Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

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Méga-Z
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Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by Méga-Z » Mon 14 Oct 2019, 12:26

Sur le chemin de l’école Pokémon, le professeur Euphorbe se demande comment annoncer la nouvelle à ses élèves sur la disparition de Sacha, à moins que l’un d’entre eux ne sache quelque chose, mais Sacha n’aurait peut-être pas pris le risque d’aller chez ses amis sans que l’un d’eux disent ou donnent l’impression au professeur Euphorbe qu’ils savent quelque chose. Mais dans ce cas, où peut-il bien être malgré tout ? C’est avec inquiétude et questionnement qu’il entre dans l’école Pokémon sans la moindre trace de Sacha. Comme il s’y attendait bien, en entrant dans la classe, il trouve tous ses élèves réunis sauf Sacha.
- Alola, dit-il à la classe comme à son habitude.
- Alola, lui répondirent-ils en chœur.
- Dîtes, professeur Euphorbe, où est Sacha, demande Barbara ?
C’est la question qu’il redoutait d’entendre. Il ne savait pas comment leur répondre à cette question sans les inquiéter. Pour le moment, il va se contenter d’essayer d’improviser, et s’il le faut, il leur dira la vérité.
- Il, euh… Il est absent aujourd’hui, malheureusement. Il avait quelque chose apparemment, mais il ne m’a pas expliqué de quoi il s’agissait. Navré de ne pas pouvoir vous en dire plus.
Ainsi les élèves, bien que surpris, se disent que c’est une réponse suffisante, connaissant Sacha et sa tendance à être imprévisible.
- Ce n’est pas grave, dit Barbara, tout ira bien pour lui. Il s’est toujours sorti de bien des situations difficiles. Mais vous êtes sûr qu’il n’y a rien de grave pour lui ?
- Non, aucun, je vous assure, il n’y a rien de grave, juste quelque dont j’ignore mais dont il a le secret, rassure t’il.
- Ah bon, d’accord.
- En tout, vous avez meilleure forme, constate Néphie.
- Oui c’est vrai, rajoute Lilie.
Le professeur Euphorbe rougit.
- Ah bon, vous trouvez, demande-t ’il ?
- Bien sûr, répond Chrys.
- Nos soins et conseils prodigués vous ont-ils été utiles, demande Kiawe ?
- Bien évidemment, et je vous en serai tous très reconnaissant pour ce que vous avez fait pour moi. Je vous remercie tous. Et je dois dire que je suis également fier de tous vous avoir pour élève.
- Merci professeur Euphorbe, disent-ils en chœur et en rougissant.
C’est sur ces derniers mots qu’ils commencèrent leur cours. Au moins aujourd’hui, le professeur Euphorbe sait de quoi il va parler. Cette fois, il s’agit de l’évolution d’un Pokémon. Un sujet qu’il parle avec enthousiasme quand il voit les nombreux mystères fascinant du monde des Pokémon. Surtout quand il a vu évoluer Rocabot dans une forme de Lougaroc inhabituelle. Et c’est en pensant à ce Lougaroc qu’il pense justement à…Sacha. Il a failli laisser son inquiétude transparaitre devant toute la classe, et il doit avant tout s’occuper des ses élèves et de son cours en ce moment même. La journée se déroule bien, avec la partie théorie et pratique dont la classe a l’habitude. Ils essayent de travailler sur tous les aspects qui leur apprendra à grandir. Malgré cette journée bien occupée dans le maintien des cours, le professeur Euphorbe ne peut s’empêcher de continuer à penser, au fond de lui, à l’absence de Sacha. Il se culpabilise à l’idée que Sacha soit parti parce qu’il a été négligent sur sa santé et sur son quotidien. Il aurait dû y faire plus attention, mais hélas, c’est trop tard pour le corriger auprès de Sacha. Il voudrait pouvoir s’excuser auprès du jeune garçon, mais il n’y a pas moyen de savoir où il est. Et maintenant, c’est auprès du professeur Pimprenelle et de Délia qu’il doit s’expliquer et s’excuser. Il doit s’y préparer.
La cloche retentit, c’est la sonnerie de la fin des cours. Tout le monde commença à partir. Le professeur regarda ses chers élèves profiter de l’après-midi ensoleillé d’Alola, avec des sourires pleins le visage. C’est beau de voir ce genre de tableau, mais il aurait été tellement plus beau avec la présence et l’énergie débordante de Sacha. Le professeur Euphorbe était toujours ravi de voir ses élèves heureux et souriants, mais il ne pensait pas que l’absence de l’un d’entre eux l’affecterait autant. Le voilà à soupirer rien qu’à la penser de Sacha et à sa disparition. Il ne peut pas y faire grand-chose pour le moment. Il effaça le tableau de cours, prend ensuite ses affaires, et s’en alla retourner chez lui.
A peine rentré, le professeur Euphorbe s’assit sur le canapé, en se posant plein de question en constatant le calme qui s’est installé dans sa maison depuis l’absence de Sacha. Jamais sa maison ne lui a paru aussi vide et calme. Pourtant, il aimait cette tranquillité pour lequel il s’est installé au bord de la plage, loin des habitants, afin de profiter du beau paysage et du calme naturel qui lui apportait une certaine paix. Mais tout ça, ce n’est plus pareil depuis qu’il a accepté d’héberger Sacha chez lui. Ce jeune garçon lui a apporté une nouvelle forme de vie, certes plus dynamique, mais épanouissante. Si jeune, et pourtant, tellement d’énergie et d’ambitions. Et surtout, il n’avait jamais vu un garçon avec autant de générosité et de pureté. C’est difficile à croire, mais il a changé la vie de beaucoup de monde dans la région d’Alola, dont la sienne. C’est à ce moment-là qu’il s’en rend compte, mais c’est grâce à ce garçon qu’il a retrouvé Pimprenelle et qu’il s’est marié avec elle, s’il n’avait pas rencontré le petit Cosmog et avait été choisi par les gardiens. Et depuis, ils sont devenus une famille, et à Alola, c’est une chose importante. Cela rend les gens heureux. Lui-même, il était heureux. Maintenant, à cause de sa négligence, il a perdu son garçon. Et il est désormais temps de prévenir l’entourage de ce garçon de sa disparition. Il va de ce pas appeler Délia, la maman de Sacha, celle qui lui accorder la responsabilité de s’occuper de lui ainsi que sa confiance. Il craint la réaction de Délia sur la nouvelle de la disparition de Sacha, peur de voir sa déception et une perte de confiance. Il prend ainsi le téléphone qui lui permet de communiquer par le biais de sa télévision et put enfin entrer en contact avec Délia Ketchum.
- Madame Ketchum, bonjour, dit le professeur Euphorbe.
- Professeur Euphorbe, bonjour, quel plaisir de vous voir, dit Délia.
- Pour moi aussi, madame. J’espère que vous allez bien et que tout se passe à Kanto.
- Je vais très bien, merci beaucoup. Et tout va bien à Kanto, le professeur Chen pense à vous et vous présente ses salutations.
- Très aimable à lui. Vous lui présenterez mes remerciements et mes salutations également.
- Je le ferai avec plaisir. Et comment va mon petit Sacha ? Où est-il ? Je peux le voir ?
C’est la question qu’il redoutait, mais il s’y était préparé. Il prit une profonde inspiration, et lâcha enfin ces mots :
- Madame Ketchum, il faut que je vous avoue quelque chose. Sacha a disparu. Ou plutôt, il est parti en me laissant une lettre mais sans dire où il est parti. Je ne sais pas où il se trouve.
- Parti !? Mais comment ça ? Je croyais qu’il était heureux et bien pris en charge chez vous. Qu’est-ce qui s’est passé ?
- C’est le cas, madame. Il était vraiment bien ici. Et je pense que cela faisait aussi partie du problème car Sacha est un garçon qui aime bouger et qui n’aime pas trop rester enfermer. Mais la vérité, c’est que ce n’est pas le véritable problème. Le vrai problème est que le responsable de son départ, c’est moi.
- Vous ? Mais qu’est-ce-qui s’est passé ?
- J’ai été négligent. Je peux me faire tous les reproches du monde, mais au bout du compte, je peux me blâmer de ne pas avoir su faire attention à moi-même, mais en plus, d’avoir oublié que ce garçon avait un pouvoir d’empathie et de compassion incroyable. Il fait beaucoup plus attention aux autres et à leurs besoins avant lui-même. Et voilà le résultat. Ça fait des nuits que je n’ai pas dormi à cause d’une surcharge de travail. Et à cause de ça, je me suis retrouvé dans un état de fatigue très inquiétant. Tous les enfants l’ont remarqué, surtout Sacha. Ça les a beaucoup inquiétés, et m’ont exigé de me reposer, c’est ce que j’ai fait. De plus, je suis tombé malade et je dois ma guérison grâce à leur aide et à leurs Pokémon. Quand j’ai vu à mon réveil Sacha et ses Pokémon qui ont veillé à mes petits soins, j’étais extrêmement touché par cette générosité. Mais Sacha, pendant ce temps-là, se sentait coupable d’être une responsabilité de trop pour moi et que cela contribuait à l’état de faiblesse de ma santé. Alors il a décidé de partir durant la nuit en me laissant une lettre pour m’expliquer son départ. Il espérait ainsi me préserver en partant. Voilà l’explication.
Un long silence s’installa pendant un bon moment. Le professeur Euphorbe regarda le visage et l’expression de Délia, les yeux rivés dans le vide. Cela semble difficile à expliquer, mais elle semble partager entre la déception, l’inquiétude et la non-surprise. C’est très préoccupant pour lui, mais comment lui en vouloir ? Pour briser ce silence, il demanda enfin :
- Mme Ketchum, vous semblez bien silencieuse et préoccupée. Dites quelque chose. Je sais ce que vous ressentez, et je le regrette profondément. Ce qui est arrivé, je ne peux le blâmer qu’à moi-même. Et je me demande même pourquoi je ne me suis pas douté un instant que cela affecterait autant Sacha au point qu’il puisse…
- Evidemment que je ne peux pas vous cacher ma déception et mon inquiétude, vous l’avez sans doute remarqué. Je vous ai accordé ma confiance pour prendre soin de lui et le protéger, et par-dessus tout pour être exemplaire, malgré que je fusse déconcerté de voir quelqu’un sans chemise ni veste boutonnée, je vous ai trouvé vraiment gentil et aimable de prendre soin de mon fils, surtout que j’ai senti qu’il avait énormément d’admiration pour vous. C’est pour cela que j’ai décidé de le laisser à Alola où il se sentait vraiment bien, d’aller à l’école Pokémon où vous enseignez, et de le laisser en charge d’un adulte responsable.
Mais je ne suis pas surprise non plus, le connaissant très bien. Mais vous ne pouvez pas comprendre ce qu’il représente pour moi.
- Madame, je pense au contraire comprendre, j’ai vécu assez longtemps avec lui pour comprendre qu’il est un garçon formidable dont on rêve tous d’avoir, et vous pouvez être fier de l’avoir pour fils, répond le professeur Euphorbe
- Mais il est beaucoup plus que ça. Sacha est mon monde, vous savez, dit Délia, les larmes commençant à couler. Il est mon héros et représente beaucoup pour moi. A Alola, j’espérais le préserver de danger qu’il court à chaque instant, et en l’inscrivant à votre école, qu’il puisse vivre comme n’importe quel garçon tout en le gardant heureux et qu’il puisse faire ce qu’il a à faire. Je sais que je ne peux pas l’empêcher de faire ce qu’il a toujours rêvé de faire, et il court sans cesse de grands dangers. Je suis triste de le savoir loin de la maison, mais également heureuse pour lui car il vit de sa passion et dégage toujours une telle lumière positive autour de lui tellement il est plein de bonté. Je suis contente qu’il se fasse énormément d’amis, mais inquiète de ses ennemis qui n’acceptent pas forcément les gens bons comme lui… Surtout quand son père l’a abandonné…
Le professeur Euphorbe n’en revenait pas. Il savait Sacha comme un enfant exceptionnel, mais il ne voyait pas à quel point il avait vécu énormément de choses et qu’il signifiait beaucoup pour sa mère, et avec tout ce qu’il a vécu, il n’est pas étonnant qu’elle s’inquiète aussi pour lui. Et quand il a entendu son histoire, l’abandon du père qui a marqué le garçon et qu’il cherche à impressionner, le professeur Euphorbe ne sait pas trop quoi en penser, d’autant qu’il voulait adopter le garçon au sein de sa nouvelle famille avec sa mère, il se dit qu’il aurait peut-être commis une erreur.
- Mme Ketchum, reprit-il, je… Je suis sincèrement désolé, je ne sais pas quoi dire de plus réellement.
- Alors ne dites rien, répondit-elle. Je vous demande juste une chose : retrouvez mon cher Sacha, et je ne sais pas ce que vous allez faire par la suite, mais faites-en sorte qu’il puisse être bien, heureux, en sécurité et en bonne santé, qu’il soit bien pris en charge. Cela ne va pas être facile, mais je pense que je vais essayer de vous faire confiance à nouveau. Faites ce qu’il faut pour mon petit Sacha comme vous l’aviez très bien pu le faire jusque-là. Et montrez-lui le bon exemple désormais, essayez de le connaître encore davantage.
- Je vous le promet, répondit-il sans hésiter. Vous avez ma parole.
- Bien, je compte sur vous.
- Prenez soin de vous madame, et croyez-moi, il représente aussi beaucoup pour moi et nous tous à Alola.
- Je sais. Prenez bien soin de vous aussi désormais. On fait tous des erreurs. Au revoir.
- Merci, au revoir.
Après avoir raccroché, le professeur Euphorbe fit une pause méditative. Il lui reste encore sa femme à prévenir, et cela risque aussi d’être difficile quand il pense à l’échange qu’il a eu avec Délia, mais il y avait peut-être des chances que sa femme sache où il peut être en ce moment. Il faut qu’il tente, même s’il doit s’attendre à des réprimandes qu’il aura probablement méritées. Prenant son courage à coup de main comme il aime si bien se le dire, il prit le téléphone et composa le numéro de Pimprenelle.
- Allô mon amour, commence t’il avant de venir aux explications.

