[Aide] Idées à réutiliser

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Tao
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[Aide] Idées à réutiliser

Post by Tao » Wed 20 Jan 2021, 08:26

Salut tout le monde ! (Première fois que je suis polie olalala)

Ailleurs sur Internet, j'ai souvent croisé des gens qui voulaient écrire des fics, mais qui n'avaient ni idées, ni inspirations... et comme les miennes m'handicapent, je me propose de vous les partager pour, peut-être, vous donner des idées. Sentez-vous libre de les reprendre !

Aussi, si vous avez juste le début, ou juste la fin, ou juste le milieu de votre fic et des difficultés à trouver un scénar, je veux bien dévelloper pour vous ça me changeras.

Donc, quelques paragraphes de mes projets oubliés en vrac, en ésperant que ça puisse vous aider. Interprétez-les comme vous voulez, c'est là pour ça. (C'est un peu comme les chutes de tissu du marché St Pierre.)
Blue s'avança. Le froid lui mordait la peau, pourtant couverte par plusieurs couches d'anorak et de polaires. Le jeune homme essuya le givre qui s'accumulait dans ses cheveux avec le sentiment qu'une avalanche dévalait sa colonne vertébrale et remonta le col de fourrure sur son nez.
Il continua d'avancer péniblement dans la blancheur gelée de la montagne, esquivant la neige fondue et les blocs de glace lancé par le vent, creusant de profondes empreintes de ses semelles épaisses et faisant craquer le paysage sous ses pas. Il éternua.
L'air se raréfiait ; il était bien au-dessus des nuages, désormais. Pourtant, s'il était plus rare, l'oxygène était aussi plus pur et plus simple, comme si Blue était le premier à le respirer.
Enfin, le deuxième.
Des années. Des années que Red avait disparu des radars après sa défaite contre Gold. Des années que Blue se rendait en pèlerinage au sommet du Mont Argenté pour y faire s'affronter les membres de son équipe entre eux et déposer une pierre de plus sur le petit mémorial construit à cet effet.
Red était surement vivant quelque part, peut-être en train de bronzer à Alola, surement dans une base millitaire avec la police Sinnoïte, ou alors dans une des quatorze dimensions découverte ces vingt-quatre dernière années. Quoi qu'il en soit, Blue continuait d'honorer le souvenir du minable avec un misérable caillou posé au sommet d'une montagne ridicule, chaque année à l'anniversaire du jeune homme.
Il enjamba une petite crevasse tandis que le soleil tapait fort sur la neige, y faisant naitre des reflets de diamant qui embrouillaient l'esprit du Champion. Il frappa le sol de son bâton de marche, courbé sous le poid des vivres qui diminuait de jour en jour. Un nuage de buée se forma avec son soupir.
Le sommet n'était qu'a quelques mètres. Blue laissa tomber son bâton dans la neige où il s'enfouit mollement, avalé par les tréfonds cotonneux, avant de courir difficilement vers le sommet, entravé par sa fatigue, ses larmes et son soulagement.
Récemment, les neiges éternelles avaient commencé à fondre. Bientôt, il n'en resterait plus rien, juste des pics rocailleux parsemés de flocons bruns. D'ailleurs, certains rocs reparaissaient déjà, comme d'hideux crocs dépassant de l'immaculée pureté de la neige. Blue se laissa tomber à coté de l'un d'eux en haletant, la nuque chauffée par le soleil et les deux pieds dans le gel. Il ferma les yeux pour sentir se battre la morsure du froid et la brise tiède sur son visage, puis reprit sa marche à un rythme plus mesuré.
Enfin, ce fut le sommet. Kanto noyée sous les nuages. Il ne regarda pas le panorama qui s'offrait à lui et préféra s'intéresser au mémorial.
Dressé à l'endroit précis ou Red avait affronté Gold, les rochers portaient encore les stigmates du combat, leurs brèches aux bords noircis se remplissant de givre. Au milieu de cette étrange dualité, une petite pile de pierre ovales, une marque que n'importe qui aurait pu renverser d'un coup de pied. Heureusement que Blue était seul à connaitre son existence, alors.
Il s'assit à côté du petit mémorial, laissant son souffle s'imprimer dans l'air.
Mal assuré, le jeune homme se glisse entre les jets de lumière pour mieux se dissimuler ; il évite les lueurs sales qui filtrent à travers les carreaux encrassés des cafés, tente d'ignorer les rires enivrés qui montent à ses oreilles, une main serrée sur la serviette en cuir qui lui racle les côtes à travers sa veste depuis une demi-heure, l'autre enfoncée dans une poche, si serrée sur une petite clé qu'elle en est moite et sa paume entaillée. Il a entendu dire que le quartier n'était pas sûr, le soir, et encore moins pour les gens comme lui.
