Hahaha. Me revoilà ! J'espère que je vous ai manqué. L'histoire n'arrêtait pas de circuler dans ma tête. Elle faisait des tours en rond et en huit, enfin... je me sentais obligé de continuer.
Donc, notre bien-aimé héros est dans la forêt en train de continuer droit sur le chemin indiqué par la Sorcière qui lui a guéri son Pokémon toujours d'espèce inconnue. Lancio n'aurait pas aimé de faire demi-tour et d'aller voir son village. Le voir dans ce piteux état l'aurait choqué et traumatisé à vie. Le destin devait éviter ce genre de faux pas. Mais maintenant que j'y pense, vous devez sûrement vous demander pourquoi les Trioxhydre ont attaqué le village ou encore d'où viennent-ils si ça n'est pas que sont-ils devenus après cette furie. Hmmm... Hahaha. J'accepte de partiellement vous révéler le pourquoi et l'après mais leur origine restera secrète et sera révélée pendant l'histoire.
Le soleil se leva comme d'habitude. Ses rayons vinrent chatouiller les gueules des Trioxhydre ayant dormi là-bas. Leur colère était apaisée et la destruction qu'ils avaient provoqué dans ce village ermite n'affectait pas la vie des villes ou autres bourgs. N'ayant pas trouvé ce qu'ils souhaitaient trouvé, ils partirent aussitôt s'être réveillés. J'imagine que je ne dois pas vous dire ce que recherchaient les dragons. Si vous ne savez pas, le trésor légendaire en intéressait plus de quelques-uns. Ça n'était pas vraiment un trésor mais plus une malédiction pour l'humanité. C'est ce que les Trioxhydre voulaient et pas eux seulement. En effet, certains rares savaient ce que le butin renfermait mais ceux-ci seront déçus d'apprendre que les dragons ayant détruit le village n'avaient rien trouvé... Du moins, c'est ce qu'ils croyaient dorénavant. En effet, après... Hahaha. Il faut avancer petit à petit, mystère par mystère. Vous attendrez bien quelques moments avant de connaître la suite. Hahahaha. Mais revenons à notre histoire; c'est fou comme je ris avec vous.
Lancio continuait à marcher. Cette randonnée était assez pénible. Bien que la majorité des feuilles mortes voltigeaient pour révéler un passage, une autre partie de celles-ci, plus lourdes, étaient restées sur le sol boueux et craquelaient sous les pas du garçon. Ses chaussures commençaient à se trouer et à se salir. Il pensa d'ailleurs à s'acheter de nouveaux vêtements et accessoires dès qu'il trouvera un magasin en vendant et avant tout, une ville avec des boutiques. La sortie de la forêt ne se trouvait plus très loin. Lancio vit que la lumière qui cherchait son chemin dans les épais feuillages des arbres était en train d'occuper plus d'espace sur son champ de vision. Bientôt, il apperçut un pont levis abaissé et entouré par d'épais remparts gris ne donnant pas à la ville devant lui, un côté accueillant. Cette entrée de la ville était particulièrement déserte.Bientôt, le vent s'arrêta de souffler et les feuilles furent reposées par terre. Lancio traversa le pont où un garde bien déterminé à s'informer sur tous ceux qui entraient et sortaient faisait son service: "Bonjour, mon garçon. Te serais-tu perdu ?" lui dit-il
-Oui et pas qu'un peu. Où suis-je ?
-Tu te trouves à l'entrée de Classifika, la ville où les sciences ont un pouvoir égal face à la magie, continua le garde, aurais-tu des papiers d'identification ?
Lancio réfléchit et sortit de sa minuscule sacoche un parchemin petit de taille où son empreinte manuelle figurait ainsi que son nom, prénom et son âge sans oublier ceux de ses parents et grands-parents.
-Voilà. Normalement, ils sont à jour. Ça ne fait pas longtemps que je les ai reçus, lança-t-il au garde en les lui donnant.
- En effet, ils sont nouveaux. J'ai l'impression que tu ne sors pas d'une ville, toi. Ai-je tort ?
-Non, vous avez raison je viens d'un village assez éloigné d'ici. Il faut traverser la forêt derrière moi et deux ou trois collines, continua le garçon, vous devez sûrement avoir vu passer mon grand-père il y a pas longtemps. Il venait pour me faire mes papiers.
-Oh oui! Je m'en souviens. Il m'a donné un pourboire rien que parce-que je gardais l'entrée. Un homme charmant. Maintenant que tu le dis, tu lui ressembles fort, dit le garde en dévisageant Lancio, tiens voilà tes papiers. Je ne te retiendrai pas plus longtemps. Allez, va!
Ce que le nouveau visiteur fit de suite en lâchant un petit "Au revoir" à l'homme sympathique.
