Les enfants ! Vous avez été choisis, que dis-je ?, sélectionnés parmi tant d'autres pour recevoir un Pokémon ! Les pionniers de mon projet d'en confier un à chaque petit Kalosais désireux de partir en voyage ! Les enfants... l'heure est venue de faire à votre tour un choix ! Votre futur partenaire se trouve dans cette boîte ! Mais, vous avez déjà été briefés à ce sujet, alors je ne doute pas que vous vous soyiez déjà décidés !"
Il se dirige vers son bureau, et sort un petit étui bleu d'un tiroir. Celui-ci contient trois Poké-Ball ; après mûres réflexions, Sina prend celle de gauche, tandis que Dexio opte pour celle de droite.
"-Feunnec, le Pokémon Feu et Grenousse, le Pokémon Eau ! De très bon choix !, valide Tonton.
-Et pour qui sera le dernier ?, m'enquis-je.
-Il a pas pu venir, précise la fille en secouant la tête.
-Il passera un autre jour, alors. Les enfants ! Le premier pas est fait ! Le premier pas vers l'aventure ! Ne manque plus que... le Pokédex ! Qui enregistre automatiquement les Pokémon qui vous croisez, c'est une merveille d'innovation ! Parcourez Kalos, et complétez-le ! Faites avancer mes recherches ! Faites avancer la science !"
C'est alors que je le remarque. L'éclat dans leurs yeux. L'éclat dans les yeux du Professeur, passionné par son métier. L'éclat dans les yeux des nouveaux Dresseurs, tout excités à l'idée de débuter leur voyage. Cet éclat qui brille dans les yeux de Parrain. Cet éclat qui a brillé dans mes yeux, j'en suis sûre, le jour où j'ai reçu officiellement Coraya. Cet éclat qui brillera, un jour, à nouveau. Alors, je comprends. Je sais. Je sais que, peu importe les chemins que j'emprunterai, je retomberai toujours sur elle. Ma voie. Ma vocation. Mon rêve.
Suite : Chapitre 34 : Examens
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Vaporeon » Fri 26 Jan 2018, 20:49

Fiche Pokédex de Aurore_2021. Talent : Pression. "Cette Poképédienne fait monter le stress et engendre l'anxiété de ses lecteurs, avant que ceux-ci ne réalisent que la véritable révélation ne se situe pas dans ce chapitre."
Plus sérieusement, c'est toujours aussi excellent, toujours aussi prenant. On attend la suite avec impatience. On imagine bien le Pérégrain, les yeux mi-clos, observant le Fouinette K.O. d'un air blasé tandis que sa dresseuse lance un regard triomphant.
2011 : Pokémon classe et surpuissant, je vis renfermé au fond d'un château antique oublié et possède mon propre arc scénaristique post-game.
2018 : Faire évoluer Pyronille.

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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Tue 30 Jan 2018, 20:45

Merci ^^ Suite que voilà !
Vous comprendrez quand vous lirez, enfin normalement, mais je voulais tout mettre dans le même chapitre, ça faisait (très, trop) long, donc j'ai coupé. J'ai quasiment terminé le suivant, donc en théorie, l'attente ne sera pas très très longue !
Bref, bonne lecture ^^

Chapitre 34 :
Chapitre 34 : Examens

La semaine passe à une vitesse incroyable. C'est à se demander s'il n'est pas arrivé quelque chose à Dialga, le Pokémon légendaire maître du temps. Comme prévu, le mardi, nous sommes retournés à nos vieilles habitudes de cours magistraux, tandis que les deux jours suivants, nous avons géré nous-mêmes nos révisions. Dans un souci de polyvalence, je passe une journée entre les livres d'histoire, et l'autre à multiplier les combats. Quel que fut notre choix, Melle Palonia avait toujours un mot gentil, pour nous rappeler la pression pesant sur nos épaules, voire l'alourdir encore plus.
Le jeudi soir, Tonton a beau m'assurer que j'en suis capable et que "je vais gérer" à la manière de Parrain, je préfère réviser jusqu'à la dernière minute. Le sommeil ne vient pas. Alors, j'en profite et poursuis jusqu'à une heure avancée de la nuit. Lorsque j'arrive à me réciter mes leçons en fermant les yeux, je m'accorde une petite pause. Pause qui se transformera en un petit somme, vu l'état de fatigue dans lequel je suis...

