Fanfic Pokémon Le professeur Euphorbe ou personne.

[Méga-Z]

Voilà quelque chose qu’on ne voit pas tous les jours dans notre famille d’Alola. Le professeur Euphorbe, toujours si souriant, toujours si énergique, pleine d’inspirations et d’espoirs, il incarnait un homme idéal que l’on voudrait ressembler. Les adultes en général disent beaucoup de biens de lui, les enfants, quant à eux, sont en admiration total, particulièrement notre cher Sacha Ketchum qui vit avec lui maintenant depuis un bon moment et à commencer par le connaître par cœur. Le jeune dresseur remarque bien qu’il y ait quelque chose, son cher professeur semble avoir perdu ce qu’il y avait de plus admirable chez lui : son sourire, sa motivation, son énergie même. Pourtant, il n’y pas de crise à Alola qui affecte tous les adultes, ça n’affecte que lui. Même le professeur Pimprenelle semble inquiète pour son mari. Elle a bien tenté d’ouvrir le dialogue pour comprendre, mais elle n’a eu que pour toute réponse : « Ne t’en fais pas chérie, ce n’est rien ». Malgré son insistance, elle n’obtenue rien de sa part. Elle eut même essayé de demander à ses amis les plus proches DJ Leo et Molayne ce qu’il en est, ils n’en savent pas plus. C’est naturellement qu’elle se tourne donc vers Sacha, son dernier espoir. Celui-ci, sent bien l’appel en détresse de sa professeure. Il lui répond alors :
- Alola, professeur Pimprenelle. Vous vouliez me parler ?
- Alola mon cher Sacha, lui renvoie t’elle, et oui, en effet, je veux discuter.
- C’est à propos du professeur Euphorbe ?
- Et bien…Oui. Tu l’as sans doute remarqué, mais…
- Je sais, il n’y a quelque chose qui ne va pas et qui le tracasse.
- C’est exact, et j’ai essayé de m’ouvrir au dialogue pour essayer de comprendre, mais je n’ai rien obtenue, alors j’ai pensé que toi tu pouvais avoir plus de chance, étant donné non seulement ce que tu as vécu dernièrement, mais aussi pour la raison que tous les deux, vous vous entendez bien et vous vous confiez beaucoup. Alors j’aurais aimé savoir si tu pouvais lui parler.
- Figurez-vous que j’ai eu exactement la même idée et que je l’ai fait, professeur.
- Vraiment ? Et qu’est-ce qu’il t’a dit ?
- Et bien…
Flashback…
Sur la plage du soleil couchant d’Alola suivi d’une douce brise et d’un bruissement de vague et de la nature, deux hommes discutent.
- Que se passe-t-il, professeur Euphorbe ? Quelque chose ne va pas ?
- Rien, mon cher Sacha, je t’assure.
- Ne jouez pas ce jeu-là avec moi.
- Mais de quoi tu parles ? Je ne me moque pas de toi.
- Professeur Euphorbe, je commence à vous connaître aussi depuis que je vis avec vous. Et je sais quand je vois qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
- Qu’est-ce-qui te fait dire ça ?
- Je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué, tout ce qui vous entoure et vous aime remarquent que vous semblez avoir perdu goût à quelque chose. Vous n’avez plus le même sourire et la même énergie que d’habitude. Ce n’est pas le professeur Euphorbe que l’on connait.
- Je… Je suis pourtant toujours là.
- Mais vous n’êtes plus vous-mêmes. Ecoutez, c’est vous qui m’avez à toujours à me confier quand on en a besoin et qui a toujours été là quand j’en ai eu le plus besoin. Maintenant, c’est à mon tour d’être là pour vous et d’écouter ce que vous avez. Alors, cessez de vous cacher et de tout garder pour vous. Si vous avez utilisé Stockage, ce serai le moment de faire Relâche, vous ne croyez pas ?
Le professeur Euphorbe, fut à la fois surpris mais sourit, et même, est en train de rire.
- Ha Ha, très drôle Sacha, merci. Ça se voit que tu es bien mon élève et que tu tiens de moi. Voilà maintenant que je me fais dépasser. Merci, Sacha, je te remercie. Ton attention toute particulière me touche. Le problème est que c’est un problème personnel d’adulte que tu ne peux pas comprendre.
- Je peux tout comprendre.
- Pas ce sujet, j’en suis vraiment navré. Mais c’est quelque chose que je dois régler seul.
- Mais, professeur…
- Merci Sacha, mais je t’assure que ça ira. En attendant, tu auras réussi à me faire rire, et sache que ça me fait beaucoup de bien déjà. Maintenant, allons-nous coucher si tu veux bien. Il se fait tard. Viens.
Sentant qu’il est inutile de poursuivre la discussion, Sacha s’en va lui obéir. Ils retournent ainsi tous les deux chez eux.
- Je n’ai pas pu réussir à en savoir plus, professeur Pimprenelle, répond Sacha. Tout ce que je sais c’est qu’apparemment « c’est un problème personnel d’adulte » et qu’il ne m’a rien dit d’autres là-dessus.
- Pourtant, il refuse d’en parler à moi ou à ses amis. Je ne sais pas quoi faire d’autre.