Hihihi. Pour toutes actions de bonnes ou de mauvaises intentions. Il y'a des récompenses ou de fâcheuses conséquences ! Pourvu qu'il n'y ait que de récompenses ! Hahaha. Retenez bien !
La ville dans laquelle Lancio se trouvait, était des plus belles. Bien que peu accueillante d'extérieur, l'intérieur était magnifique. Les rues étaient pavées avec des dalles grises, certes, mais dorées aussi. Des fleurs jonchaient le sol et les maisons. Il faisait bon et les citoyens, bien que peu nombreux à l'extérieur, profitaient de cette météo. Des boutiques et des maisons étaient presqu'aussi décoratrices que le reste. Les magasins donnaient droit à des vitrines décorées de produits de toutes les couleurs allant du vert en passant par des bleus et finissant par des pointes violettes. Les habitations étaient toutes aussi colorées. De plus, leurs propriétaires avaient amménagé leur extérieur de façon à accueillir toute une famille à l'avant de la maison comme à son arrière. En tout, cette ville était lumineuse, pleine de vie et très joyeuse surtout par ses couleurs.
Hahahahaha. Quel manque d'originalité dans cette ville n'est-ce pas ? Il aurait pu plutôt y avoir plus de teintes obscures, mais bon, on fait avec ce qu'on a. Hahahaha.
Lancio se sentit attiré par la boutique de vêtements mais il devait d'abord se rendre à la banque car il n'avait pas d'argent sur lui et savait que son compte gardait une bonne somme. Il retira 50 Rutereos de l'entièreté et sortit aller acheter de nouveaux habits. Le magasin concerné par ce choix était très coloré mais aussi plus blanc-noir que beaucoup d'autres. Lancio choisit une nouvelle paire de chaussures en premier ensuite il alla chercher un haut blanc pour finir à hésiter face aux pantalons. Ne sachant pas lequel choisir, le garçon demanda le vendeur pour que celui-ci puisse le conseiller. En l'attendant, notre héros remarqua que les rayons de la boutique, bien que vastes, étaient pratiquement déserts. Il y avait juste une personne grande et mince ayant une démarche exprimant sa nervosité non loin de lui, qui choisissait également un pantalon. Apparemment, soit il n'y avait pas ce qu'il souhaitait ou soit il était pressé pour partir aussi vite en laissant sa cape voler derrière lui. Soudain, un bruit parvint aux oreilles de Lancio, un son de chute d'objets, de pierres plus précisément. Ses pensées furent confirmées quand il vit deux cailloux étranges au sol. Ils appartenaient au clients pressés. Quand il comprit cela, le garçon se lança à sa poursuite mais l'homme était parti depuis assez longtemps pour disparaître dans la foule. Bien qu'un peu anormaux aux yeux de Lancio, celui-ci pensa:" Ce ne sont que des vulgaires cailloux mais je vais les garder au cas où "
Le vendeur qui parassait endormi mais décidé, était enfin arrivé et proposa à son jeune client, un pantalon jaune-orange qui se mariait bien avec ses yeux mauves. Ils passèrent à la caisse et notre héros donna 25 Rutereos au vendeur avant de partir. Le marchand le ratrappa vite et lui donna une veste semi-cuirasse qui selon les dires du donneur, était offerte. Lancio la porta de suite sur lui et admirait la beauté de celle-ci. Avec sa chemise blanche et cette veste, le garçon était tout à fait changé et plus beau.
Après cela, il alla dans une boutique vendant des sacs. Il prit l'un des plus gros, des plus colorés et des plus jolis. 10 Rutereos furent à nouveau dépensés. Il lui restait assez pour une nuit dans une auberge où il aurait pris soin de lui en se lavant, notamment.
Quand Lancio sortit de la boutique, le soleil commençait à se coucher. Même s'il faisait tard, il y aurait quand-même dû y avoir du monde à l'extérieur mais là plus aucun cri d'enfants joyeux sans parler des voix de leurs parents les grondant dans la foule que tous traversaient. Plus rien. Il y avait quand même deux-trois Poichigeon et quelques Piafabec mais rien d'autres. Toutes les maisons laissaient voir leurs volets fermés ainsi que leurs portes. Même les magasins avaient échangé leurs vitrines colorées contre ces volets. Lancio n'avait même pas vu que la boutique de laquelle il venait de partir, était fermée. Il vit à quelques mètres le vendeur et un sac rempli certainement par l'argent du jour, à la main. Notre héros le ratrappa et lui demanda:"Qu'est-ce qui se passe, ici ?"
-Pars ! Vas te mettre à l'abri ! Il va arriver, cria le vendeur effrayé.
-Mais qui "il" ?
Lancio n'avait pas eu la réponse à sa question. En effet, son interlocuteur trop peureux pour rester là, avait fui en courant. La peur et l'angoisse montèrent dans notre héros. Des sensations d'appréhension se faisaient ressentir au niveau de ses intestins. Pour passer à autre chose, il pensa à son estomac et fila de suite vers l'auberge la plus proche pour satisfaire sa faim.