***

Je me réveille en catastrophe. Il est sept heures et demie. Les examens commencent à huit heures. Pas besoin d'avoir un Q.I. d'Alakazam pour comprendre que je suis mal. Non, que je suis très mal.
Complètement paniquée, je me lève, et me dépêche de m'habiller. Je tremble de tous mes membres ; ce n'est pas le jour d'arriver en retard ! Le seul où ça arrive, il a fallu que ça soit aujourd'hui !
D'un autre côté, je n'ai pas fait grand chose pour l'éviter : j'ai passé ma nuit à m'assoupir, puis à émerger de ce pseudo-sommeil en stress total. Ce qui fait que j'ai dû dormir quatre heures, tout au plus. Manquant de temps, je décide de faire l'impasse sur ma coiffure, malgré ma tignasse de cheveux bruns ressemblant à un véritable Saquedeneu. Ça n'aura pas d'impact sur ma réussite, alors je m'en fiche. En revanche, je n'oublie pas mon Sac, ni ma Carte de Dresseur (indispensable pour le contrôle d'identité). Je descends les escaliers comme une Tornade et traverse le bureau de mon oncle en Vent Violent.
"-Alola-j'y-vais-je-suis-à-la-bourre-à-ce-soir !", lui crié-je en m'engouffrant dans l'ascenseur.
Ce dernier est une antiquité, mais au moins, la descente se fait plus rapidement que la montée.
Je salue Laureen d'un signe de la main, avant de sortir en trombe du Labo.
Mes pieds volent sur l'asphalte, pendant que je brasse une énième fois mes leçons dans ma tête.
Après quelques minutes de course effrénée, l'École est enfin en vue. Je franchis le portail au moment même où la cloche sonne. Tous mes camarades ont déjà dû monter en classe, puisque je ne les vois pas dans la cour.
Toujours avec l'allure d'un Doduo utilisant Hâte, je monte quatre à quatre les marches et entre dans la classe en freinant de justesse. Pour ne pas percuter Caleb qui déposait son Sac au pied du tableau.
"-Olivia !, constate-t-il, son visage à cinq centimètres du mien. On a cru que tu viendrais pas ! Heureusement, t'es là !
-Ah, euh, oui, bredouillé-je en m'éloignant, cramoisie. Je suis juste en retard. Les tables sont décalées ?
-Ouah, quel sens de l'observation, raille notre voisine de devant. Espérons que les questions seront un peu moins compliquées, sinon j'en connais qui sont mal barrés !
-Ils veulent qu'on soit un par table. Mais t'inquiète !, ajoute le garçon en me bousculant amicalement. Je serai jamais loin !"
Je lui réponds par un (très, trop) grand sourire, après quoi je m'installe et commence à sortir mes affaires. Je prends simplement quelques stylos et la Scuba Ball de Coraya, que je pose sur le coin de la table. Pour éviter toute tentative de tricherie, les feuilles sur lesquelles nous composerons seront fournies par la professeure.
Une fois que je suis prête, j'inspire profondément. Et j'expire. Et je me "relaaaaaxe". Et j'essaie de rester "tranquiiiiiiille". Parce que moi, la "petite Liv'", "je vais gérer". Parce que "j'en suis capable".
"-C'est pas la peine de te mettre dans des états comme ça ! Tu vas y arriver... non, on va y arriver, hein ?", me rassure Caleb en se penchant pour me toucher le bras.
Il me regarde de ses grands yeux verts, un sourire flottant sur ses lèvres. J'ai beau ne pas me croire, moi, je le crois, lui.
J'acquiesce vigoureusement. Oui, ça va bien se passer. J'ai travaillé dur toute l'année, alors il n'y a aucune raison que j'échoue maintenant.
"-L'épreuve écrite va débuter, annonce Melle Palonia d'une voix claire et forte. Tout bavardage ou prêt de matériel sera dorénavant considéré comme une fraude et puni d'une disqualification. Dans le même temps que la distribution des copies, je contrôlerai également vos papiers. Vous avez trois heures. Bonne chance."
Caleb m'encourage d'un hochement de tête, tandis que Kaitlyn se retourne et nous adresse un rapide clin d'œil. Il n'y a aucune raison que ça se passe mal, après tout.
L'institutrice vérifie ma pièce d'identité et me donne le sujet. J'entame aussitôt sa lecture dans son ensemble ; hors de question d'être aussi en retard que ce matin. J'attache également mes cheveux, afin qu'ils ne me gênent pas. Il y a environ cinq pages de questions rédigées, et cinq autres de QCM. Je lis le premier exercice : "Expliquez le lien existant entre Mew et Arceus. Justifiez, débattez, et concluez."
Le souvenir fugitif d'une nuit de novembre, d'un écran d'ordinateur bouillant et d'une Poké-encyclopédie participative me revient en mémoire. J'esquisse un sourire et commence à rédiger...

