[Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

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julienzen
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[Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » lun. 19 déc. 2016, 00:53

Bonjour ou bonsoir je me nome Julienzen et je vous souhaite la bienvenue sur le topic dédier a l’histoire Destinée imparfaite.

Sur se topic vous trouverez toute l'histoire Destinée imparfaite ainsi que ses chapitres spéciaux et diverse information concernant celle-ci. Vous pourrez aussi trouver des dessins, photos montages, vidéo, musiques et autres création en rapporte avec l'histoire qui auront été crée par moi même ou des fans.

Je tien aussi a préciser que vous trouverez surement des références a des membres du forum ou des connaissances a moi même, mais bien entendus j'ai eu leur autorisation pour les faites apparaître, par ailleurs si vous le souhaiter vous pouvez aussi être ajouter a cette histoire mais sachez qu'une fois votre personnage crée il est impossible de revenir en arrière et je me permet d'avoir tout les droits sur celui-ci pour plus d'information merci de me contacter en message privée.

Autre information avant de vous laissez continuer, n’hésiter pas a commenter que se soit conseille, critique ou félicitation, cela m'aidera surement au fils du temps. Aussi merci de respecter les lecteurs et moi même ainsi que les personnes qui on contribué au écritures, montage, fan art et autre et sur ce je vous souhaite une bonne lecture et j’espère que vous apprécierez ^^.


Ci vous avez la moindre question merci de me contacter en message privée, nous déconseillions aussi cette histoire au mineur ou personne sensible, vous voila prévenue.

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Histoire principale

Chapitre 1 : Un évènement surprenant. Chapitre 2 : Les Anthropomorphes. (Partie 1) Chapitre 2 : Les Anthropomorphes. (Partie 2) Chapitre 3 : La fuite. Chapitre 4 : Opération Saoirse. (partie 1) Chapitre 4 : Opération Saoirse. (partie 2) Chapitre 5 : Remord. Chapitre 6 : Nouvelle vie. Chapitre 7 : Nouveau départ. Chapitre 8 : Rançon de la gloire. Chapitre Spin-off
Dernière modification par julienzen le lun. 29 août 2022, 01:57, modifié 32 fois.
Je fait seulement se qui me paraît juste.

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Re: Page d'accueille de l'histoire: Destinée imparfaite.

Message par julienzen » lun. 19 déc. 2016, 01:03

Chapitre 1 : Un évènement surprenant.
Chapitre 1 : Un évènement surprenant.

Bonjour cher lecteur, je m’appelle Julien et dans ce récit, je vais vous raconter un événement qui a chamboulé ma vie. Mais plutôt qu’un long discours, voici mon histoire...

Pour commencer, re-bonjour. Parlons un peu de moi avant tout, vous voulez bien ? À cette époque où je vivais ignorant et simplement, j’étais un jeune homme de 18 ans. J'avais les cheveux blonds, les yeux bleu gris et une assez grande taille. J'habitais dans le sud de la France. J’étais quelqu’un d'assez solitaire, L’un de mes gros avantages était qu’en plus d’aimer me renseigner et assouvir ma soif de connaissances, j’avais de très bons réflexes ainsi qu’une capacité incroyable à pouvoir m’adapter à toutes sortes de situations périlleuses et m’en sortir sans trop de dégâts même s’il me fallait un certain moment pour y arriver. Je n’hésitais pas à dire clairement ce que je pense même si cela ne faisait pas plaisir à entendre et par-dessus tout je détestais perdre mon temps, comme il m’arrivait de dire : « Le temps est un bien précieux qui nous manque tous cruellement ».

Suite à des événements passés douloureux, j’étais souvent sur mes gardes. Je préférais jalousement me faire discret et rester de mon côté plutôt que d’aller voir les autres. Bien entendu, j’étais aussi un grand fainéant, ce qui ne m’empêchait pas malgré tout de m’investir et réussir quand j’en avait la motivation.

