Bon, je sais que le double post, c'est très mal, mais comme c'est pour poster un nouveau chapitre... (et puis le dernier message date, quand même...)
Donc bon. GROS UP!!!
Chapitre 3 : Camille
- Hum… grogna M. Duprès. Eh bien, vous pouvez vous vanter de m’avoir fait attendre !
- Excusez-moi! Je suis dé-so-lée!!!
-N’en parlons plus. Allons dans le tombeau.
Mais Camille ne voulait pas arrêter. Elle était extrêmement bavarde. Elle n’arrêtait pas d’empresser de questions le pauvre Julien.
- Il fait chaud, vous ne trouvez pas ? J’aurais dû prendre plus de tenues courtes ! Qu’en pensez vous ? Oh, et que dites vous de mon nouveau chapeau ?? Il est joli, non ? Qu’en pensez vous ?
Je pense, que je vais te le faire manger, ton chapeau, si tu continues comme ça…
Évidemment, M. Duprès enrageait. Mais il était bien trop poli pour dire ce qu’il pensait à Camille. Ils approchaient à grands pas du site.
Soudain, il remarqua qu’il n’avait pas observé de près la jeune fille. Elle était assez grande pour son âge, et très maigre. Son teint particulièrement halé laissait penser qu’elle était en Égypte depuis déjà deux à trois semaines.
Son visage petit et rond rappelait au vieil homme Smogo. Non, non, ne surtout pas penser à ça… Son menton était délicat, comme sa bouche qui laissait entrevoir de petites dents blanches. Son nez aquilin qui n’allait pas avec le reste de son visage, était légèrement retroussé. Ses yeux étaient d’un bleu océan impressionnant. Un océan… dans lequel il était facile de se perdre. Elle avait une longue chevelure blonde qui était nattée en une tresse compliquée. Un chapeau de couleur beige aux longs bords la couvrait du soleil si brûlant.
La jeune fille portait une robe rose pâle très courte, aux couleurs de ses petites sandalettes agrémentées de petits rubans. Il n’avait d’ailleurs pas remarqué le petit Ptivavi qui se lovait sur son épaule droite. Le tout était assez…surprenant. Elle avait environ 18 ans, elle devait donc tout juste commencer sa carrière d’archéologue.
Ainsi, ce sont des jeunes comme elle qui me remplace… Mais où va la science ? Effectivement, c’était après ces jeunes incompétents que Julien jurait un millier de fois par jour. Et maintenant, il devait en supporter un ! Il se demandait, d’ailleurs, si ça dérangerait quelqu’un si il arriverait un problème à cette jeune fille… Un problème… définitif… Après tout, la vie d’un archéologue est dangereuse, ça n’étonnerait personne ! Non, ne surtout pas penser à ça…
C’est alors qu’il n’entendit plus Camille. Oh, elle devait attendre une réponse.
- Je vous prie de m’excuser, mademoiselle ?
- Naméo ! Faut écouter là ! Je vous demandais si nous étions bientôt arrivés ! persifla Camille
- Êtes vous aveugle, mademoiselle ? Nous sommes arrivés, le tombeau est ici ! Et je n’apprécie pas du tout votre language !
- Oooooooh !!! C’est bon, là! J’avais pas vu !
Ils s’approchèrent de l’entrée du tombeau. Cette dernière avait été dégagée par les éclaireurs. Grande, de nombreux rochers la surplombaient, sur les côtés. Rochers qui étaient sur le point de tomber, nota Julien.
- Nous devons sortir du tombeau chaque soirs. Inutile donc de se charger de trop d’affaires. Nous pouvons laisser ici nos sacs de couchage, couvertures, habits… Il ne faut garder que le matériel nécessaire d’archéologie. dit M.Duprès.
- Vous…Vous voulez que je me sépare de mon sac ?! Ça va pas la tête ??? répondit Camille, interloquée.
À vrai dire, le sac de Camille ressemblait plus à une valise qu’à un sac…
-Excuse moi, mais tu vas devoir laisser ton sac ici. Tu le reprendra ce soir. ordonna Julien, qui, subitement, était passé du vouvoiement au tutoiement.
-Non, non, non et non ! s’énerva Camille.
- Très bien ! Mais ne te plains pas après !
Après cette dispute, ils descendirent dans le tombeau par un grappin que M.Duprès attacha au préalable à un rocher, en dépit de toutes les protestations de Camille, qui désirait le faire. Mais le vieil homme tenait trop à sa vie, il ne voulait pas la perdre bêtement…
La première sale était grandiose. Sur le mur en face de l’entrée, se trouvait la mosaïque. Bien que dans la pénombre, on pouvait apercevoir les formes.
-Eeeehh, où est la lumière ?? gémit Camille.
Le grognement de Julien fut parfaitement audible.
- Hypnomade, utilise ton attaque flash!
Tout à coup, une immense clarté envahissait toute la pièce. La mosaïque brillait de milles feux.
-Que c’est beau !! s’exclama Julien.
-Rhôôôôôô !!! C’est bon, hein, c’est qu’un tas de petites pierres colorées collées sur un mur, faut pas s’affoler, hein !
Soudain, le Ptiravi de Camille, qui était descendu de son épaule pour se dégourdir les jambes, trébucha sur un caillou. Du fait de sa forme ronde, il… roula, roula pour percuter sa dresseuse qui, pour ne pas tomber se rattrapa à une colonne qui soutenait le plafond du caveau dans un couinement plaintif.
Mauvaise idée. Dans un bruit de fin du monde, la colonne s’écroula, et avec elle tomba une grande partie du plafond. Des rideau de poussière tombaient ça et là, formant des petits tas. Plusieurs pierres de tailles importantes obstruaient l’entrée. Ils étaient enfermés.
À suivre…