***

"-C'était pas trop difficile, finalement !, m'exclamé-je en m'étirant, heureuse de pouvoir enfin sortir de la salle d'examens. Juste, vous avez mis quoi à la question dix-sept ? C'est le Type Plante ou Insecte qui est efficace contre le Ténèbres ?
-Olivia, tu vas quand même pas nous refaire tout le truc maintenant qu'on l'a terminé. T'avais qu'à mieux écouter au début de l'année, quand on a fait le jeu, rétorque Kaitlyn.
-J'ai mis le Type Combat, ajoute Amélie, son Sonistrelle sur l'épaule.
-Mais c'est pas terminé !, chipote Caleb. Il reste encore le match.
-Rho, c'est bon, ça va. Vous faites bien la paire, tous les deux, toujours à râler pour rien...
-On en reparlera quand on aura battu tous les Champions d'Arène de Kalos et que toi, tu seras toujours en train de courir après une victoire à un concours de photo !", réplique-t-il.
Je suis légèrement désappointée par ses propos : par "on", sous-entendait-il "nous" ? Lui et moi ? Et Kaitlyn ? Tous les trois en voyage dans Kalos ? Je me surprends à rêver : ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée...

***

Nous déjeunons tous ensemble, sur une grande table. Le repas du jour est frites, ce qui met tout le monde d'accord. La bonne ambiance règne, même si une petite tension est présente quant à la suite des événements.
Bien qu'un peu timide, Emma et Maël se sont joints à la bande ; les Cocotine sont assises à mon opposé et affichent leur habituelle mine supérieure et hautaine, malgré les interventions de Selena la petite folle pour les décoincer.
Lorsque nous ressortons de la cantine, la panse bien remplie, nous n'avons cependant pas le temps de souffler plus. La voix du directeur s'élève, depuis les haut-parleurs.
"-Chers Élèves de huitième année, vous êtes attendus dans la cour intérieure afin de procéder à vos tests pratiques. Plus de détails sur leur déroule vous seront donnés sur place. En vous adressant tous mes vœux de réussite.
-C'est partiiiiiii !, s'exclame Selena en faisant demi-tour.
-Quand faut y aller, faut y aller, soupire Cloé.
-Je suis sûr que tu vas être trop au top avec Tropotop, la rassure Jackson en passant un bras autour de ses épaules.
-C'est un pudding bien lourd... de mots doux à chaque phrase..., chantonne Kaitlyn, ce qui lui vaut des regards noirs de chacun.
-Si c'est comme ce matin..., commence Artémis, pragmatique.
-..., il n'y a aucune raison de s'en faire, complète son copain.
-On va y arriver, murmure Emma.
-Tous ensemble !", renchérit Maël.
Quant au trio de garçons et aux Cocotine, ils se contentent de maugréer à l'écart, se retenant de faire une remarque désobligeante.
Après la petite séance d'encouragements, nous retournons donc à l'endroit demandé. La secrétaire nous y attend, et nous explique les consignes.
Lorsque nous serons appelés, nous devrons nous lever et la suivre jusqu'à la pièce où nous combattrons. Puis, elle nous ramènera dans la cour de récréation, pour ne pas révéler l'identité de l'examinateur et nous faire patienter pendant le passage de nos camarades. En attendant, nous nous asseyons sur les bancs, nos Pokémon eux aussi pour la plupart anxieux, sur les genoux.
Amélie est la première à être appelée. Elle se lève dignement et suis la femme rondelette d'une démarche sûre d'elle.
Je jette un coup d'œil à mes complices : Maximus n'en mène pas large et Caleb n'a pas l'air plus préoccupé que ça. Quant à Kaitlyn et Graphie, les yeux mi-clos, elles affichent leur habituel air blasé. Ma petite Coraya est un peu tendue, mais je la sens toujours guillerette, signe que tout va bien.
Voyant bien que je suis sur le point de craquer, Caleb tend sa main vers la mienne (à cet instant, c'est comme si un Entei naissait dans ma poitrine), mais au même moment, la secrétaire revient et lui fait signe de la suivre. Il m'adresse un petit clin d'œil, avant de s'engouffrer dans le bâtiment.
"-Ouh, ouh !, s'ecrie Kaitlyn, suspicieuse (convaincue, surtout).
-La ferme", rétorqué-je, mes émotions exacerbées par le stress qui monte de seconde en seconde.
Nous attendons encore une dizaine de minutes. La secrétaire revient et emmène Cloé. Cette fois-ci, elle met plus de temps à nous rejoindre ; la suivante est Kaitlyn. Je lui marmonne un "bon courage", auquel elle me répond par un "rho, c'est bon, ça va". L'opération se répète ; Simon, Tristan, Matthieu, Emma et Jackson partent à leur tour.
Puis, vient le mien. Lorsque la dame énonce mon nom, je me lève, aussi tendue qu'un Froussardine sans son banc. Je réajuste le col de ma chemise et tire sur ma jupe, avant de lui emboîter le pas. La panique est désormais totale.
"-Cora, corayon !", fait ma fidèle partenaire, perchée sur ma tête.
Si je n'ai pas le droit d'échouer pour moi, c'est encore plus vrai pour elle. Car après tout, la moitié du travail repose sur ses petites branches de corail.
Si mon avenir se joue aujourd'hui, le sien également.
Sera-t-elle le Chinchidou d'un nouveau Professeur Keteleeria ? Ou, au contraire, sera-t-elle le pauvre Pokémon de départ d'un Dresseur condamné à perdre toutes les Ligues ?
Mais, je vais le faire. Nous allons le faire. Nous allons gérer toutes les deux, comme nous le faisons depuis toujours.
J'essaie de ralentir ma respiration et les battements effrénés de mon cœur. Oui, après tout, il n'y a aucune raison que cela se passe mal.
"-Je te laisse ici. Bonne chance !"
J'ouvre la porte de la classe d'une main tremblante, et entre dans la pièce. Toutes les tables ont été poussées contre le mur, de la même manière que les chaises, afin de laisser un espace suffisant.
"-Très bien. Olivia, es-tu prête ? Commençons", annonce Melle Palonia, une Poké-Ball dans chaque main.
Suite : Chapitre 35 : Le Test
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Vaporeon » Tue 30 Jan 2018, 21:22