J’eus malheureusement beaucoup de problèmes dans ma jeunesse. Pour commencer, une très mauvaise mémoire, et une dyslexie assez importante qui me causa de grands problèmes, sans oublier mon physique, avec une magnifique scoliose qui m’empêchait de pratiquer la plupart des activités sportives trop importantes. Bien entendu, elle était insoignable, mère nature m’avait bien fait ce jour-là. Inutile de préciser que le temps commençait à devenir long à cette période, et surtout en découvrant l’époque misérable dans laquelle j’allais devoir vivre, je perdais toute motivation de faire quoi que ce soit…

Mais un rêve qui jusque-là était irréalisable allait bientôt se réaliser et me donner une grosse dose d’adrénaline. Quel était ce rêve, vous demandez-vous ? Et bien, lisez et vous le verrez bien.

??? : Mais ce n’est pas possible, mais ce n’est pas possible ! Cria mon frère devant son ordinateur.

Julien : Maxime, moins fort ! Hurlais-je a mont tour en réponse.

Ha… Mon frère, il s’appelle Maxime et il a seize ans. C’est un peu une « Grande gueule mais petits bras » mais il est loin d’être méchant. Quant à mes parents, je n’ai pas trop d’affinités avec eux, donc je n’ai pas grand-chose à dire sur eux, si ce n'est qu'ils ont le don de m’appeler toujours au mauvais moment.

Après un vendredi comme les autres, une fois chez moi j'étais allé me coucher. Pour une fois, je m'étais senti fatigué et je ne m’étais pas fait prier pour m’écrouler sur mon lit en manquant de peu de casser une latte. Généralement, je vivais la nuit et dormais le jour, mais cette soirée-là, j’étais étrangement fatigué. Généralement, quand je rentrais de mon lycée, vu que j’étais en internat, je passais beaucoup de temps avec mes amis à discuter et rire jusqu'à ce que la fatigue nous rattrape et que nous allions nous coucher un par un à des heures pas possibles, c’était une sorte de routine. Mais ce jour-là, je m’en souviendrai toute ma vie. La première chose que je sentis à mon réveil fut vraiment… Étrange, une fourrure me caressait les yeux. A peine les ouvris-je que je découvris avec stupeur que mes mains et doigts avaient grandi et qu’il savait à présent d’épaisse et longue griffe. Une fourrure grise était apparue sur toutes les surfaces de celle-ci montant jusque niveau de mes poignées.

J’avais du mal à contenir mon crie de terreur tellement je fus à la fois terrifiée et exciter bien que celle-ci s’évanouit très vite. Une autre peur soudaine me traversa et une question en particulier m’inquiétait au plus haut point, comment allais-je faire maintenant ? Je me demandais quelle serait les réactions des gens ou de ma famille en voyant ce qui restait de mes mains.

Je commençais à réfléchir à une explication a peut prés sensés pour expliquer cette soudaine transformation quand quelqu’un sonna à la porte. Je descendis et en ouvrant celle-ci je fus étonné de voir un vendeur de pizza ce qui n’était pas normal. Pourquoi ? Ses simples, pour commencer il était 7 h du matin donc peu probable que quelqu’un est commandé à cette heure, deuxièmement les pizzas nous les fessions nous-même à cette époque et troisièmement je vivais en gendarmerie, donc impossible pour un livreur d’y entrer seul.

Julien : Heu... Bonjour, comment êtes-vous entré ? Vous êtes dans une gendarmerie si vous n’aviez pas remarqué.

L’homme regarda mes mains… Hum… Pardon, pattes, pendant quelques minutes et tourna son regard vers moi avec un air glacial.

Julien : Oh, ça ! C’est juste des gants... Pour un concours de...

L’homme m'interrompit et répondit tout en me fixant du regard, complètement inexpressif et froid ce qui me rendit un peut ma a l’aise.

??? : Vous êtes l’un d’entre eux.

Il ouvrit par la suite, la boîte à pizza laissant échapper un gaz violet dont il essaiera de m’asphyxier avec. Par chance, vu que je faisais du self-défense, un sport de combat que je pratiquais à cette époque, j’eus juste le temps de contre-attaquer et de mettre à terre le « livreur » en le projetant au sol tel un vieux tapis.