Ça remonte à un vieux souvenir d’enfance, bien avant de vouloir devenir professeur et enseignant, il était encore ce jeune dresseur en plein expérience pour vouloir s’améliorer. Et en l’occurrence, son objectif était sa revanche contre Peter du conseil 4. A l’adolescence, en plein voyage à Kanto, il n’avait plus que comme idée de devenir plus fort et de battre Peter. Son idée ? Trouver la meilleure et la plus puissante attaque possible pour venir à bout de ses Pokémon Dragons. Il lui faut donc des attaques de type Glace ou Dragon. Alors qu’il était en train d’étudier des stratégies avec ses Pokémon, dans la forêt de Jade, voilà qu’une jeune femme de son âge apparait. Elle semblait fascinée par ce que faisait ce jeune garçon.
- Bonjour, que fais-tu, lui demanda-t-elle ?
- J’essaie de trouver une attaque extrêmement puissante capable de venir à bout des Pokémon de Peter, lui répondit-il.
- Peter !? Du conseil 4 !?
- En effet.
- Mais il est super puissant. Personne n’en réussit en venir à bout.
- C’est justement ce qui rend le tout intéressant et excitant. Face à un sommet impossible à atteindre, tu n’as qu’une envie, c’est de brûler de passion comme un lance-flamme pour réussir l’impossible.
La jeune fille ne sait pas quoi dire face à ce drôle de garçon. Elle le trouve quand même amusant.
- Tu as l’air passionné en tout cas.
- Je suis tellement excité par un tel défi que même un blizzard ne pourrait pas m’atteindre.
Elle en rigole par les jeux de mots d’attaques et de capacités de cet incroyable garçon qu’elle n’a qu’une envie.
- Est-ce que cela te dirait de venir avec moi ?
- Où ça ?
- Je vais te montrer quelqu’un de passionnant. C’est mon professeur, il pourra surement venir t’aider.
- Tu crois ?
- J’en suis certaine.
- Alors dans ce cas-là, je te suis. N’est-ce pas les amis ?
Tous ses Pokémon approuvèrent. La jeune femme fut surprise par une telle variété de Pokémon qu’elle ne connaissait pas. Elle se demandait d’où il venait. Elle le lui demandera probablement plus tard, car il l’attend impatiemment.
Arrivé au Pourg-Palette, ils vont tous deux dans un lieu qui semble être…
- Un laboratoire, demande Euphorbe ?
- Exact, lui répondit la jeune fille.
- Attends un peu, ne serait ce pas le célèbre laboratoire du grand, du célèbre et génialissime professeur Chen !?
- C’est exactement ça.
A ces mots, Euphorbe ne fait pas qu’un pas, il fonce à une vitesse extrême, digne d’une vive-attaque. Depuis qu’il est arrivé à Kanto, jamais il n’aura eu l’occasion de rencontrer son idole, le célèbre professeur Chen. Depuis tout jeune, le professeur Chen s’est fait une renommée mondiale tellement connue dans le monde que beaucoup de jeunes dresseurs souhaitent le rencontrer, et Euphorbe en fait partie. Arrivé devant la porte, il sonna sans plus attendre, et attendit avec impatience. Puis enfin, la porte s’ouvrit pour laisser place à une personne dont l’apparence ne fait plus aucun doute dans les yeux brillant de passion du jeune Euphorbe. Aussitôt il s’écria :
- Professeur Chen !?
- Oui, c’est bien, répondit l’homme devant lui. Qui es-tu, jeune homme ?
- Je m’appelle Euphorbe.
- Enchanté de te connaître. Je constate que tu me connais bien. Qu’est-ce qui t’amène ici, dis-moi ?
- En réalité, c’est cette jeune fille qui m’a proposé de vous rencontrer car elle m’a dit que vous pourriez me venir en aide, répondit-il en montrant la jeune fille en question.
- Ah ! Je constate que tu as rencontré une de mes plus brillantes étudiantes.
- Vraiment !?
- Oui. Je transmets mes connaissances à de jeunes esprits avides de savoir et à ceux qui souhaitent devenir de grands dresseurs.
- Professeur Chen, c’est justement pour ça que j’ai besoin de vous. Je dois battre Peter du conseil 4, et il me faut les conseils d’un professionnel comme vous pour y arriver.
Le professeur Chen se sent très flatté. Bien qu’étonné par l’ambition de ce jeune homme, il ne voit pas pourquoi il ne l’aiderait pas. Venir en aide aux humains et aux Pokémon a toujours fait partie de ses priorités.
- D’accord, je vais t’aider mon jeune ami. Suis-moi dans mon laboratoire.
Euphorbe lui obéit.
Quelques minutes plus tard, il sort du laboratoire, très souriant, et reviens auprès de la jeune fille, après avoir dressé un aurevoir et des remerciements auprès du professeur Chen. Tout deux sont très heureux de se revoir, Euphorbe n’hésitant pas aussi à qualifier du professeur Chen de quelqu’un qui est encore plus génial qu’il le croyait et qui sait que grâce à lui, il va pouvoir prendre sa revanche sur Peter.
- Je te remercie beaucoup. C’est grâce à toi que tout cela est possible.
- De rien. Cela m’a fait très plaisir.
- Je me disais au passage que… Après tout cela on pourrait… heu… devenir amis si tu es d’accord ?
- Amis seulement ? Je dois t’avouer, qu’après t’avoir rencontré, j’espérais plus entre nous.
- Ah bon ? Comment ?
- Comme ça, répondit-elle avant de l’embrasser.
Avec ce baiser, Euphorbe n’en resta pas insensible à ce charme irrésistible. Il lui vient une idée en tête.
- Tu n’habites pas loin ?
- Non, répondit-elle.
- Je n’ai qu’une envie, c’est de passer le reste de ma nuit à tes côtés. Tu fais brûler mon cœur autant que ma rafale feue pour la compétition. Et j’ai besoin de continuer à l’entretenir. Acceptes-tu de la partager avec moi et de tenter de me l’éteindre à coup d’hydro canon, demandes-t-il ?
Surprise mais contente, elle lui répondit sans hésiter par :
- Oui, j’en serai très ravie.
Tous deux cours alors vers la maison de la jeune fille :
- Au fait, on ne s’est pas présenté depuis tout à l’heure. Quelle impolitesse ! Mon nom est Euphorbe.
- Enchanté. Quant à moi, je m’appelle Delia.