- Moi non plus, professeur. Je vais en parler à mes amis, peut-être qu’ils en sauront davantage.
- D’accord. Je te propose que nous dormions. Tu sais ce que l’on dit, la nuit porte conseil.
- Oui, professeur, sûrement, bonne nuit.
- Bonne nuit Sacha.
Le lendemain matin, Sacha se précipita d’aller à l’école Pokémon retrouver ses amis et venir enfin discuter sur ce qui le tracasse.
- Alola, les amis, dit-il en arrivant en classe.
- Alola Sacha, lui répondirent-ils.
- Motisma-Dex, peux-tu vérifier à la porte que nous sommes bien seuls ?
- D’accord Sacha, avec grand plaisir.
Motisma-Dex s’en va vérifier que personne ne les écoute, et confirme qu’il n’y a personne en observant attentivement. Au grand soulagement de Sacha, il lui répond :
- Merci, Motisma-Dex, continue de surveiller et de nous avertir dès que quelqu’un arrive s’il te plaît ?
- Pas de problème.
Sacha s’en va immédiatement discuter avec ses amis.
- Les amis, j’ai besoin de vous absolument.
- Qu’y-a-t ’il Sacha, il y a un problème, demande Kiawe ?
- Moi, non, mais le professeur Euphorbe, je pense que oui.
- Ah oui, c’est vrai qu’on avait tous remarqué que quelque chose n’allait pas avec notre professeur Euphorbe en ce moment, rappelle Néphie.
- C’est pour cela que je suis venu vous voir assez tôt aujourd’hui, explique Sacha, c’est pour tenter de comprendre pourquoi.
- Tu penses qu’il a un problème, demande Chrys ?
- Oui, il m’a même dit qu’il s’agit d’un « problème personnel d’adulte ».
- S’il s’agit de ça, on ne devrait peut-être pas s’en mêler, pense Chrys.
- Tu as peut-être tort de penser ça, Chrys, rétorque Barbara. Je gère un restaurant familial, ne l’oublie pas, et j’ai bien souvent dû faire face aux problèmes de mon père, et quand j’ai perdu maman, non seulement j’ai été profondément affecté, mais j’ai également dû aider et être là pour mon père qui était en dépression et aurait pu tomber bien plus bas si je n’avais pas été là.
- Mais là il s’agit d’un problème personnel dont nous n’avons aucune information mis à part son humeur triste de ces derniers jours, constate Néphie.
- Mais nous sommes ses élèves, rajoute Sacha, et nous avons été là pour lui offrir un mariage, et nous devons être là quand il en a besoin tant il donne beaucoup pour nous. Nous devons lui exprimer notre reconnaissance. Qu’en pensez-vous Kiawe ? Lilie ?
Les deux ne répondirent rien.
- Qu’y-a-t ‘il, demande Sacha ? Quelque chose ne va pas ? Vous me semblez bien silencieux depuis tout à l’heure, vous n’avez pas dit un mot. Vous savez peut-être quelque chose ?
- Sacha, je…Je suis désolée, dit Lilie, je ne pensais pas qu’on devait peut-être un jour en parler, mais…
- Mais quoi ?
- Nous savons peut-être ce qui tracasse le professeur Euphorbe, répond Kiawe.
- Vraiment !? De quoi il s’agit ?
- Et bien… A vrai dire… ça se passait il y a quelques jours, explique Lilie.
- Lilie et moi-même étions en train de discuter tous les deux quand nous avons surpris sans le vouloir cette conversation, ajoute Kiawe.
Il y a quelques jours…
- Kiawe, puis-je te poser une question ?
- Mais bien sûr, Lilie ? Qu’est-ce-que tu veux savoir ?
- C’est que…Il s’agit d’une question sans doute personnelle. Je ne veux pas t’obliger pas à me répondre si ça te gêne.
- Ne t’inquiète pas, vas-y, ça ne me gêne pas quand il s’agit de mes amis.
Lilie Rougit.
- Merci Kiawe. En fait, je voulais te demander… Comment t’es-tu senti quand tu as perdu ton grand-père ?
La question surprend Kiawe décidément :
- Oh je savais que ça allait te surprendre. Navré de t’embêter avec ça. C’est juste que… Je me disais qu’en écoutant peut-être ton récit ça m’aidera peut-être à mieux comprendre mon grand-frère et, peut-être même mes parents.
- Ah je vois, je comprends ne t’en fais pas. Qu’est-ce qu’il y avec ton grand-frère ?
- A vrai dire, il est parti seul sans aucune raison et sans prendre le temps de venir me voir. Et pourtant, il a beau se montré froid et distant, il reste tout de même gentil avec moi. Je voudrais savoir s’il ressent toujours de l’affection à mon égard.
- A mon avis, tu n’as pas à t’en faire pour ça, Lilie.
- Que veux-tu dire Kiawe ?
- Je parle par expérience, crois-moi, je pense que ton frère t’aime vraiment et qu’il veut te protéger, parce que…
- Vous vouliez me voir, directeur Chen, dit une voix.
Alors qu’ils marchaient tranquillement pendant leur discussion, ils entendirent une voix familière derrière la porte du bureau du directeur Chen.