Le cœur et le souffle s’emballant, l’adrénaline grimpant. Sans attendre, je sortis par la porte d’entrée avant de passé sous le drap étendu pour sécher. Mais ce qui m’attendait dehors me glaça le sang. Une dizaine d’hommes en tenues noires et cagoulé m’attendaient. Mais ce qui me fit le plus peur, c’était leurs armes qui étaient braquées sur moi. J'eus à peine le temps de bouger qu’ils s’ouvrir le feu sur moi. Une sensation douloureuse traversa tout mon dos, ainsi que mon bras droit et l’arrière de mon crâne avant que je m’effondre au sol, sentant peu à peu ma conscience s’éteindre.

Lorsque je revins à moi, plusieurs minutes s’étaient déjà écoulées. Combien exactement ? Je n’en avais pas la moindre idée, à vrai dire il me fallut un moment avant de comprendre que j’étais dans un camion. Je ne saurais dire de quel type de camion il s'agissait. J'avais été enchaîné et j’arrivais à peine à bouger mes bras, tout mon corps me faisait mal à cause des chaînes qui m'obligeaient à rester immobile. Être prisonnier à la merci d’inconnus était une sensation horrible et très oppressante. Il ne me fallut pas longtemps pour me rendre compte qu’on m'avait kidnappé et que je n’avais aucune échappatoire.

Après de longues minutes de débat incessant pour me libérer, je réussis à mettre tant bien que mal une de mes griffes dans le verrou. Je n’avais jamais crocheté des serrures, mais vue la situation je n’avais pas vraiment le choix, puis vous connaissez le proverbe, il y a un début a tout. Je n'eus néanmoins et à mon grand étonnement aucun mal à déverrouiller la serrure et à me libérer.

Une fois libérer et débarrasser de mes chaînes, j’inspectai brièvement le camion complètement vide ou seul un petit peu de lumière semblait émané du bas de la porte du véhicule. Vu l’intensité de l’éclairage qui sortait de celle-ci, j’en déduisis qu’il devait faire nuit. J'ai par la suite bien essayé d’ouvrir la porte mais elle avait été bien entendue verrouillée. Après quelques minutes de réflexion à envisager les possibilités qui s’offraient à moi pesant le pour et le contre, j’en conclus qu’essayer d’enfoncer la porte et m’enfuir était la meilleure option que j’avais pour l’instant avec le peux d’information à ma disposition, mais au moment où j’allais percuter la porte, j’entendis quelqu'un crier « ATTENTION ! », suivi d’une grosse explosion qui avait l’air de venir de l’avant du véhicule. Je fus littéralement projeté contre la porte qui s’ouvrit sous le choc.

Avec la force de l’arrêt, je fus propulsé dehors. Malheureusement, il fallut que j’atterrisse sur la seule branche qui était sur le chemin, et un morceau ira se planter dans mon bassin. Ressentant une douleur foudroyante et impossible à décrire. Je me relevai et constata que je m’étais aussi cogné la tête contre une pierre, ce qui m’avait fait saigner, mais rien d’insurmontable a comparaison de la branche.

Sans attendre, je me redressai a moitié sonné, et m’éloigna du véhicule effondré sur le côté pour m’enfuir dans la forêt. Je ne savais pas où j'allais que mais je courrais, je courrais comme si ma vie allait me lâcher au moindre arrêté ou faux pas. Néanmoins alors j’étais en train de faire le plus beau sprint de ma vue malgré mes blessures et ma désorientation, j’entendis quelqu'un qui me suivait et je redoublai d’efforts malgré le fait que j’étais pieds nus et que les morceaux de branches et de pierres mélangés à la neige me lacéraient ceux-ci. Au bout de quelques minutes à bout de souffle je finis par m’arrêter à une clairière, trempé, le corps à moitié ensanglanté, sans parler du stress qui se faisait sentir et l’épuisement qui n’était pas arrangé par la neige battante. J’avançai d’un petit pas tout en essayant de ne pas grimacer à chaque fois que je faisais un pas.

Julien : ARG ! arg... Putain j’en peux plus ! Mais merde ! Pourquoi moi ? Et où je suis bordel ! Et pourquoi on me kidnappe ?