Une belle longue nuit dans cette paisible maison du Pourg-Palette. Delia et Euphorbe ont passé une merveilleuse nuit pleine de rêve. Pour Delia, tout cela semble clair : malgré cette étrange habitude qu’il a de ne pas souvent porter de short, elle est tombée amoureuse de lui. Mais elle se retrouve seule dans son lit, de si beau matin. Où a-t-il bien pu passer ? C’est alors qu’elle le voit dehors, par la fenêtre. Qu’est-ce qu’il peut bien faire de si bonne heure ? Elle décide alors de sortir le rejoindre dehors. Euphorbe ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en la voyant venir la joindre.
- Toi aussi tu fais comme moi.
- Comme toi ? C’est-à-dire ?
- Regardes devant toi.
Elle fait ce qu’il lui dit, et ne put s’empêcher d’être émerveillé par un tel spectacle. Un rayon de soleil brille, porté par une légère brise d’air frais, qui souffle sur les visages et emporte les cheveux au vent. Les couleurs se mêlent, orange, rose, bleu… Le matin réveille ses sens. Pour Euphorbe, c’est un spectacle chaleureux à contempler chaque matin. Pour Délia, c’est…
- C’est magnifique. Quelle merveille.
- C’est beau, n’est-ce-pas ?
- Oui, je ne sais pas quoi dire.
- Alors ne dis rien. Laisses parler ton cœur et ton esprit comme s’il emportait la vague d’une attaque surf. Les mots viennent naturellement ainsi.
« Quel philosophe ce bel homme » était en train de penser Délia. Et tous les deux se regardaient droit dans les yeux de si beau matin. Ils auraient pu rester ainsi pendant des heures, mais Euphorbe se souvient de devoir travailler dur pour vaincre Peter.
- Excuses-moi, je dois reprendre mon entraînement avec mes amis, dit alors Euphorbe.
- Ah ! Ça m’a l’air passionnant. Je peux assister à ton entraînement, demande Délia ?
-Pourquoi pas.
Mais très rapidement, elle va regretter sa décision. L’entraînement d’Euphorbe n’a rien de ce qu’elle imaginait. Pour améliorer la performance de ses Pokémon, Euphorbe à ses amis d’utiliser leurs plus puissantes attaques… sur lui-même. Très rapidement, Euphorbe se prend les coups sans broncher, mais il en ressort tout blesser à chaque fois, et il continue de persister. Quel horrible spectacle. Le voir se faire tant de mal est abominable. Pour Délia, c’en est trop.
- Mais qu’est-ce-que tu fais !? Arrête, ordonne-t-elle. Tu vas finir par avoir des blessures très graves si tu continues comme ça.
- Ne t’en fais pas pour moi, tente-t-il de rassurer, j’ai l’habitude, je fais ça tous les jours.
- Tous les jours !? Mais tu es cinglé ! Tu vas finir par te tuer.
- Il en faut plus que ça pour m’avoir. Et c’est le meilleur moyen pour ressentir les coups que subissent les Pokémon et de juger leur valeur. C’est impossible autrement sans en avoir ressenti les coups.
Délia n’en croyait pas ses yeux. Elle était loin de se douter de l’homme qu’elle venait de connaître. Il était bien trop extrême, bien trop dangereux. Elle ne peut pas construire sa vie avec un type pareil.
- Euphorbe, je ne peux pas supporter ça. C’est trop pour moi. Je ne pourrai supporter l’idée de te voir souffrir ou mourir par cette idée folle, dit-elle.
- Mais puisque je te dis que ça va, essaya-t-il de la rassurer. Je peux endurer ça, je le sais. Je ne le ferai pas devant toi, c’est promis. Mais c’est important pour moi, pour réaliser mon rêve. Et tu es important aussi pour moi. S’il te plaît, essayes de me comprendre.
Délia a beau tout tenter, il n’y a rien à faire, il ne changera pas d’avis. Pire encore, il s’est attaché à elle, et elle aussi, elle s’est attachée à lui. Ce n’est pas possible. Personne ne peut supporter de voir un être auquel on tient se faire du mal tout seul. Ça va lui fendre le cœur, mais elle doit prendre cette décision.
- Je vois bien que je ne pourrai pas te faire changer d’avis. Mais ne me demande pas de supporter ça, je ne pourrai pas. Alors… Je préfère qu’on en reste là. Je ne veux plus jamais qu’on se voit.
Euphorbe n’en revient pas.
- Je t’en prie, non.
- Ma décision est prise.
- S’il te plaît…
- Au revoir, mon cher Euphorbe. Puisses tu réaliser tes rêves un jour.
Et elle s’en va chez elle sans dire un mot, sans se retourner. Des larmes flottant dans le vent avec ses cheveux ondulants. Une tristesse s’épanouissant dans le lieu. Euphorbe resta ainsi plongé dans le désarroi total. L’impression que tout lui a été arraché, son monde s’est écroulé. Sa vie n’a soudainement plus aucun sens. Il a envie d’oublier cet instant déchirant. D’ailleurs, il sait ce qui lui reste à faire. Avec ses amis, il partit vers une connaissance connue du monde entier. Arrivé à destination, il frappa à la porter de l’inconnu qui l’accueillit en criant :
- Bonjour. Bienvenue. Je suis qui déjà, au fait ? ... … Ah oui ! Je suis l’effaceur de capacités. Je suis disposé à faire oublier toute sorte de capacité à tes Pokémon, n’importe lequel, CT ou CS. Alors, que puis-je faire pour toi ?
Euphorbe en vient aux faits.
- J’aimerais que vous me fassiez oublier un évènement pour moi.
- Un évènement, s’étonne l’effaceur ? Comment ça ?
Euphorbe explique la situation, et après bien des hésitations et explications, l’effaceur dut accepter sa requête en utilisant ses Pokémon Soporifik et Hypnomade.
- Si tel est ton souhait, tu ne te souviendras plus jamais de ce moment. Tu te réveilleras complètement amnésique de ce moment, à te demander ce qui s’est passé dernièrement. Prépare-toi avec tes Pokémon. Et maintenant les amis, c’est à vous de jouer.
Et ainsi, Euphorbe sentit sa tête s’engourdir et somnoler après avoir fixé du regard Soporifik et Hypnomade. Puis d’une seconde à l’autre, rapidement, il plongea dans un profond sommeil sans rêve, perdu au milieu de ses pensées, sans plus aucun souvenir du moment.