- Oui mon cher Euphorbe, je voulais te parler d’un sujet important.
- De quoi s’agit-il ?
- Ecoute, je ne sais pas comment te dire ça, mais…il ne s’agit pas vraiment d’une bonne nouvelle. Mais voilà, je pense peut-être essayer de te trouver un remplaçant.
- Un remplaçant !? Comment ça, directeur Chen !?
- Ecoute, mon cher Euphorbe, moi-même ça me fait mal de te l’annoncer comme ça. Tu es un excellent enseignant, crois-moi, tout le monde t’aime beaucoup ici. Mais on ne peut pas continuer comme ça. Car tu es aussi avant tout un professeur et un dresseur expérimenté et réputé de toute la région. Tu te dois de préserver cette réputation tellement méritée, et pour ce faire, bien que tes connaissances nous soient vraiment profitable, je préfère t’alléger d’une fonction de moins, celui d’enseignant de moins, et comme cela, tu pourras pleinement te concentrer sur tes autres fonctions.
Le professeur Euphorbe n’arrive pas à croire ce qu’il vient d’entendre.
- Vous me dites ça parce que je n’arrive pas à me trouver un rythme de sommeil convenable ?
- Il ne s’agit pas que de ça, mon cher Euphorbe. Tu as aussi à ta charge une famille avec qui tu dois aussi te consacrer. C’est important que tu puisses t’épanouir et être heureux.
- Mais je suis heureux dans tout ce que je fais. Je me donne à fond dans tout mes objectifs.
- C’est justement-là le problème, malheureusement. Tu te donnes toujours à fond pour tout, mais à vouloir faire beaucoup de choses, tu vas finir par tomber malade et fatigué. Je tiens à faire ça pour ton bien-être, bien que je ne doute pas de ta dévotion totale de ton travail. Mais crois-moi, c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
- Vous… Vous ne pouvez pas me faire ça, directeur. Je vous en prie. Je vous promets que je ferai plus attention et que j’essaierai d’avoir un emploi du temps convenable pour tout le monde et qui ne m’obligera pas à travailler tard la nuit. Mais par pitié, j’aime vraiment ce métier d’enseignant et je ne veux pas le quitter.
- Je sais mon cher Euphorbe, mais crois-moi, c’est pour ton bien et ta réputation.
- Ma réputation m’importe peu, c’est l’amour de mon métier qu’il s’agit.
- Penses aussi à ta famille, à Sacha et à Pimprenelle, au temps que tu vas pouvoir consacrer auprès d’eux. Et niveau salaire, je pense que tu n’as pas de problème sur ce point-là, tu t’en sors bien.
- Je n’ai jamais fait ça pour l’argent. D’ailleurs, ma maison montre que je ne cherche pas le luxe, mais la simplicité et la tranquillité du paysage.
- Je n’en doute pas un seul instant, mais vraiment, tu devrais y réfléchir.
- Ma décision est déjà prise. Je m’oppose à ce renvoi.
- Mais tu me sembles déjà fatigué ces derniers jours, malgré l’énergie et le sourire que tu débordes à chaque fois. Même encore une fois, excuse-moi, mais je t’ai surpris à t’assoupir pendant une pause déjeuner.
Le professeur Euphorbe est pris de court. Il s’est trahit tout seul.
- Tu comprends maintenant pourquoi je ne peux pas me permettre de te garder dans un tel état ? Crois-moi, je le fais vraiment à contrecœur, tu es une des plus belles réussites, mais tu dois préserver ta carrière et t’y consacrer pleinement tout en prenant du temps avec ta famille. Tu vas continuer pour le moment, et quand j’aurai trouvé quelqu’un pour te remplacer, tu vas pouvoir quitter ta classe, et leur faire tes adieux. En attendant, tout cela restera entre nous, d’accord ? Personne ne doit le savoir pour le moment.
- Je… D’accord.
- Tant mieux, merci. Je suis content que tu le prends ainsi. Tu peux disposer.
Et le professeur Euphorbe quitta le bureau complètement abasourdi. Et il ne fut pas le seul, au même moment, Kiawe et Lilie se sont cachés loin de la porte avant que celle-ci ne soit ouverte et qu’on les ait surpris à écouter la conversation. Cela les aura marqués longtemps durant les prochains jours mais en auront fait le serment de garder cela secret en attendant d’en réfléchir et d’en parler.
- ILS COMPTENT RENVOYER LE PROFESSEUR EUPHORBE DE L’ECOLE POKEMON, hurle le Motisma-Dex !?
- Moins fort, Motisma-Dex, incite Kiawe.
- Mais… Comment le directeur Chen peut faire ça, demande Barbara, choquée ?
- C’est notre professeur après tout, ajoute Néphie.
- Il est vrai qu’il semble tout le temps débordé, dit Chrys, mais il prend toujours le temps pour nous à chaque fois.
- Il nous aide dans beaucoup de choses, explique Lilie, et il nous a toujours aidé pour nous donner le meilleur de nous-mêmes.