A vrai dire, je connaissais déjà la réponse mas j’étais si paniqué qu’il m’était impossible de réfléchir de façon rationnelle. Alors que je continuais à marcher, la douleur me traversant le corps à chaque pas, ce qui devait arriver arriva. À cause de la douleur et de la fatigue qui se faisait de plus en plus sentir, je m’effondrai dans l’épaisse neige qui se présentait à perte de vue. Il me fallut une sacrée détermination pour me relever. Les rebords de ma vision étaient floutés et seule la Lune m’éclairait dans ce néant immaculé. Je réussis à me relever doucement et tout en laissant mes membres sans force pendouiller le long de mon corps, je vis, ébahi, un chimpanzé debout juste devant moi à une cinquantaine de centimètres. Il me regardait avec un air nostalgique, comme s’il se remémorait des vieux souvenirs.

Chimpanzé : Eh bien, tu es rapide. J'ai vraiment eu du mal à te rattraper. J’ai bien cru pendant quelques minutes que je t’avais perdues. Tu vas bien ? Tu as l’air d’en avoir sacrément bavé.

Le Chimpanzé allait m’attraper l’épaule pour m’aider à me relever, mais sous l’effet du stress et de l’adrénaline, je l’attrapai et d’une violente prise que j’avais inventé il y a longtemps, je le projetai en arrière avant de me mettre en position de combat sur la défensive alors que e pouvait sentir mon cœur battre la chamade face à ce qui était normalement impossible.

Julien : Ne m’approchez pas ! Qui êtes-vous et que me voulez-vous ? Dis-je tout en mettant une patte sur ma blessure au bassin qui me faisait de plus en plus grincer des dents pour essayer de limiter l’hémorragie.

Le Chimpanzé, ne s’attendant pas à une telle réaction, fut littéralement pris au dépourvu et recula un peu en arrière, toujours déstabilisé par ma réaction. Il ne présenta néanmoins aucune forme de rancune ou d’agressivité et se contenta juste de se rapprocher mais en gardant cette fois-ci une distance raisonnable et répondit calmement avec un ton plus grave.

Chimpanzé : Du calme, je suis là pour t’aider.

Julien : Mais bien sûr, vous dirait ça aux hommes qui m'ont kidnappé... Vous me prenez pour un abruti ou quoi ? Répondis-je très méfiant et agressivement tout en commençant à reculer pour préparer une éventuelle fuite aux vues de l’équipement très similaire aux mêmes individus qui m’avait abattu devant chez moi.

Chimpanzé : Écoute, je ne suis pas avec eux. Laisse-moi t’aider. Tu as peur, tu es perdu, tu as froid et tu es blessé.

Julien : Explique-moi avant ce que c’est que tout ce bord…

Je n’eus malheureusement pas le temps de terminer ma phrase. Je le sentais déjà depuis un moment que mes dernières forces étaient en train de m’abandonner. Mais dans ma jeunesse, j’ai vécu beaucoup d’épreuves difficiles, ce qui me permit d’apprendre une règle importante dans la vie, ne jamais laisser voir aux autres que vous avez été blessé que ce soit physiquement ou émotionnellement. Un certain temps s’écoula après mon évanouissement. Combien ? Je n’en avais pas la moindre idée mais lorsque je me réveillai, je vis la lune et les étoiles et je compris que cela n’avait pas duré longtemps, elles éclairaient les alentours, ce qui me permettait de percevoir la forêt qui m’entourait ainsi que l’épaisse neige typique de la région.

Chimpanzé : Ha, tu t'es enfin réveillé. Ça tombe bien, on est presque arrivés à la base.

Sans attendre, je me redressai et malgré le fait que la chaleur émanant des flammes venant de son crâne était très agréable sans parler de sa fourrure, je me remis debout, les pieds à vif sur le sol enneigé, et repris une position défensive tout en regardant autour de moi. J’eus une sorte de grand vertige ainsi qu’un léger malaise, il m’était impossible de reconnaître l’endroit et encore moins d’où je venais.

Julien : Attendez, où est-ce qu'on est ? Et de quelle base tu parles ? Et puis, pourquoi j’ai des pattes de… d’animal et…

Chimpanzé : Du calme. On t’expliquera tout une fois arrivée à la base des Anthropomorphes de la région de PACA.