Tiré de son sommeil, le professeur Euphorbe se réveille confus comme si on lui avait lancé ultrason. Il vient d’avoir un vague souvenir d’un rêve étrange qu’il a fait, difficile à décrire. Il s’est assoupi juste après avoir discuté sa femme sur la situation, et elle n’a pas manqué de lui faire la leçon comme il l’a bien mérité. Comme il aurait dû s’y attendre, le professeur Pimprenelle n’a pas non plus des nouvelles en ce qui concerne Sacha. Aucune piste en tout cas. Puis il s’est assoupi d’un coup en faisant un rêve étrange. Mais il n’aura pas eu le temps d’y réfléchir, puisque l’on vient de sonner à sa porte. C’est à peine qu’il ouvrit la porte qu’il se fit soudainement assommé par quelqu’un avant d’être transporté.
Le professeur Euphorbe en a connut des sommeils et des réveils difficiles, mais c’est presque la première fois qu’il en aura eu droit à deux fois de suite sans interruption. Mais ce deuxième réveil fut bien particulier pour lui puisqu’il se retrouvé ligotés à une chaise, dans un vieil entrepôt abandonné qui lui semble familier. Plusieurs questions se posent dans son esprit, mais principalement c’est qu’est-ce qu’il fait là ? Qui l’a enlevé et pourquoi ? Et où surtout ? C’est à ce moment que des silhouettes dans l’ombre apparaissent. Ils semblent familiers aux yeux du professeur.
- Qui êtes-vous, demanda le professeur ?
« - Nous sommes là pour répondre à toutes vos questions !
- Apprenez-donc qui nous sommes et ce que nous faisons !
- La radieuse beauté des fleurs et de la lune n'est rien comparée à la splendeur de cette fleur du mal nommée Jessie !
- La noblesse, l'héroïsme, la vaillance des ténèbres luttant sans trêve dans un monde tragique s'incarne en un seul héros, James !
- Et le troisième larron le plus redoutable tel une étoile noire étincelant dans les cieux ténébreux, Miaouss prend son envol !
- La Team Rocket vous déclare la guerre !
- Miaouss, oui la guerre !
- Quuuulbutoké ! »

- La team Rocket, encore vous, rétorque le professeur Euphorbe !
- Oui, encore nous, et toujours là pour vous jouer un mauvais tour, répond Jessie.
- Nous sommes quand même la team Rocket, et rien ne peut entraver nos projets, répond James.
- Et quand nous voulons quelque chose, nous l’obtenons, ajoute Miaouss.
- Dites ce que je fais ici et comment je suis arrivé jusque-là, demande le professeur Euphorbe ?
- Je crois que vous n’avez pas compris, dit alors Jessie, vous n’êtes pas en état de négocier ou de demander quoi que ce soit.
- Ici, c’est nous qui dirigeons les directives, dit James.
- Tout ce que nous pouvons dire, c’est que vous allez nous servir d’appât pour attirer le morveux et son Pikachu, ajoute alors Miaouss.

Le professeur Euphorbe n’en croit pas ses oreilles.

- Vous voulez dire que tout ceci est une mise en scène pour attirer Sacha et capturer Pikachu ?
- En fait, ce n’est pas la seule raison, dit alors Jessie.
- Nous avons besoin de vous pour d’autres projets bien plus importants pour la team Rocket, dit James.
- Et vous êtes l’homme de la situation, dont la réputation n’est plus à démontrer, dit Miaouss.

Même si le professeur Euphorbe est flatté de sa réputation connue, il ne veut servir aucune organisation maléfique, et certainement pas la team Rocket.

- Je ne vois pas de quels projets dont vous voulez me parler, ni même le rapport que j’ai à avoir pour vous amener Sacha et Pikachu.
- C’est pourtant évident, vous êtes souvent en compagnie du morveux. Il va bien finir par venir jusqu’à vous, répond Jessie.
- Et bien, j’ai peur de vous décevoir, mais Sacha m’a quitté pour des raisons personnelles, explique alors le professeur Euphorbe.
- Oh ne vous inquiétez pas, nous nous arrangerons pour qu’il vient, puisqu’il tient trop à vous pour vous voir souffrir, dit alors James.
- Et vous allez pouvoir nous aider entre-temps pour nos projets, dit Miaouss.
- Mais de quels projets à la fin, répète le professeur Euphorbe.
- Nous avons besoin de vous pour perfectionner nos capacités Z, explique Jessie.
- Il faut qu’on fasse en sorte qu’elles puissent devenir des capacités Z extrêmement puissantes, précise James.
- Et avec une telle puissance, nous voulions que plus personne ne puisse nous arrêter, et certainement pas le morveux. La team Rocket deviendra alors invincible et connue dans le monde entier. Vous allez nous aider à nous améliorer et à faire de nous une puissante oragnisation, dit Miaouss.

Le professeur Euphorbe prend en compte toute ces informations, mais il est certain d’une chose.

- Et pourquoi j’accepterai de vous aider d’abord, demande-t ’il, surtout que ça va vous permettre de capturer Pikachu et de dominer le monde ? Alors ne croyez pas que je vais vous faire la charité.
- Il en va de votre réputation également, ajoute Jessie. Mais je crains que vous n’ayez pas vraiment le choix.
- On s’attend bien à ce que vous refusiez, dit James. Alors vous pensez bien qu’on a bien imaginé des petits supplices dignes de notre réputation.
- Vous n’allez pas tenir le coup, dit Miaouss, vous irez même nous supplier.
- Ah oui, demande le professeur Euphorbe ? Et quel genre de supplices avez-vous imaginés pour me faire parler. Je suis quelqu’un qui sait encaisser les coups, je ne crains rien. Et puis de toute manière, je crains de ne pas pouvoir vous être d’une grande utilité à ce sujet, car il n’y pas énormément de secrets à ce sujet. Vous perdez votre temps.
- C’est ce que vous croyez, dit Jessie, mais on va voir si vous allez garder votre langue très longtemps. Allons-y les amis.
- Ouais, répondent en chœur James et Miaouss.

Ainsi, ils font appel à leurs Pokémon Mimiqui et Vorastérie, et avec Miaouss, ils lancèrent une série d’attaques sur le pauvre professeur Euphorbe, s’achevant par une série d’attaques combo-griffes de Miaouss. Le professeur Euphorbe hurle de douleur, gémit, grimace mais ne faiblit pas, il encaisse et refuse de dire un quelconque mot à ces criminels.