Mais tu ne peux pas finir le chapitre comme ça !
C'est comme si quelqu'un décidait soudainement de révéler que
La suite !
Et sinon c'est toujours très bien ! Même si Caleb commence à prendre beaucoup d'importance... Double révélation au prochain ?
2011 : Pokémon classe et surpuissant, je vis renfermé au fond d'un château antique oublié et possède mon propre arc scénaristique post-game.
2018 : Faire évoluer Pyronille.

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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Aurore_2021 » Wed 31 Jan 2018, 07:11

Vaporeon wrote:
Tue 30 Jan 2018, 21:22
Mais tu ne peux pas finir le chapitre comme ça !
C'est comme si quelqu'un décidait soudainement de révéler que
La suite !
Et sinon c'est toujours très bien ! Même si Caleb commence à prendre beaucoup d'importance... Double révélation au prochain ?
Ahah, merci ! J'essaie d'ajouter un peu de suspens comme je peux ^^
Je suis désolée par rapport à Caleb, mais je suis une fifille, je vais essayer de pas partir dans un truc trop guimauve, vu que finalement, j'aime bien quand Kaitlyn casse Olivia dans son délire...
Les révélations, c'est pas pour tout de suite, par rapport à lui ou à bah à l'autre truc, même si
Ahah, non moi aussi je peux le faire ;)
Pas dans chapitre, mais celui d'après, ça bouuuuuuuge... un peu.
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Re: [FanFic] : 4 Dresseurs, 4 rêves

Post by Vaporeon » Wed 31 Jan 2018, 14:21

Aurore_2021 wrote:
Wed 31 Jan 2018, 07:11
Je suis désolée par rapport à Caleb, mais je suis une fifille, je vais essayer de pas partir dans un truc trop guimauve, vu que finalement, j'aime bien quand Kaitlyn casse Olivia dans son délire...
Ah ! Mais ce n'est pas du tout ce que je voulais dire ! D'accord, c'est un peu guimauve, mais c'est ta fic', tu en fais ce que tu veux niveau scénario, pas besoin de changer parce que certains lecteurs sont lourds ne sont pas plus fans que cela de cet aspect ! C'est à toi de t'éclater en écrivant, avant tout ! Et puis, ça reste raisonnable, ce n'est pas comme si la trame principale était complètement laissée de côté.
Non, ce que je voulais dire, c'est si il y allait avoir des révélations du point de vue romance et scolaire combinées au chapitre suivant, vu comment s'enchaînent les évènements. Désolé pour la mésentente ^^"
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