Julien : Anthropomorphe ? Laisse-moi deviner, des humains transformés en homme-bête ?

Chimpanzé : En effet, avant d’être un Anthropomorphe Chimpanzé, j’étais aussi un humain comme tous les Anthropomorphes là-bas, mais nous devons rentrer. Nous terminerons cette discussion plus tard. A moins que tu ne préfères rester ici.

Je n’avais malheureusement pas le choix, mes blessures s’étaient infectées et rien qu’en voyant les poches de pue, je savais très bien qu’il me fallait des soins et un endroit où me reposer au plus vite, même si je n’avais toujours pas confiance en lui. Il ne m’avait rien fait de mal, donc je n’avais aucune raison de le considérer comme un ennemi, du moins pour l’instant.
Dernière modification par julienzen le dim. 25 juil. 2021, 16:25, modifié 4 fois.
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Re: [Page d'accueille de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » ven. 13 janv. 2017, 23:53

Chapitre 2 : Les Anthropomorphes. (partie 1)
Chapitre 2 : Les Anthropomorphes. (Partie 1)

La longue marche qui suivit notre discussion fut très silencieuse, seuls les bruits des animaux et le vent qui secouait les branches des arbres brisaient ce silence interminable. Au bout d’un long moment de marche qui fut difficile et semblez être interminable, le Chimpanzé s’arrêta et se tourna vers un rocher en prenant une grande bouchée d’air.

Chimpanzé : Nous sommes arrivés. Laisse-moi le temps d’ouvrir l'entrée.

Le soleil commençait à se lever et malgré le peu d’espoir qu’il me restait pour avoir une idée approximative de ma position, je ne vis que des arbres enneigés à perte de vue. Tout d’un coup, un bruit de frottement se fit entendre et une plaque de terre enneigée s’enfonça dans le sol formant une large rampe.

Chimpanzé : Viens. Ne restons pas dehors, je n’ai pas envie que tu tombes malade, tu es déjà en assez mauvais état.

Julien : Je le sais bien, j’espère que vous avez des médicaments et du matériel médical, sinon je ne vais pas tenir longtemps sans vouloir être exigeant où paraitre pessimiste. Répondis-je toujours aussi méfiant avant de m’exécuter en ne quittant pas du regard nouvelle «Amie ».

Chimpanzé : Ne t’inquiète pas pour ça, notre base est la base principale de production d’équipement et d’objets divers et variés pour Anthropomorphe et humains en Europe, nous avons plus que le nécessaire, en fait c’est la seul de toute la région PACA, donc il est normal que nous ayons le plus d’effectif.

Sans attendre après avoir répondue, celui-ci s’engouffra par la suite dans le tunnel et me fit signe de le suivre. En pénétrant dans celui-ci, je fus surpris de découvrir qu’il était éclairé par des magnifiques cristaux bleu azur. Le tunnel avait l’air de descendre très profondément mais lorsque le Chimpanzé tapa un code sur une borne, la rampe se releva aussitôt et nous nous retrouvâmes enfermés. Je n’appréciai guère cette position.
Mon physique déjà mal en point m’empêchait de pouvoir combattre ou de me défendre efficacement et si, en plus, on me privait de ma seule échappatoire, je me retrouvais à la merci de n’importe qu’elle assaillant.

Voyant le Chimpanzé s’enfoncer dans la galerie, je le suivis tout en ne pouvant m’empêcher d’admirer ces cristaux. Une marche de quelques minutes suivit où à force de descendre, j’arrivais à distinguer de mieux en mieux des rires et des cris venant du fond du tunnel. Le Chimpanzé, en chemin, me jeta un ou deux coups d’œil pour vérifier que je le suivais toujours, et une fois arrivés en bas, il traversa le halo de lumière qui encadrait la porte pour laisser place à une gigantesque étendue d’eau. Inutile de préciser que j’étais littéralement ébahi et éblouit dans un premier temps en découvrant ce qui m’était apparu. Une pièce était constituée d’un océan artificiel qui faisait le tour d'une île rejointe par un pont à chaque extrémité, menait à une double porte. L’eau tombait du plafond pour se déverser dans un lac où des Anthropomorphes aquatiques, aériens et terrestres se baignaient et se prélasser.