- Je vois qu’on continue à faire de la résistance, constate Jessie. Ne vous en faites pas, nous avons une panoplie d’imaginations pour la torture. Alors vous feriez mieux de parler, d’autant qu’on a des projets bien plus grand pour vous.
- De quel genre, demande dans un râle le professeur Euphorbe ?
- Vous allez servir notre cause, répond James. Votre savoir et votre réputation seront extrêmement utile à notre organisation.
- Alors vous feriez mieux de vous joindre à nous si vous ne voulez pas subir nos pires souffrances, explique Miaouss.
- Vous délirez, réplique le professeur Euphorbe. Si vous croyez que je vais me joindre à vous pour servir le mal, c’est que vous avez perdu la raison. Et d’ailleurs, comment pouvez-vous vous assurer que Sacha viendra me délivrer ? On ne s’est pas donné de nouvelles et je n’ai pas la moindre idée de l’endroit où il se trouve. Lui-même ne saura pas comment me trouver.
- Oh ne vous inquiétez pas, dit Jessie. Nous on se l’est assuré et on le sait. On lui a bien fait transmettre un message disant qu’il doit venir seul avec son Pikachu s’il veut vous revoir vivant.
- Et la disparition du célèbre professeur Euphorbe peut facilement être reconnu, constate James.
- Alors il a intérêt à se dépêcher de venir si nous voulons éviter les ennuis, dit Miaouss.
- J’espère bien que vous allez rater vos projets et que l’on vous arrêtera, répond le professeur Euphorbe. En attendant, vous perdez votre temps avec moi, vous n’obtiendrez rien de moi.
- C’est ce que nous verrons, dit Jessie.

Et c’est alors qu’ils se mirent à se boucher les oreilles, tiennent entre leurs mains un verre et un clou. En voyant ça, le professeur Euphorbe comprit vite le supplice qui l’attendait et déglutit.
Le clou glisse sur le verre, produisant un son aussi horrible qu’une attaque grincement ou strido-son, impossible à supporter pour les oreilles. Le professeur Euphorbe en hurle d’horreur, tellement le bruit lui semble insupportable. Il a l’impression que ses oreilles vont saigner. Il se tortille dans tous les sens, sur sa chaise ligotée. C’est un supplice qu’il dut supporter pendant plusieurs longues secondes et minutes qui lui semblent interminables et infernales. Il ne voulait qu’une chose, que cet horrible bruit grinçant s’arrête, qu’on vienne le délivrer. Quand enfin, le supplice fut terminé, il ressenti un immense soulagement, bien que le bruit continue de marquer ses esprits, préférant peut-être encore supporter les attaques sur lui. Jessie avance et s’abaisse vers lui, étant donné qu’il est sur le sol avec sa chaise, en étant toujours ligoté.

- Il n’y a rien de pire que le doux son du clou glissant sur le verre, ajoute Jessie. Comme c’est désagréable pour les oreilles, n’est-ce-pas ? Et vous risquez de le supporter encore si vous refusez toujours de coopérer, professeur. Alors, vous changez d’avis ?

Reprenant peu à peu ses esprits, il répondit enfin :

- Je maintiens ma position. Je refuse délibérément de coopérer avec vous, vous n’obtiendrez rien de moi, car de toute manière, il n’y pas plusieurs solutions pour réussir une capacité Z. C’est une chose que des criminels comme vous ne pourront jamais comprendre. Et je ne pourrai jamais partager mon savoir à des gens comme vous. Je ne le partage qu’avec des gens droits et honnêtes.
- C’est ce que nous verrons, nous ne vous laissons pas tellement le choix, répond James.
- Retentons l’expérience, suggère Miaouss.
Sous l’accord de Jessie et James, ils recommencèrent le supplice du clou sur le verre pendant plusieurs longues minutes. Le pauvre professeur Euphorbe dut endurer ça avec difficulté, priant par tous les noms que l’on arrête et qu’un miracle vient le délivrer de cet enfer. Mais il tient le coup, gardant dans son esprit avant tout une motivation qui lui permet de tenir toutes les douleurs du monde : protéger ceux qu’il aime et protéger le monde, ses habitants et ses Pokémon. Il est prêt à tout. On peut lui faire tout subir, jamais il ne va céder.
La team Rocket dut malheureusement faire ce constat mais tenta quand même de lui demander une nouvelle fois après avoir ce supplice :