- C’est vrai, je l’admets, avoue Kiawe, mais chaque être humain à ses limites, mais même le professeur Euphorbe, aussi excellent soit-il, ne peut pas être partout à la fois, ni être parfait. C’est pour cela qu’on hésitait à en parler, bien que nous aimions tous, nous devons penser à sa carrière et à sa santé. Il faut penser à ce qu’il peut y avoir de mieux pour lui.
- Ça me fait mal de l’admettre, mais Kiawe a peut-être raison, nous devons soutenir le professeur Euphorbe au mieux. Qu’en penses-tu Sacha ?
Sacha ne répondit rien. Il avait la tête baissée, sa casquette recouvrant son visage.
- Sacha, appelle Kiawe ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu n’as pas dit un mot depuis tout à l’heure, tu es pourtant celui qui doit connaître mieux le professeur Euphorbe que nous tous.
A la surprise de tous, une larme coula du visage de Sacha qui tomba sur le sol et partit en courant.
- SACHA, NON ATTEND ! REVIENS !
Mais Sacha n’écouta personne, il n’écouta que son cœur et son instinct. Il refusa de croire ce qu’il venait d’entendre. Il courut de toute ses forces, il devait en être sûr, et seule une personne ne pouvais que lui confirmer ses soupçons.
- Aïe ! Doucement Sacha. Ça ne va pas ? Pourquoi tu courais comme ça ?
Dans sa précipitation, il n’a pas regardé devant lui et à percuter quelqu’un sans le vouloir. Il a percuté le professeur Euphorbe. Voilà qui tombe bien.
- Professeur Euphorbe, répond Sacha ! Veuillez m’excuser, je ne regardais pas devant moi.
- Ce n’est pas grave, ne t’en fais pas, rassure le professeur Euphorbe. Ce qui m’intrigue, c’est pourquoi tu courais ainsi comme ça dans les couloirs ?
L’émotion submerge le jeune garçon, les mots eurent du mal à sortir.
- Professeur Euphorbe… Comment avez-vous pu… Pourquoi… Je n’arrive pas à croire que…
- Sacha, essayes de reprendre tes esprits calmement et dis-moi clairement ce qu’il te tracasse. Allez respires tranquillement. Inspire et expire un bon coup.
Sacha écoute et obéit. Il reprend tranquillement peu à peu sa respiration et parvient à se calmer. Il retrouve peu à peu ses esprits.
- Très bien, reprit le professeur Euphorbe. Maintenant, tu vas me dire calmement ce qu’il ne va pas. Tu sais que je suis toujours là quand tu as besoin.
Ces derniers mots firent l’effet d’une bombe.
- Comment pouvez-vous dire ça ?
- Que veux-tu dire ? Comment peux-tu croire que je vais t’abandonner ?
- Professeur Euphorbe ! Dites-moi la vérité ! Est-ce que c’est vrai ?
- Qu’est-ce qui est vrai ?
- QUE VOUS ALLEZ ÊTRE RENVOYE DE VOTRE POSTE D’ENSEIGNANT ?
Il ne pouvait plus se retenir, il ressentait le besoin de relâcher cette information comme l’effet d’une bombe. Le professeur Euphorbe en fut choqué, presque interloqué, ne savant pas trop comment aborder le sujet délicatement.
- Sacha, comment peux-tu affirmer une telle chose ? Qu’est-ce-qui te fait penser que…
- C’est Kiawe et Lilie qui vous ont entendus avec le directeur Chen il y a quelques jours sans le vouloir. Ils ont voulu garder ça pour eux pendant un moment avant de nous en parler pour expliquer ce qui se trame en ce moment.
Le professeur Euphorbe se sent affreusement gêné. Il n’avait pas pensé que leur conversation n’avait pas été bien dissimulé, que deux de ses élèves étaient au courant et gardaient ça pour eux, et encore plus, de voir la réaction émotionnellement forte de Sacha. Ce garçon prend cette information le plus à cœur. Même s’il a peur que les choses s’enveniment telle une attaque Toxique, il devait tenter de calmer les choses auprès de son élève et de son enfant.
- Je… Je ne voulais pas t’inquiéter, tente t’il.
- ARRÊTEZ DE ME COUVRIR, hurle Sacha, JE PEUX TOUT ENTENDRE !
- Calme-toi, Sacha. Cesse de hurler, maîtrise tes émotions et laisse-moi t’expliquer.
- Je ne veux pas qu’on m’explique. Je sais tout ce qu’il y a savoir.
- Bon… Si tu es au courant, je suppose que tout tes autres camarades de classe le sont également, viens avec moi, dans la classe. Je vais tenter de me justifier.
Contre son gré, Sacha l’accompagna jusque dans sa salle de classe. A son arrivé, il voit ses amis qui ne furent pas surpris de le voir accompagné du professeur Euphorbe.
- Alola, tout le monde, dit le professeur Euphorbe !
- Alola, professeur, répondirent-ils !
C’était presque faussement joyeux. Cela sent qu’il y a tension dans l’air. Le professeur Euphorbe sent bien qu’il est temps de régler les choses. C’est pour cela qu’il ordonne que chacun rejoigne sa place et annonce enfin :
- Très bien, je suppose que vous êtes tous au courant maintenant. Je sais que vous allez me bombarder de questions et d’arguments, mais au lieu d’en venir à là, je veux que vous m’écoutiez jusqu’au bout, attentivement, sans m’interrompre, et je ne veux plus en parler par la suite. C’est compris ?