En me voyant arriver, tous les Anthropomorphes a porté de vue restèrent figés en me regardant avec des gros yeux surpris. Cela n'était pas surprenant à la vue de mon état physique déplorable. J’éprouvais un certain malaise en voyant tous les regards tournés vers moi, c’était quelque chose qui me déplaisait, être le centre d’intérêt ne m’inspirait guère, même s’il m’arrivait d’y éprouver un certain plaisir pour flatter mon égo ou un manque d’attention, qui sait ?

Chimpanzé : C’est bon, vous voulez une photo ? Vous n’avez jamais vu un futur Anthropomorphe ?

Tous les Anthroposophes continuèrent de me fixer pendant quelques minutes, puis reprirent petit à petit leurs activités au dire écrasant et intimidant du Chimpanzé, même si j’entendais parfaitement leurs chuchotements entre ceux qui se questionnaient et ceux qui me critiquer voir se moquer.

Julien : Merci, ce n’est pas vraiment mon genre de me défiler. Déclarai-je, profitant du moment pour essayer de faire bonne impression et ne pas paraître ingrat par sécurité et politesse.

Chimpanzé : De rien. J'ai vu que cela te rendait mal à l'aise.

Même si je ne connaissais qu’à peine ce Chimpanzé, je commençais à l’apprécier malgré la situation. Il avait été le seul à ne pas avoir eu de mauvaise intention à mon égard depuis que je m’étais transformé. Néanmoins, je restais prudent à une quelconque fourberie venant de sa part ou de celle de quelqu’un d’autre. J’avais trop bien appris qu’il ne fallait jamais faire confiance à qui que ce soit. Une fois l’île et les deux ponts qui y était reliés traversés, j’arriva à une double porte en cristal bleu cyan. En ouvrant celle-ci, elle laissa place à une gigantesque allée composer d’un nombre incalculable d’Anthropomorphe qui allaient de droite à gauche, en haut, en bas. Je pouvais apercevoir des milliers de sortes de stands, magasins de tous types qui avaient l’air de vendre du simple ustensile à toutes sortes d’objets très rares comme de l’or ou différentes pierres précieuses. Je fus surpris de voir qu’ils vendaient aussi des armes à feu ainsi que d’autres objets qui m’étaient inconnus ou tout simplement illégal dans la société humaine, néanmoins ces objets portaient un petit badge à côté plus ou moins différents, j’en déduisis que seules certaines personnes pouvaient se procurer ce genre d’objet. Une autre chose étonnante était qu’il y avait beaucoup, beaucoup, Beaucoup de passages aquatiques ! Des fontaines, des cours d’eau et même des cascades, on ne voyait presque pas de passage terrestre. Mais à vrai dire, j’essayais surtout d’avancer des théories pour éviter de penser à tous ces regards qui se tournaient vers moi avec ces visages surpris et inquiets, voire légèrement dégoûtés pour une raison qui m’était inconnue.

Chimpanzé : Impressionnant, hein ?

Julien : Ça reste esthétique mais je dois l’avouer, je n’ai jamais rien vue de tel. Répondis-je d’un ton légèrement hautain après mètre ressaisir et secoué la tête les yeux vitreux.

Chimpanzé : Suis-moi, avant que tu ne deviennes la nouvelle mascotte. Déclara-t’il avec un léger sourire en prenant la tête du groupe.

Sans protester, je le suivis, et malgré que peu à peu, tous les regards se tournaient vers moi et que les chuchotements se faisaient de plus en plus entendre, je n’y prêtai pas plus grande attention tellement je n’en pouvais plus, la douleur était si forte qu’au bout d’un moment, je m’effondrai au sol avant de lâcher un gémissement de douleur. Ma blessure saignait tellement que ma patte n’y changeait plus grand-chose. Une flaque de sang commença à se former et le temps que le Chimpanzé arrive, je m’évanouis en lâchant un dernier gémissement de douleur pendant que ma conscience s’éteignait.