- Vous avez changé d’avis ?
- Jamais
La team Rocket soupire. Toutes leurs tentatives se sont soldées par un échec et durent constater qu’ils ont affaire à un homme vraiment têtu. Ils ne savent pas quoi faire et commencent à perdre espoir. Pour autant, ils ne renoncent pas, mais ils cherchent des solutions qui puisse lui faire parler. C’est alors que Jessie eut une idée. Une idée qui l’enchante à moitié mais en même temps tentant et qui pourrait se révéler vraiment efficace, apportant même de possibles résultats. Elle se dit que ça vaut le coup d’essayer.
- Très bien, je ne pensais pas qu’on en arriverait là, mais vous ne nous laissez plus tellement le choix après tout, commence t’elle à dire. James, Miaouss, apportez la caméra et l’appareil photo.
- Qu’est-ce que tu vas faire, demande James ?
- Vous verrez bien, faites ce que je vous demande.
Sans comprendre, ils obéissent aux ordres. Ils reviennent avec caméra et appareil photo en main, ayant reçu pour instructions de filmer et photographier quand elle ordonnera. Puis elle commence peu à peu à se rapprocher doucement du professeur Euphorbe, le remet debout avec sa chaise puis commença à faire glisser sa main peu à peu sur sa poitrine.
- Vous pouvez commencer, ordonna-t-elle.
James et Miaouss filmèrent et photographièrent la scène.
- Quel dommage que d’avoir abîmé un si beau corps séduisant.
Elle continue de faire glisser sa main tout le long de son corps, au point même qu’elle donne l’impression de… séduire.
- Quel beau mâle que nous avons là, ça aurait été dommage de perdre un bel homme aussi séduisant.
- A quoi est-ce que vous jouez, demande le professeur Euphorbe ? Je ne suis pas ce genre d’hommes. Je suis marié et fidèle à ma femme. Alors passez votre chemin, vos attaques séduction, charme, attraction ou tout ce que vous voulez n’auront aucun effet sur moi.
James et Miaouss n’en reviennent pas du numéro que Jessie, mais ils croient comprendre où elle veut en venir.
- Je crains que vous n’ayez pas trop le choix, beau mâle. Vous n’imaginez pas combien de femmes rêverait de tomber dans vos bras de muscles pour admirer vos beaux abdominaux et pectoraux bien exposés en vu et dont nous avons le malheur d’en avoir quelque peu abîmé son édifice. Et il a fallu que vous épousiez cette morveuse de Pimprenelle, qu’est-ce qu’elle peut avoir de plus de toute manière ? Un visage aussi beau que le votre ne peut que traîner qu’auprès d’une belle femme célèbre comme moi.
- Dans vos rêves.
- C’est dommage de voir un aussi bel homme résister à un charme comme le mien. Aussi, je pense que vous n’aimeriez pas trop que cette Pimprenelle et ce morveux voient avec qui vous courtisez désormais ?
A ce moment-là, le professeur Euphorbe commence réellement à paniquer rien qu’à l’évocation de sa femme et de son… de Sacha.
- Vous n’oseriez pas, demande-t-il ?
- Oh, mais qu’est-ce que vous croyez, répond Jessie. Je vais me gêner. Ce serai dommage de s’en priver alors que là nous sommes seuls, sans personne pour nous gêner. J’ai toujours rêvé de traîner avec un aussi bel homme que vous et qui saura rendre une belle femme aussi heureuse et resplendissante. Et quand les morveux auront vu ce qui s’est passé, plus rien ne pourra nous séparer.
- Mais vous délirez complètement.
- Oh non ! Pas du tout. Je suis on ne peut plus vraie là-dessus. Mais si vous voulez que cela reste tout à fait entre nous, il n’y a pas d’autres choix, vous devez faire exactement ce que l’on vous demande.
- Mais vous n’allez pas recommencer tout de même ? Vous n’avez pas compris que je ne dirais rien.
- Je crois que c’est vous qui ne m’avez pas compris. Vous n’êtes pas en état de négocier. Si vous ne voulez pas qui arrive d’autres malheurs à vous et à votre entourage, vous devez travailler pour nous et le boss de la team Rocket, dire le secret des capacités Z et…
- Et quoi ?
- Que vous deveniez mon époux, dit-elle sous un air menaçant.
- NNNNNNNNOOOOOOOOOONNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! hurle t’il à la mort.
A ce moment-là, la porte s’ouvrit à la volée et révèle l’arrivée… de Sacha et le professeur Pimprenelle à la rescousse. Le professeur Euphorbe se sent soulagé de voir un miracle venir à son secours, mais crains pour eux.
- Relâchez le professeur Euphorbe immédiatement et rendez-vous, exige Sacha.
- Ne fais pas un pas de plus, ordonne James.
- Si tu fais quoi que ce soit de plus et que tu ne nous remets pas Pikachu sans résistance, explique Jessie, il risque de lui arriver malheur à ce cher pauvre professeur Euphorbe.
- Vous n’êtes que des lâches.
- Non, on est des méchants, corrige Miaouss. Ce n’est pas pareil, car dans notre cas, on gagne toujours. Et vous en avez la preuve même là car vous ne pouvez rien faire.
- Sacha, je crains qu’il n’ait raison, avoue le professeur Pimprenelle. Je ne veux pas qu’il arrive quoi que ce soit à mon mari si jamais nous tentions quelque chose.
- Il n’arrivera rien au professeur Euphorbe, affirme Sacha. Et je peux vous assurer d’une chose, c’est que ce n’est pas aujourd’hui qu’ils vont commencer à gagner.
- Vraiment, comment peux-tu affirmer ça, demande curieusement Jessie ? Tu n’es qu’un gamin qui a lâchement abandonné celui qui s’occupe de toi depuis ton arrivé dans cette région. Tu parles d’une telle gratitude, c’est pour cela que nous, nous ne perdons jamais, car nous n’avons aucune gratitude à accorder et c’est trop facile de manipuler ce genre de personne.
- Une fois de plus, vous êtes à nouveau dans l’erreur, répond Sacha. Ce n’est pas comme cela que je voulais abandonner le professeur Euphorbe.
- Alors pourquoi l’avoir laissé seul ? Il vient de le dire.
- J’avais peur. Je n’osais plus être là à le regarder à travailler deux fois plus que n’importe quel être humain dans ce monde. Et il en fait déjà tellement à mon égard que je ne savais plus tellement comment exprimer ma gratitude que je me sentais comme une responsabilité de trop pour lui. Alors, je voulais simplement l’aider.
- Sacha, écoutes-moi, dit le professeur Euphorbe…
- Non, professeur Euphorbe, c’est vous qui allez m’écouter. C’est moi qui suis désolé. J’avais trop peur. Je pense que j’ai été un enfant trop ingrat et égoïste qui ne vous exprime pas assez ma reconnaissance. C’est un peu de ma faute ce qui vous arrive et j’en suis désolé. J’aurai dû faire plus attention à vous au lieu de toujours me préoccuper de mes rêves.
- Mais qu’est-ce-que tu racontes !? Jamais de la vie je n’ai jamais affirmé que…
- Bon, vous allez arrêter votre petit numéro maintenant, demandes cyniquement Jessie ? Si vous espérez nous faire sortir des larmes pour nous attendrir, ça ne fonctionnera. C’est même tellement pathétique.
- Oh, mais ce n’est pas ça qui va m’aider à vous battre, réponds fièrement Sacha, mais votre manque de vigilance.
- Allons, qu’est-ce-que tu racontes ?
- S’il y a une chose que j’ai bien apprise, c’est que n’importe qui qui peut sembler insignifiant peut se cacher en lui un redoutable personnage fort et au grand potentiel, et même un redoutable ennemi. Surtout quand celui-ci doit vous attaquer quand vous avez le dos tourné.
Sans plus attendre et sans comprendre, le trio Rocket se retourna pour constater que le professeur Euphorbe était libre… grâce à l’aide de Brindibou qui a utilisé à son avantage sa furtivité pour tromper leur vigilance et coupé les cordes qui liaient les mains du professeur Euphorbe sur la chaise. Et sans qu’ils aient le temps de réagir, le trio Rocket subissent une attaque de Brindibou de plein fouet qui les envoie à terre partout dans la pièce. Aussitôt, le professeur Euphorbe rejoint Sacha et sa femme pour les serrer dans ses bras de soulagement. En position d’attaque, ils font face au trio qui se relèvent péniblement et qui tentent de comprendre ce qui leur est arrivé.
- Peut-on m’expliquer ce qui se passe ? Comment se fait-il que la situation nous échappe ?
« - Nous sommes là pour répondre à toutes vos questions !
- Apprenez-donc qui nous sommes et ce que nous faisons !
- La beauté et la passion des rayons du soleil n’est rien sans l’incarnation nommé Euphorbe !
- La lune illuminant nos routes ténébreuses dans ce chemin semé d’embûches se trouve dans cette ingénieuse héroïne Pimprenelle !
- Et le troisième au cœur enflammé trouvant sa voie destinée dans le crépuscule d’un nouveau jour, Sacha à l’appel !
- La Famille d’Alola vous déclare la guerre !
- Oui, la guerre !
- Pikachu ! »
En entendant une telle entrée théâtrale, la team Rocket prend cela comme une insulte personnelle à leur organisation qui ne doit pas rester impuni. Ils se vengent donc en passant à l’offensive avec l’aide de tout leurs Pokémon. Mimiqui et Vorastérie ensemble, en duo, s’attaquent au pokégroupe. Mais face à une telle union et une telle force, les deux Pokémon n’ont pas pu tenir longtemps, car aussitôt, Sacha envoie son fidèle Pikachu, le professeur Euphorbe envoie son Gueriaigle et le professeur Pimprenelle envoie son Goinfrex. Ils font preuve d’une telle union familiale dans leur coordination et leurs attaques que les deux Pokémon de la team Rocket furent vite mis KO. Et comme comble de leur échec, la team Rocket doivent faire face à la capacité Z de type normal du trio « turbo charge bulldozer », que tous les trois exécutèrent dans une pose coordonnée ensemble qu’ils mirent plus de puissance à leur attaque et qui devraient envoyer la team Rocket vers d’autres cieux. En cherchant à répondre à cette attaque, la team Rocket se mirent aussi à faire une pose Z de type ténèbres afin de répondre à leur attaque, cela a pour effet de faire s’entrechoquer les deux attaques, bien que l’attaque normal semblât prendre un peu d’avance sur eux, ce à quoi le professeur Euphorbe leur répond qu’une bonne capacité Z se réussit par l’union mutuel d’un dresseur et son Pokémon. Et alors qu’ils allaient tenter d’utiliser leur arme secrète sur à propos de la « torture » de Kukui et du chantage de Jessie à travers leur vidéo, Chelours entra en scène depuis le toit et emmena la team Rocket avec lui vers d’autres cieux, ne laissant que derrière un champ de ruines.
Surpris par un tel évènement, le trio n’eut d’autres choix que de s’en aller et de rentrer chez le professeur Euphorbe, bien que le professeur Pimprenelle semble avoir vent de la dernière menace de Jessie.

Heureusement, ils ont réussi à prévenir juste à temps la police que tout est rentré dans l’ordre alors qu’elle s’apprêtait à lancer un avis de recherche sur la disparition du professeur Euphorbe et de lancer une recherche très avancée. Sacha et ses professeurs leur a expliqué tout ce qui s’est passé et ont pu obtenir la grâce d’être libéré de tout ennui. La nouvelle a vite fait le tour de la région, la disparation du professeur Euphorbe ne pouvait pas rester indiscrète, et son retour a suscité du soulagement pour beaucoup de monde et aussi beaucoup de questionnements. Mais les réponses à ces questions devaient rester un mystère entier, car ceci ne regardait que cette famille d’Alola. D’ailleurs, le trio qui est sur le chemin du retour de la maison, se sont arrêté un petit moment sur la plage qui peuplé près de la maison pour admirer le paysage et ce magnifique coucher de soleil. Au bout d’un long moment de silence interminable, le professeur Pimprenelle décide de le briser en suggérant aux deux hommes de discuter car ils ont des choses à se dire, ce qu’ils redoutaient par-dessus-tout mais dont ils ne pouvaient pas y échapper. Il fallait que ça arrive. Le professeur Pimprenelle décida de laisser les deux hommes seuls un moment, mais avant, elle ajouta comme demande :

- Tu peux m’expliquer ce qu’il s’est passé entre toi et cette horrible Jessie, mon chéri ? Qu’est-ce qu’elle avait de plus que moi ?
- Il ne s’est rien passé, mon amour. Elle a joué avec le chantage et la torture, mais jusqu’au bout, je te suis resté fidèle, je te le promets. Crois-moi.