Ses élèves acceptèrent ses conditions.
- Très bien, voilà qui est réglé, je vais enfin pouvoir vous expliquer calmement ma situation.
Vous êtes tous au courant de ma réputation et de mon parcours, et de tout que j’ai dû faire pour en arriver là. Aujourd’hui, ça ne s’arrête pas, ça continue. Et c’est vrai qu’à trop vouloir en faire, j’ai fini par me négliger. Et c’est justement ça qui inquiète le directeur Chen. Il ne fait pas ça pour me nuire, bien au contraire, il est plus qu’heureux et honoré de m’avoir dans son établissement, et il sait qu’il n’a pas à s’en faire pour moi au niveau financier. Mais c’est juste pour ma santé et ma carrière dont il s’inquiète, et il espère faire ce qu’il y a de mieux pour moi en m’enlevant une responsabilité de moins. Il ne veut pas que je perde tout ce que j’ai pu réussir à me construire ni même à me rendre malade. C’est pour cela qu’il a pris cette décision. De ce que moi j’en pense, dans un premier temps, je l’avais totalement contesté, formellement opposée à cette proposition. Mais plus le temps passe, plus je n’arrive plus à avoir le contrôle de ma propre vie avec cette surcharge de travail et mes responsabilités familiales. Et tu n’as pas à t’en sentir responsable Sacha, toi et le professeur Pimprenelle êtes ce qu’il y a de plus précieux à mes yeux dans ma vie. Vous avez réussi à me donner un sens à ma vie et à mon bonheur. C’est juste que je n’arrive plus à avoir le contrôle de mon emploi du temps, à souvent travailler tard la nuit alors que je devrais éviter, et pire, à ne pas profiter de la vie comme le suggère Royal Mask. Alors oui, c’est vrai, je l’avoue, je finis honnêtement par suggérer cette proposition pour mon bien-être et ma carrière, malgré la peine que cela me ferait de quitter un tel boulot dans lequel je m’épanouissais. J’ai beau tenter de garder le sourire et de l’énergie en toute circonstance, ce n’est pas évident quand on a un état de fatigue assez élevé. Alors, vraiment, ne m’en voulez d’en arriver là, je ne le fais pas de bon cœur, mais c’est ce qu’il y a peut-être de mieux pour moi et pour vous. Vous aurez une toute nouvelle vision, une vision plus jeune et nouvelle. Il faut voir cela comme une belle opportunité. Mais ça n’enlèvera pas tous nos bons souvenirs, et que nous nous reverrons sans doute assez souvent, surtout toi Sacha où nous nous voyons pratiquement tous les jours. Donc voilà, pour l’instant nous continuerons ensemble nos cours, mais quand le directeur Chen aura su trouver un remplaçant, ce sera le moment de faire nos adieux. Il serait bon en attendant que vous fassiez comme si vous n’avez jamais entendu cette conversation et que vous êtes au courant de rien. Maintenant que tout est dit, je ne veux plus entendre parler, et je veux que nous passions directement à notre cours de la journée.
Mais alors qu’il s’apprête à commencer son cours et à écrire au tableau, Sacha se lève de sa chaise et décide de faire face au professeur Euphorbe.
- Sacha, non, ne fais pas ça, intervient Kiawe.
- Professeur Euphorbe, appelle Sacha.
- Tu as une question à propos du cours, Sacha, demande le professeur Euphorbe ?
- Oui, mais pas à propos du cours.
- Alors, dans ce cas, je ne veux rien entendre pour le moment, j’ai dit que je ne voulais plus…
- Professeur Euphorbe, insiste Sacha, je veux savoir. Nous avons besoin de savoir. Répondez-nous juste à cette question et je ne demanderai rien de plus. Que ressentez-vous quand vous êtes enseignant ?