La suite de mes souvenirs fut assez floue, lorsque je me réveillai la première fois, j’étais sur un brancard et je voyais une infirmière Hippopotame donner des ordres tout en me déplaçant à vive allure, la seconde fois que je me réveillai, j’avais un masque et la même infirmière retira d’un coup sec la branche avant de mettre ses pattes sur ma blessure. Je lâchai un cri de douleur tout en me redressant pour essayer de me plier sur moi-même, mais la douleur était trop forte et je m’effondrai aussitôt, terrassé par la fatigue pendant qu’une machine qui émettait un bip plus ou moins régulier s’emballait.

D’après les infirmières, je m’étais étonnement vite remis de tout ça, je suis resté à peine un peu près deux jour inconscient et en fin de soirée, je me réveillai enfin, à moitié drogué par les anesthésiants.

Alors que mes yeux s’ouvraient peu à peu, ils s’ouvrirent d’un coup lorsque je repris plus au moins conscience de mes derniers souvenirs. Il y eut en moi une sorte d’avalanche, et tout en commencent à me remémorer ces derniers je me redressai d’un coup, ce qui provoqua un éclair de douleur en moi. Ma respiration se coupa aussitôt et je m’effondrai dans le lit tout en essayant de me repérer, totalement affolé et perdu.

La pièce dans laquelle j’avais été placé était très étrange, il y avait des murs en cristal blanc et lisse magnifique, cela me faisait un peu penser à ceux des hôpitaux, à l’exception qu’il n’y avait pas de fenêtre. Il y avait aussi deux, trois machines reliées à moi, j’en déduisis qu’elles indiquaient mon état de santé actuel.

Julien : Ho putain, ma tête… Où... Où suis-je ?

Chimpanzé : A l’infirmerie de la base. Bien dormi ? Répondit le Chimpanzé a coté du lit, observant sont protégé d’un air bienveillant.

Même si je n’avais entendu que la moitié de cette phrase, je n’eus aucun mal à comprendre, et tout en essayant de me redresser, je lui répondis, encore à moitié réveiller.

Julien : J’ai vu mieux, mais au moins j’aurai rattrapé ma journée de sommeil d’hier.

Chimpanzé : Hum… à vrai dire ça fait presque deux jours que tu es inconscient.

Julien : Deux jours ?!? Ce n’était pas si grave que ça ? Si ?

Chimpanzé : Si, et tu nous as fait peur. J’ai vraiment cru que tu allais y passer. D’après les infirmières, si on avait attendu ne serait-ce que deux minutes de plus, tu ne serais plus de ce monde.

Un profond malaise suivi d’un frisson me parcourut pendant un court instant. Je venais de réaliser que j’avais failli mourir et cela me rendait vraiment très mal. Mais alors que j’arrivais enfin à reprendre mes esprits, une infirmière Hippopotame très, très musclé entra au même moment.

Infirmière Hippopotame : Tiens, on dirait que notre cher Croc Blanc est réveillé, répondit-elle amusée.

Julien : Croc Blanc ?

Chimpanzé : Pas étonnant que tu ne t’en souviennes pas, tu étais drogué à ce moment-la. Lorsque l’infirmière Buffle voulut vérifier ton bandage, tu lui as mordu la patte, les babines retroussées lui montrant bien tous tes jolis crocs, il a fallu qu’elle t’injecte une dose de tranquillisant avant que tu ne lâches prise. Je peux t’assurer qu’elle s’en est bien souvenue.

Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire gêné en imaginant la scène et la réaction qu’elle avait dû avoir, mais un de ces mots me tracassait de plus en plus. Il me fallut une longue minute de réflexion avant de retrouver la phrase qui me dérangeait tant. Sans attendre, j’enlevai mon drap et découvris avec stupeur que tout mon corps avait changée. Tout mon torse était recouvert d’une fourrure d’un blanc immaculé allant jusqu’au visage. Une fourrure grise s’était aussi répandue sur mes bras, sur mes jambes et un peu partout sur le reste de mon corps, qui par ailleurs, était si épaisse que cela cachait et recouvrait ma peau a peine distingable en écartant celle-ci. C’était très dérangeant pour moi de me dire que j’étais nu malgré cette fourrure étant quelqu’un d’assez pudique.