De ce qui suis après un long moment de silence puis un regard noir inquiétant, le professeur Pimprenelle répond enfin par un sourire :

- Oh, pourquoi je m’imagine des trucs pareils ? Je te connais, tu ne ferais pas ce genre de choses. Je te chari, tu es trop fidèle pour ça, mon amour. Bien sûr que je te crois chéri.

Le professeur Euphorbe s’en retrouve soulagé et s’estime heureux d’avoir une femme comme elle, bien qu’il se pose la question de son étrange rêve, mais après sa dernière discussion avec Délia, il décida de n’en parler à personne et d’oublier. Après que le professeur Pimprenelle soit retournée à la maison, le professeur Euphorbe, sans savoir trop quoi dire, commença :

- Ou est ce tu es allé pendant tout ce temps-là ?
- Chez Margie et Dahn sur l’île d’Ula-Ula, répondit Sacha. Je sais que Margie et moi on s’entend bien et qu’elle m’accueillerait chez elle sans problème si j’avais besoin.
- Oh, tant mieux. Au moins, tu n’es pas allé n’importe où chez n’importe qui.
- Oui. Et je leur avais fait promettre que jusqu’à ce que je le décide, personne ne devait savoir où j’étais parti. Ce n’était pas contre vous, mais j’avais mes raisons.

Un nouveau silence s’installa. Plus aucun des deux n’osa s’adresser la parole, mais ils avaient tellement de choses à dire à l’autre, surtout le professeur Euphorbe, pour qui la fugue de Sacha lui fut une telle blessure douloureuse difficile à combler. Pourtant, il ne devait pas en vouloir à Sacha de ce qui est arrivé, mais à lui-même. Mais voilà, il faut que ça sorte, il doit comprendre.

- Pourquoi ?
- Pourquoi quoi, professeur ?
- Pourquoi être parti ? Pourquoi m’avoir causé tant d’inquiétude ?
Sacha, surpris, pensait l’avoir bien expliqué, mais répète quand même.

- Pardon, professeur.
- Je veux bien, Sacha, mais j’ai peur qu’il me faille plus des excuses. Comprends-tu ce que j’ai pu éprouver quand j’ai appris ta disparition ?
- Je sais, professeur, et je m’en excuse encore, même si ça ne suffit pas. Mais comprenez-bien que moi aussi j’ai eu peur et que je me sentais coupable. Je ne pouvais pas supporter de vivre avec ça.
- C’est ce que j’ai cru comprendre tout à l’heure, mais j’ai du mal à croire que c’est seulement à cause de mon irresponsabilité que tu sois parti de la maison.
- Vous ne comprenez pas, professeur ? Je vous admire tellement pour tout ce que vous faites. Vous travaillez beaucoup plus que n’importe quel être humain dans ce monde, et vous prenez quand même le temps de vous occuper de moi, de sourire à la vie, de nous enseigner, d’être… vous-même, cette personne que j’admire qui, plus que pour son travail, arrive toujours à trouver le temps et à profiter de la vie quelque soient vos nombreuses responsabilités, un peu comme avec Royal Mask. Mais quand je vous ai vu dans votre état de fatigue la dernière fois, j’ai cru que vous aviez craqué, que vous vous êtes surmenés de travail parce que vous avez pris trop le temps de vous occuper de moi et du professeur Pimprenelle. Je me suis senti coupable de me dire que vous êtes devenu de plus en plus fatigué, seul et sans soutien depuis mon arrivé. C’est pour cela que j’ai décidé de partir, non pas pour vous faire de la peine, mais pour vous protéger.

Le professeur Euphorbe a pu enregistrer ces informations avec une immense attention, et c’est alors qu’il se retrouva complètement subjugué par ces révélations. Il n’y a pas prêté attention, croyant que Sacha préférait s’en tenir à certaines limites, mais en réalité, ce garçon avait pris beaucoup trop d’admirations pour lui et pour tout ce qu’il représentait. Et il ne s’en est peut-être pas rendu compte jusque-là, mais à l’image de son double personnage, il prenait toujours le temps de sourire à la vie, quelque soient ses nombreuses responsabilités. Aujourd’hui, qu’est-ce-qui a pu lui causer cet état de fatigue soudaine ? Il a peut-être vu trop grand ? En aucun, Sacha n’en était responsable, mais à son insu, c’est ce qu’il lui a fait croire indirectement. Il aurait dû voir à quel point un enfant était capable d’être admiratif de ce que les grands pouvaient être capables de faire et de suivre leur exemple. Et Sacha est la preuve même à son égard, et lui-même se souvient d’un souvenir d’enfance semblable… Sacha l’admirait, il en était très flatté, mais il l’admirait même plus qu’un mentor, un ami, un professeur ou un titulaire, il commençait à l’admirer comme si c’était son père. Sur ce point, il s’en soulagé, comprenant enfin les sentiments de Sacha à son égard, mais après sa conversation avec Délia, ils devaient en rester là. Et par rapport aux aveux du garçon, il devait lui clarifier des choses.

- Sacha, veux-tu bien m’écouter attentivement ?
- Oui.
- Tu es le garçon le plus formidable que j’ai jamais vu de ma vie et qu’il m’ait été donné de rencontrer. Tu n’es pas une mauvaise personne, bien au contraire, tout le monde pourra affirmer que tu es le garçon le plus gentil et le plus compatissant de tous. Et… Je pense que c’est ce qui te pose problème par moment peut-être. Malgré ce sentiment d’empathie honorable, tu ne peux pas remettre tous les problèmes du monde sur toi. Ce serai trop difficile à supporter. Et par cela, je veux que tu comprennes une chose. Je suis très flatté par ton admiration sans faille et ta loyauté à mon égard, mais mêmes les adultes ne sont pas invincibles et peuvent commettre des erreurs. Oui, moi-même je fais pas mal de bêtises. Et pour l’occasion, en étant trop fidèle à mes fonctions, je me suis un peu oublié moi-même. Alors vois-tu ? Tu n’en es pas responsable, en aucun cas. Ce n’est pas à toi de m’aider à apprendre à gérer mes responsabilités, c’est à moi. Et en t’accueillant chez moi, je savais ce que je faisais. Ton arrivé à Alola n’a rien à voir avec mon état de fatigue, mais il influence sur mon bonheur. Tu vois ? Tu as une influence positive à mon égard car tu m’apprends à devenir un homme meilleur et à mieux profiter de la vie que ce que j’ai eu avant.
- Comment ça ? Qu’est-ce-qui s’est passé avant ?
- Rien justement. Je pense que si toi et Pimprenelle n’étaient pas arrivés dans ma vie, je m’enlisais dans une spirale de vie sans sens et sans bonheur. J’étais trop absorbé par mon travail en devenant très jeune un professeur reconnu de la région et un enseignant à mes heures perdus. Et quand je pense mes journées terminées, je me replonge encore plus dans le travail dans mon bureau, jusqu’à en faire des nuits interminables. Je ne prenais même pas le temps de manger correctement ni d’entretenir ma maison, seul la tranquillité et la beauté du lieu me donnait une occasion de ne pas perdre la tête. Alors voilà à quoi ressemblait ma vie d’avant. Une vie sans femmes, sans enfants, sans vie à respirer, juste mon travail. Quand Rocabot arrivât et élu mon domicile, ça à commencer à égayer ma vie. Bien sûr, avant que tu ne t’imagines autre chose, je savais que tôt ou tard commencerait à éprouver des signes sauvages de son évolution et qu’il lui fallait un dresseur digne pour s’en occuper, et c’est toi Sacha. En aucun cas, tu ne me l’as volé, je te l’ai offert. Commences-tu à comprendre désormais ? Et vois-tu combien que sans toi et Pimprenelle, ma vie serait horrible aujourd’hui ?