La question a l’air de surprendre tout le monde, même le professeur Euphorbe. Mais en même temps, elle attise l’intérêt de tous, et décidément, le professeur Euphorbe semble longuement à la question et à sa réponse. Ce qu’il ressent quand il est enseignant… Son envie d’apprendre à des enfants… C’est vraiment quelque chose…
- Je… C’est vraiment difficile à dire. Je ne sais pas comment l’exprimer. Quand je deviens enseignant et que j’enseigne à des enfants, je me sens comme un autre homme, bien plus que quand je suis professeur ou dresseur. Je me vois… comme un homme heureux et épanoui. Être entouré d’enfants, c’est un pur bonheur. Vous avoir comme élève, c’est ma plus grande fierté. Avant l’arrivée de Sacha et du professeur Pimprenelle, ça me donnait le sentiment d’avoir une famille que je n’aurais pu avoir. Aujourd’hui, je me sens plus heureux que jamais entouré de tout ce beau monde. J’ai l’impression de grandir et d’évoluer à vos côtés. Et plus que tout, ce qui me plaît énormément dans ce métier quand je l’exerce, ce n’est pas seulement le simple fait de progresser dans mes recherches ou mes compétences, c’est le fait de donner et de partager mon savoir, et en retour, j’ai l’impression de recevoir et d’apprendre quelque chose de votre part, quelque chose que je n’aurai jamais pu voir un jour malgré mes nombreuses recherches. Alors oui, ce boulot d’enseignant m’apporte vraiment quelque chose que je ne pensais pas voir ailleurs. Et si jamais vous me posiez la question de savoir si j’avais vraiment envie de quitter cette fonction, sachez qu’au fond de moi-même, je ne sais pas où j’en suis. Je ne sais plus ce que je veux devenir. Je me demande même si j’apporte vraiment quelque chose au fond, car quand je regarde, je vois que vous grandissiez seulement par vos propres moyens, et que vous n’avez pas vraiment besoin de moi pour réussir et évoluer. Tout ce que je peux vous offrir désormais, c’est mon savoir, une chose qu’un autre professeur compétent pourra apporter. C’est pour cela que je pense que malgré tout le bonheur que j’ai vécu en exerçant ce métier à vos côtés, il voudrait mieux pour nous tous que cela change, étant donné que j’ai d’autres fonctions importantes, et que vous vous avez déjà un grand potentiel que vous saurez exploiter par vous-mêmes. Vous avez juste besoin les connaissances d’un expert, et je pense que le directeur Chen saura trouver quelqu’un pour me succéder dans ma tâche. Voilà, j’espère avoir bien répondu à votre question, il est temps maintenant de passer à notre cours. La cloche risque de bientôt sonner.
Et c’est sur ces derniers mots que commencèrent enfin leur cours dans le silence
Quelques jours plus tard…
- Alola les enfants, dit le professeur Euphorbe.
- Alola professeur, répondirent en chœur ses élèves.
- Vous me semblez bien silencieux aujourd’hui. Il y a quelque chose qui ne va pas ?
- Professeur, nous devons aller au bureau du directeur Chen, exige Sacha.
- Ah bon ? Pour quelle raison ?
- Nous…Nous avons besoin de lui demander quelque chose, dit Barbara. C’est à propos de son dernier cours.
- Vous êtes sûrs que cela ne peut pas attendre la récré ?
- Non, car cela concerne directement votre cours aussi, explique Néphie.
- Oh bon, très bien, dit étonné le professeur Euphorbe, car il est rare qu’il y ait un lien entre ses cours à lui et ceux du directeur Chen. Dans ce cas, nous allons le voir directement, mais dépêchons-nous, pour qu’on ne prenne pas de retard sur nos cours.
- Promis, professeur, dirent ses élèves.
Et ils partirent ainsi rejoindre le bureau du directeur Chen, mais le professeur Euphorbe risque d’être surpris par la tournure que prennent les choses. Arrivés devant la porte du bureau, au moment même de tourner la poignée. La surprise fut grande à l’entrée.
- Pimprenelle ? DJ Leo ? Althéo ? Et… Tous mes anciens élèves ?
Explosion de confettis et de ballons.
- Alola surprise, professeur Euphorbe !
- Une… Surprise ?
- Permet nous de t’expliquer, mon chéri, dit le professeur Pimprenelle.
Flashback…
- Professeur Pimprenelle ?
- Oui, Sacha ?
Sacha vérifie bien qu’on ne les écoute pas, que le professeur Euphorbe est bien trop occupé à son travail pour les écouter.
- Pouvons-nous aller nous promener sur la plage seuls, demande le jeune garçon ? Je voudrais vous parler.
- D’accord, pas de problème, mon garçon.
Et c’est sur la douce brise de la mer et du soleil couchant d’Alola que Sacha et le professeur Pimprenelle se promènent. Cela rappelle bien un doux souvenir au professeur Pimprenelle : la belle demande en mariage de son grand amour, de son cher Euphorbe. Elle n’oubliera jamais ce jour, elle a l’impression de faire désormais partie de la famille. Maintenant, elle passe du temps avec celui qu’elle considère comme son enfant. Bien sûr, elle a conscience qu’il a une mère et qu’elle ne doit pas prendre une place trop importante qui puisse remplacer Délia. Mais… Elle est profondément attachée au garçon qu’elle a fait le serment de veiller sur lui.
- C’est agréable ce temps, commence t’elle par dire.
- Oui, vous avez raison, avoue Sacha.
- C’est des choses qu’il faut savoir préserver et en profiter. N’oublie jamais cela.
- Oui.
Pendant un moment, ils ne se parlèrent plus. Le professeur Pimprenelle finit enfin par briser le silence.
- Dis-moi maintenant ce dont tu voulais me parler, Sacha.
Sacha se ressouvient de pourquoi il a tenu à la voir en privé. Il fallait bien y venir. Il lui explique alors la situation, tout ce qui s’est passé à l’école Pokémon à propos du renvoi du professeur Euphorbe. Quand Sacha eut terminé son récit, le professeur Pimprenelle finit par dire :
- Mais… Ils ne peuvent pas le renvoyer !
- C’est aussi ce que je pense, mais ils ont l’air tellement décidé à vouloir changer ça.