Volucité est une formidable métropole aux allées larges parcourues de traders réglés comme des horloges, aux immeubles hauts jetant leurs ombres tout autour d'eux et aux quais en étoile contre lequel la mer froide vient se briser. D'immenses paquebots blancs comme du papier et solides comme de l'acier rebondissent doucement contre les amortisseurs tandis que le battement frénétique des pas sur le bitume berce la ville de sa cadence endiablée. Tcheren le sait et il aime ça.
Volucité est une formidable métropole au dédale de rues sombres et étroites qui s'entrecroisent en une toile mouvante, aux immeubles sans carreaux habités par la misère et aux quais en étoile près desquels viennent s'échouer des caissons. De larges bennes vertes comme des trains au plastique éraflé barricadent les squats tandis que la rumeur de la pègre berce la ville de son ton arrogant. Tcheren le sait et il a peur.
Le jeune homme a conscient d'être engoncé dans le préjugé, mais il ne peut s'empêcher de hâter son pas. Il faut dire qu'une haute tête du dressage comme lui risque gros ici. Sa réputation, pour commencer, et aussi une partie de son salaire, et sa santé, et son boulot, et ses proches, et…
Tellement de choses qu'il n'y pense plus une fois arrivé devant le café. Ce n'est qu'un lieu comme un autre, à la devanture écaillé, dans lequel plusieurs hommes bruyants se rassemblent devant des matchs pour boire… ou autre chose. Il soupire longuement, de manière un peu exagérée sans doute car les têtes se tournent un instant vers lui. Ce n'est pas prudent, mais sa silhouette fait partie intégrante du décor du bar depuis déjà un certain temps ; il faut bien qu'il prévienne de son arrivée.
C'est étrange, mais c'est ainsi. Si Tcheren venait en catimini, sans se faire voir, sans attirer les regards, il aurait l'air louche et il finirait dans deux bennes.
Hoenn, douce Hoenn. Hoenn aux paysages mémorables, aux volcans cracheurs de feu, Hoenn à l'océan miroitant alors qu'y plonge le soleil couchant. Hoenn aux plages de sables fins et aux forêts de sapins, aux nuages de cendre et aux métropoles dorées. Hoenn, douce Hoenn.
Penchons-nous sur la région. Non, pas son spectaculaire Mont Chimnée, ni sa bouillonnante Vermilava. Pas sa cosmopolite Lavandia ni sa romantique Algatia à la mangrove boueuse. Et ne vous avisez pas de jeter ne serait-ce qu'un œil sur Poivressel ! La ville qui nous intéresse est Rosyères.
Oui, vous avez bien lu. Rosyères, petit bourg si peu mémorable et si champêtre, dont la principale attraction vient du gros pot de fleurs posé en plein milieu et des multiples routes qui en partent, elles aussi peu marquantes, sauf pour l'agacement qu'elles représentent. Rosyères, là où les choses se font rares et les maisons en bois kitsch.
Approchons-nous encore, si vous le voulez bien. Parmi les pavillons de contreplaqué brun, entre les quelques fleurs hagardes qui pointent hors de terre, une maison. Rien de bien spécial, me diriez-vous. Vous ne vous tromperiez pas. Avec son petit jardin, son étage et sa balançoire, elle semble tout droit sortie d'un jeu vidéo des années 2002. Entrons à présent dans le salon ; ne soyez pas timide, les gens d'ici accueilleraient à bras ouvert un cambrioleur. Rosyères est calme, une petite ville si paisible que les portes n'y sont jamais verrouillées, comme toutes celles de la région.
Parlons un peu de ce salon. C'est un salon comme les autres, aux couleurs chaudes et aux formes rondes, duquel monte un petit escalier en bois brun patiné.
Ce petit escalier, quelqu'un le descend. Il est encore tôt, très tôt, les rayons frais du matin peinent à se faire valoir dans la pénombre et les plein d'objets pokémon colorés dorment encore derrière leurs vitrines. Les pas de la femme sont légers sur les marches craquantes, elle ne veux pas réveiller. Son regard se balade sur la pièce, ensommeillé. Quelques magazines trainent sur la table : "Nos Amis les Pokémon" "Graine de Pokémon"…. Elle sourit en regardant leur couverture colorée. Les abonnements de sa fille coutent cher, mais elle est si mignonne… La poupée qui dort sur le canapé la fait sourire alors qu'elle ouvre doucement le frigo.
Il y en auras surement d'autres^^

('Jamais été douée pour les outro, moi.)
*finger guns*

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Re: [Aide] Idées à réutiliser

Post by Aura-pprenti » Sat 23 Jan 2021, 17:13

Super idée ! je verrais si je t'en prendre des bouts.
Aura Gardien
Préservez la beauté de la Terre, détruisez la Stall pokémon avec Fildrong https://www.youtube.com/watch?v=BELPF-NjQcY !

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