Sacha réfléchit pendant un petit instant, essayant de comprendre et d’assimiler tout ce qu’il lui vient de raconter, puis répond enfin :

- Oui, professeur, je crois comprendre.
- Tant mieux.
- Mais par rapport à la dernière fois, à votre proposition que vous m’avez faite quand vous étiez guéri…
Le professeur Euphorbe l’arrêta à cet instant net.
- N’en parlons plus désormais, c’est du passé.
- Mais professeur…
- Je t’ai dit n’en parlons plus, inutile d’insister, c’est un ordre.
Sacha cessa d’insister, mais il aurait aimé comprendre.
- Il y a quand même quelque chose que je veux savoir, demande le professeur Euphorbe.
- De quoi il s’agit ?
- Comment toi et Pimprenelle avaient réussi à me retrouver dans cet entrepôt ? Et brillante idée que tu as eu d’utiliser Brindibou pour me libérer.
- Merci professeur. Ça n’a pas été facile, j’ai été allé chez vous après avoir entendu parler de votre kidnapping, contacter le professeur Pimprenelle, réfléchit, puis avec Motisma- Dex, on a vu ensemble, et on a pensé à cet entrepôt par rapport à notre aventure avec DJ Leo. Puis on a suivi des pistes, et avec l’aide de Motisma-Dex qui a su vous repérer physiquement et du professeur Pimprenelle qui est venue me rejoindre, nous sommes venus à votre secours.
- Ingénieux, bravo. Mais je n’aurai pas supporter que vous ayez pris ces risques pour moi.
- Et nous, on ne supportait pas l’idée de vous laisser à l’abandon.
- Vous auriez pu subir de graves dangers.
- Je n’ai pas peur du danger quand il s’agit de mes proches. Et avec la team Rocket, je commence à avoir l’habitude.
- Essayes quand même d’éviter le danger si tu peux, ce serait bien pour ta maman.
- Oui, je comprends, je veux bien essayer, je lui ai fait cette promesse que je veux essayer de tenir. L’ennui c’est que… ce n’est pas moi qui cherche les problèmes.
Cela fait légèrement sourire le professeur Euphorbe.
- Oh ça, je dois me douter que pour toi il y a toujours un danger qui guette à l’horizon que tu ne cherches pas, mais que tu tentes de résoudre.
- Oui, en général ça se passe comme ça, avoue Sacha avant de passer au silence puis de le briser. Mais j’y pense, je veux bien revenir à la maison, mais je veux une condition.
- Tout ce que tu voudras, répond le professeur Euphorbe surpris mais sans hésiter.
Sacha le regarda alors droit dans les yeux, déterminé, et répondit :
- J’espère que vous accepterez d’être un humain désormais.
Le professeur Euphorbe en rit, conscient de l’ironie, mais comprend où il veut en venir.
- D’accord, je ferai de mon mieux pour ne pas m’oublier.
- Vous avez intérêt.
Et les deux retrouvent soudain leur gaieté et prennent plaisir à rire ensemble comme avant. C’est le signe d’une bonne réconciliation.
- Tiens, on parlait de Royal Mask il y a un instant, pensa le professeur Euphorbe. C’est l’heure de l’une de ses rediffusions d’un de ses matchs, que dirais-tu qu’on passe vite fait le voir ensemble après un bon dîner ? Pimprenelle doit avoir fini de préparer le dîner.
- Oh oui, super, j’ai hâte, mais…
- Super, alors allons-y, répond le professeur Euphorbe alors qu’il se lève et se dirige vers la maison.
- Professeur, attendez.
Sacha l’arrêta net, et le professeur se retourna.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Dîtes-moi, professeur Euphorbe. Il y a une chose que je voulais vous demander depuis longtemps car je commençais à le remarquer. Comment se fait-il que vous et Royal Mask ne se retrouvent jamais ensemble au même endroit, au même moment ? Comment se fait-il que vous apparaissiez quand lui disparait, et que lui apparaît quand vous vous disparaissiez ? Pourquoi vous ne vous rencontrez jamais ? Se pourrait-il que…
Le professeur Euphorbe déglutit, il panique. Aurait-il enfin compris après tout ce temps ? Peut-être que le moment est venu après tout ce temps.
- Se pourrait-il que vous soyez son assistant et manager.
Là, il en tombe dénue, ce n’est pas possible, il n’en croit pas ses oreilles. Il n’a pas encore totalement compris en réalité, cela le sidère, mais après tout, c’est peut-être mieux ainsi. Du moins, il ne se sent pas encore prêt à avouer la vérité. Il va se contenter d’acquise la nouvelle sans laisser de doutes.
- Euh…Oui, c’est cela, tu m’as démasqué, bravo. Ah ah ah ah ! Profitez de la vie !
- J’en étais sûr, c’est incroyable comme vous prenez le temps de travailler pour un héros alors que vous avez déjà beaucoup de boulot. Vous n’en aurez jamais assez on dirait.
Le professeur Euphorbe ne dit rien, étant pleinement conscient de l’ironie de la situation, d’autant que ce raconte Sacha est vrai. Il en fait trop, pour le bien de tous. Il devrait songer à réduire son emploi du temps.
- J’aimerais tellement que vous me racontiez tous sur lui. Il est formidable, n’est-ce pas ?
- Oui, il l’est, je te le garantis, quoi qu’un peu timide, il m’a fait promettre de ne pas révéler son identité, mais je pourrai peut-être t’apprendre quelques petites choses à son sujet. Mais cela doit rester entre nous, promis ?
- Promis !
- Bien, ce sera pour une autre fois, je commence à avoir faim. Rentrons tout de suite.
- Oui, vous avez raison.
Et c’est ainsi que, ensemble en train de se caresser dans les bras, ils firent le chemin du retour jusqu’à la maison, sous un coucher de soleil resplendissant qui annonçait la fin d’une journée mais le début d’un nouveau chapitre.


Beaugé Benjamin, 2019.

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Re: Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by Alton 1er » Tue 15 Oct 2019, 05:53

Combien de temps cela t'a pris d'écrire l'équivalent de 5 pages recto verso?
(\__/) Ce lapin veut conquérir le monde !
(='.'=) Aidez-le à atteindre son but en le
(")_(") mettant dans votre signature.

Oui, j'ai fait un marché avec ce lapin pour être au sommet du monde.

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Re: Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by Méga-Z » Tue 15 Oct 2019, 10:33

Alton 1er wrote:
Tue 15 Oct 2019, 05:53
Combien de temps cela t'a pris d'écrire l'équivalent de 5 pages recto verso?
Difficile à dire, j'ai pris un peu du temps. Plusieurs jours au moins.

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Re: Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by Lycanrok » Thu 17 Oct 2019, 09:19

Moi je suis au chapitre 4 de ma fanfiction "Sous le signe des Pokémon". Le Pokéxamen (brevet pokéumain) se prépare...
N'oubliez pas : GrammarFerno is ALWAYS watchin' u.

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Re: Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by Méga-Z » Mon 21 Oct 2019, 12:17

Lycanrok wrote:
Thu 17 Oct 2019, 09:19
Moi je suis au chapitre 4 de ma fanfiction "Sous le signe des Pokémon". Le Pokéxamen (brevet pokéumain) se prépare...
ça m'a l'air bien intéressant.

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Re: Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by Lycanrok » Mon 21 Oct 2019, 12:28

J'ai pas d'inspiration pour l'épreuve de technologie... À part la technologie de la 3G. Hoenn quoi.
N'oubliez pas : GrammarFerno is ALWAYS watchin' u.

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Re: Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by Alton 1er » Fri 25 Oct 2019, 07:35

Lycanrok wrote:
Mon 21 Oct 2019, 12:28
J'ai pas d'inspiration pour l'épreuve de technologie... À part la technologie de la 3G. Hoenn quoi.
Pense au pointeau ADN

Ajouté 46 secondes après :
Ou à la technologie de la team flare.
(\__/) Ce lapin veut conquérir le monde !
(='.'=) Aidez-le à atteindre son but en le
(")_(") mettant dans votre signature.

Oui, j'ai fait un marché avec ce lapin pour être au sommet du monde.

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Re: Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by Lycanrok » Fri 25 Oct 2019, 13:36

Chaipas... Je connais pas assez la team Flare à part Lysandre...
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Re: Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by SteelGengar » Fri 25 Oct 2019, 13:47

:mad: Le machin pour capturer Zygard p**** comment on écris ce truc !?

[Edit Mewtwo Ex : restons polis]
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Re: Fanfic Pokémon : Il faut retrouver mon fils.

Post by Lycanrok » Sun 27 Oct 2019, 17:39

La boîte Zygarde tout simplement...
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