- Ecoutes, moi-même je voudrais voir mon mari plus souvent en forme. Mais malgré tout, quand je le vois faire ce qu’il fait, je le sens tellement heureux.
C’est alors que Sacha parle du discours de ressenti du professeur Euphorbe sur son métier d’enseignant. A ces mots-là, le professeur Pimprenelle sourit.
- En fin de compte, je suis sûre d’une chose, après il ne tient qu’à toi et à tes amis de faire ce qu’il vous semble juste, mais vous devez l’aider à y voir plus clair et à lui montrer qu’il a sa place en tant qu’enseignant. Le connaissant, si ce que tu dis est vrai, il va avoir beaucoup de regrets à la fin. Il faut le convaincre de repenser à sa décision et de lui montrer son influence. Si vraiment pour toi et tes amis il est tellement important à vos yeux et que vous vouliez qu’il reste, alors vous devez le convaincre de rester.
- Je ne veux pas d’un autre enseignant. En m’inscrivant à l’école Pokémon, je souhaitais aussi avant tout suivre les cours du professeur Euphorbe lui-même parce que je sentais dès le départ qu’il y avait quelque chose qui me plaisait chez lui, quelque chose que n’auront jamais les autres enseignants qui pourront le remplacer. C’est ses cours à lui que je veux suivre, et c’est lui seul que je veux continuer à connaître et à grandir, et personne d’autre. C’est le professeur Euphorbe ou personne.
- Voilà ce que j’aime entendre. Tu sais ce qu’il te reste à faire Sacha.
- Oui, professeur Pimprenelle.
Et ainsi, au fil des prochains jours, Sacha va voyager à travers toutes la région dans le secret, parler à diverses connaissances, convaincre ses amis et pleins d’entourages afin d’arriver enfin à ce jour fatidique où il pourra dire au professeur Euphorbe tout ce qu’il a sur le cœur.
- Et donc, grâce à Sacha, tes élèves, et le soutient de tout le monde, nous sommes tous là réunis pour te dire que tu as ta place dans cette école, mon chéri. Et je pense que chacun de tes élèves sont d’accords.
Un par un, les élèves prononcèrent un discours en faveur du professeur Euphorbe son influence positive sur le monde qu’il entoure.
Kiawe : « J’ai pu faire mon deuil de mon grand-père partit et retrouver une passion brûlante pour le combat en intégrant votre école. Et j’ai trouvé de formidables amis, et grâce à vous tous, je vais pouvoir assumer mes rêves. »
Barbare et Néphie : « Notre amitié a pris le volume d’un coup de triple pied en intégrant cette école. Moi Barbara, j’ai eu le sentiment d’avoir comme une autre famille à m’occuper et m’épanouir après le départ de ma mère et qui croit en mon restaurant. Et Néphie a pu vaincre sa timidité et se voit désormais un objectif à réaliser à tout prix. C’est le professeur Euphorbe qui nous aidera à avancer et à grandir. »
Lilie : « J’ai pu vaincre ma phobie, évoluer, m’ouvrir aux autres, parler à ma famille, tout cela en intégrant votre classe, professeur Euphorbe. Je n’ai pas seulement eu le soutien de mes amis, ou même du professeur Pimprenelle ou du directeur Chen, mais aussi de la vôtre. Votre départ constituerait pour moi comme une nouvelle perte, alors que j’étais une nouvelle intimidée par votre look décontracté, mais plus le temps passait, plus je me passionnais de vos cours et de votre savoir. Je voudrais être comme vous en devenant une grande chercheuse. »
Chrys : « Je vois mes recherches passionnantes avancer progressivement grâce au savoir du plus brillant des professeurs que je n’ai jamais connus. Mon cousin et vous êtes meilleurs amis, et ensembles, vous m’avez donné envie de découvrir les merveilles qui entourent notre univers. C’est pour cela que je ne veux pas d’un inconnu pour partager ses connaissances, je veux garder quelque chose de familier dans mon image spatiale. »
DJ Léo : « Me voilà aujourd’hui devenu DJ célèbre, parce que j’ai suivi les cours d’un grand maître. Si celui-ci doit partir, quel dommage que l’école doit subir. »
Althéo : « J’ai parcouru le monde à la recherche de nouveaux adversaires, et je sens que je deviens meilleur parce que j’ai senti avoir suivi les leçons d’un grand connaisseur. Je ne pouvais pas rêver plus grand homme dans ma vie pour ma carrière, et je suis heureux de lui faire honneur. »
Motisma-Dex : « Moi, Pokédex vivant, je l’ai pu devenir grâce au plus brillant des professeurs. Et j’approfondis de plus en plus mes connaissances dans cette classe en votre compagnie. Je deviendrai un jour le meilleur Pokédex interactif grâce à vous. »
Et les discours de beaucoup de mondes de la région et d’anciens élèves s’enchaînent les uns après les autres, tous plus élogieux. Puis enfin, comme pour garder le meilleur pour la fin, Sacha prononce enfin son discours :