Notre héros se trouvait devant son lieu de repos. Sur l'enseigne était inscrit "Cul-de-sac ", étrange nom. La fenêtre avant était recouverte de menu et d'offres intéressantes concernant le prix d'une nuit dans l'auberge qui, soit dit en passant, était placé loin de l'agitation de la ville, dans une ruelle sombre plus précisément. Endroit bizarre pour installer un tel bâtiment et surtout pour y faire des offres. Lancio lut les offres et s'aperçut qu'il était tombé en plein milieu d'une période promotionnelle:" Cinq nuits payées, une nuit gratuite "
L'endroit n'avait déjà pas des prix très élevés et les cinq nuits coûtaient 10 Rutereos, repas compris. C'était donné. Lancio poussa la porte en bois qui fit un effroyable grincement en s'ouvrant. Il vit que l'intérieur était plutôt beau par rapport à son extérieur. Des lampes auxquelles on avait accroché des verres violets ornaient les tables. Le lustre rouge et l'autre plus orange pendaient au plafond donnant de la fatigue à notre héros. Une petite chandelle trônait sur le comptoir où se trouvait aussi une clochette pour appeler un responsable. Lancio n'eut pas besoin de se donner la peine pour que l'aubergiste arrive, un peu mou: " C'est pour dormir ? " dit-il avec une haleine putride.
-Euh oui, oui. J'ai vu les offres et je suis intéressé par vos chambres, continua Lancio un peu sonné par l'odeur de Rattata que portait son interlocuteur.
-Ah oui ! Cinq nuits, une nuit. J'arrive, continua-t-il en laissant notre héros dans le vide.
Celui-ci qui était un peu gêné par cette accueil s'assit sur un banc presque collé au comptoir. Ce siège était de couleur froide mais il était très confortable. L'on avait presqu'envie de plonger dans un sommeil de cent ans mais Lancio avait du mal à dormir ces temps-ci, ne l'oublions pas. Pour passer le temps, notre insomniaque contemplait le décor plus attentivement. En face du comptoir se trouvait une arcade menant à la salle des repas. Sur une chaise de ce réfectoire était assis un homme endormi portant une cape noire. Lancio pouvait l'entendre ronfler. A vrai dire, le garçon ne voulait même pas essayer de le réveiller tellement il était désespéré. En plus, toutes ces couleurs chaudes étaient soporifiques et le manque de fenêtres favorisait cette état. Notre héros allait bientôt s'endormir quand l'aubergiste revint brusquement: " Mon garçon ? "
-Hein ? Quoi ? Oui chui là !
-Voilà j'ai dû vérifier quelque chose de minime mais bon... Donc l'offre est encore disponible. Je te demanderai seulement 10 Rutereos, dit l'aubergiste en regardant son client d'un regard avare.
-Voilà le compte est bon !
-1...2...3...10. Oui en effet, le compte est bon, continua l'homme, si tu as besoin de quelque chose, je suis à ton service.
-En fait... J'ai vraiment très faim. Auriez-vous quelque chose à manger ?
-Bien sûr, installe-toi dans la salle d'à côté et j'arrive, dit l'aubergiste en partant.
Lancio s'installa sur une chaise proche d'une fenêtre. Il faisait encore un peu jour dehors et la pluie commençait à tomber. Plus rien ne courait dans les rues. C'était étrange. Plus aucune personne, plus aucun Pokémon rien qu'une pluie se projetant violemment par terre. Lancio avait un peu peur car après ce qu'il avait vu chez lui, il croyait que tout pouvait devenir possible... Son plat arriva bien chaud. Il consistait en une soupe dans laquelle flottaient des maigres morceaux de pain: " J'espère que tu aimes la soupe " demanda l'aubergiste.
-Oh oui et ici j'aurais assez. Plus besoin de vous inquiéter, répondit Lancio.
-D'accord. Bon appétit et bonne nuit. Ah ! Chui fatigué ! dit l'homme en bâillant, au revoir.
-Attendez ! Pouvez-vous m'expliquer pourquoi personne n'est dehors.
A peine cette phrase fut-elle finie d'être prononcée que l'homme endormi dans le coin se réveilla...
Hahaha. N'est-ce pas réjouissant ? Une nouvelle apparence pour une nouvelle aventure en plus de cette histoire de " couvre-feu ", palpitant non ? Je sais que vous êtes un peu déçu par les actions inutiles qu'a fait Lancio jusqu'à présent mais... Les ténèbres sont partout ! Hahaha. Le temps passe et Dialga ne m'en accorde pas assez pour vous racontez la suite maintenant mais restez vigilant, je resurgirai très prochainement. A la prochaine. Hahahahaha.