- Je… Je n’ai pas le don de faire de grands discours, mais je vais tenter de le faire par moi-même, comme lors de mon exposé de la journée porte ouverte, mais sans l’aide de Motisma-Dex. Alors voilà. Ce qui a débuté pour moi comme de simples vacances paradisiaques avec ma maman s’est transformé en véritable paradis. La région est splendide, ses Pokémon incroyables, et cette harmonie avec les êtres humains merveilleuses. Mais plus que tout, cette école est un endroit fantastique pour humain et Pokémon, un lieu où j’aurais longtemps rêvé de faire ma scolarité, elle est complètement différente des autres. Le directeur Chen étant un directeur amusant pour diriger cette école, les gens ici sont incroyables, et j’ai de supers amis. Mais ma plus belle surprise et ma plus grande fierté a été d’entrer dans cette salle de classe et de rencontrer l’incroyable et l’unique professeur Euphorbe. J’avoue ne pas avoir su au départ à quel genre d’homme j’avais eu à faire au premier abord mentalement et physiquement, ni ma mère non plus au moment de me confier un logement. Mais il m’avait tout de suite semblé bien sympathique et instruit, j’ai su qu’à partir du moment où il m’avait proposé de m’héberger qu’il y aurait de quelque chose de spécial dans ma vie, et je n’ai pas été déçu. Le professeur Euphorbe aura énormément changé ma vie en tant qu’homme, mais aussi en tant que professeur et enseignant. Je fais des progrès en sa compagnie grâce à son savoir-faire et à son expérience, et je ne sais que je ne pourrais jamais devenir un meilleur dresseur et un maître Pokémon si jamais il venait à nous quitter. Alors, oui, je sais que c’est un homme réputé et débordé, mais l’école n’aura plus la même âme sans lui. J’ai capturé mes premiers Pokémon d’Alola grâce à lui, et mes amis. On est tous devenus amis grâce à lui. Et ce qu’il nous manquera le plus, c’est son sourire, sa passion et son énergie. Il ne nous montre presque jamais un état de fatigue quand on voit l’homme heureux qui enseigne derrière. Alors professeur Euphorbe, je vous en prie, restez avec nous, nous ne serons plus les même sans vous. Et moi-même, je ne serai plus grand-chose sans vous ici.
Tous ces mots émus le professeur Euphorbe qui n’arrivent pas à trouver les mots. D’ailleurs, il eut une autre surprise.
- Doyen Pectorius ?
- Dis donc, mon cher professeur Euphorbe, je vois que tu as de charmants élèves avec toi. Je me suis dit que j’étais heureux de t’avoir comme disciple, mais toi-même, tu devrais être heureux de tels disciples sur lequel tu as beaucoup d’influence positive. Mon affrontement avec le jeune Sacha a été un grand moment pour moi en ta compagnie. Je pense que tu l’as bien formé et que tu vas en faire quelqu’un de formidable. Je pense donc que tu devrais rester et faire ce qu’il te plaît le mieux.
Et c’est sur les mots du doyen Pectorius que le directeur Chen finit enfin par avouer le fond de sa pensée.
- Mon cher professeur Euphorbe, les mots de chacun de tes élèves m’ont énormément ému, et par conséquent, j’en suis navré, mais je ne peux plus te renvoyer. Si tu es d’accord, j’exige que tu restes à l’école Pokémon, sous certaines conditions évidemment. Qu’en dis-tu ?
Le professeur Euphorbe ne dit rien, sa tête étant baissée, sa casquetté cache ses émotions. Cela rappelle bien quelqu’un… Une larme coulant tombant sur le sol, il finit par dire :
- Mes chers enfants. Vous tous. Merci… Merci infiniment. Je suis tout ému. Alors oui, j’accepte. JE RESTE.
Et des hurlements de joie retentissent dans toute l’école. Tous cris « génial », « vive le professeur Euphorbe », et ne purent s’empêcher de fêter cela. Mais ils attendirent évidemment les conditions du directeur Chen.
- Mes conditions sont que tu arrives à alléger ton emploi du temps sur tes différentes fonctions, quitte pour cela à ce que moi ou quelqu’un d’autre te remplace provisoirement, ça ne me dérange pas. Et puis évidemment, plus question de travailler tard la nuit et de faire des nuits blanches. Je le saurais sinon si je te vois dormir au sein même de l’école.
- Cela risque de ne plus arriver. J’en fais la promesse, directeur Chen.
- Très bien. Alors maintenant, faisons la fête.
Et tous désormais s’amusent dans la joie et la bonne humeur. Et la vie a pu reprendre son cours normal sous la promesse respectée, tout se passa au mieux pour tout le monde. Tout le monde fut de retrouver un professeur aussi formidable, et Sacha, un homme si exceptionnel, et tous se font la promesse de l’aider au mieux, et le professeur Euphorbe d’être le meilleur des exemples pour eux. Cette harmonie parfaite perdura longtemps pour le bien-être de la région d’Alola.

[Mewtwo Ex]

J'ai édité encore une fois le nom du sujet pour enlever ton nom/prénom, attention, je dis ça pour toi :s

[Méga-Z]

J'ai édité encore une fois le nom du sujet pour enlever ton nom/prénom, attention, je dis ça pour toi :s

Je comprends et vous avez eu raison de le faire. Merci beaucoup. C'est juste que j'avais oublié.