Les griffes au bout des doigts de mes mains n’avaient quand à eux pas du tout changé, seule de nouveau était apparue au bout de mes doigts de pied, et aussi une longue et touffue queue grise vers mon arrière-train que je n’aurais sûrement pas remarqué si elle ne m’avait pas fouetté mon dos, ce qui me fit grincer les dents à cause de la douleur.

Chimpanzé : Tu en as mis du temps à le remarquer, j’ai bien cru que j’allais devoir te le dire.

Julien : Je… Je suis vraiment un Grand Loup Gris ?

Chimpanzé : Oui, plus vrai que nature, tu veux voir ton visage ? 

Julien : Je ne sais pas… Je ne sais pas si je suis prêt à tout ça. Comme on dit, chaque chose en son temps.

Chimpanzé : Aucun problème, je peux comprendre que tout cela fasse beaucoup en si peu de temps.

Julien : Merci. Par contre, hum… Comment dois-je t’appeler, les Anthropomorphes portent-ils toujours leur ancien prénom ou ils changent et prennent celui de leur race ? Demandai-je pendant qu’une infirmière Anthropomorphe Vache entrait au même moment.

Chimpanzé : Ho ! Hum… Bonjour madame, répondit-il avec un sourire gêné.

Infirmière Buffle : Qu’est-ce que tu fais ici Jérémie ? Je t’ai déjà dis que tu n’avais pas le droit d’entrer dans les chambres des patients qui ont été opérés récemment, tu es peut-être commandant des FSA maintenant, mais je n’hésiterai pas à te renvoyer chez la directrice à grands coups de coup de pied dans le derrière si tu continues à enfreindre le règlement.

Je ne comprenais pas vraiment grand-chose de leur discussion, j’étais encore tellement absorbé par ma transformation que je les ignorais totalement. Je me redressai debout avant de poser mes pattes sur le sol. Je ressentis un léger frisson dû à la fraîcheur et à l’excitation, j’étais devenu un Anthropomorphe Grand Loup Gris, ce qui signifiait que des milliers de possibilités s’ouvraient à moi, des combats, des concours et j’en passe… Je me doutais bien que je pourrais avoir toutes sortes d’activités que les Anthropomorphes faisaient, même si je dois avouer que cela me stressait un peu si tant était qu’elles existaient vraiment.

Infirmière Hypopotame : Tu devrais rester assis, rares sont les tout nouveaux Anthropomorphes qui arrivent à marcher co…

Encore absorbé par ce nouveau corps dont je découvrais peu à peu le fonctionnement, je commençai par m’étirer et fis quelques pas avant de me rendre compte que l’infirmière me parlait.

Julien : Pardon ?

Jérémie : Hahaha… Vous vous inquiétez Angeline, si il a réussi à se remettre aussi vite de ses blessures, ce ne sont pas ces quelques pas qui l’arrêteront.

Infirmière Angeline : Je ne t’ai pas demandé de m’enseigner mon métier Jérémie, allez ouste ! Tu as assez de Anthropomorphenixte pour t’occuper non ?

Jérémie : Justement, il se pourrait que madame Laura m’ait demandé de suspendre mes missions et de l’emmener une fois qu’il serait réveillé et en état.

Infirmière Angeline : Je n’en crois pas un mot, mais te connaissant, je préfère te le confier et être sûre qu’il va bien plutôt que de te voir partir avec lui en douce.

Julien : Ça ne risque pas, ce n’est pas mon genre. Réponds-je me voyant mal de toute façon joué au apprentis ninja vu mon état actuelle.

Infirmière Buffle : Je pense qu’il peut y aller, son état est stable et à part ses blessures au ventre et quelques coupures restantes au niveau des pattes dues au froid et à des pierres gelées, le laisser ici serait inutile.

Infirmière Angeline : Bien, alors vous pouvez y aller. Si tu as le moindre souci, reviens ici immédiatement. Inutile de te blesser davantage.

Julien : Je ferai attention, ne vous inquiétez pas. Répondis-je calmement et reconnaissant.

Jérémie : Bien, alors si tout est réglé, nous allons y aller. Déclara le chimpanzé toujours vêtu de sont attirail tout en me tenant la main au cas et pour aller a mon rythme.

Julien : Au revoir, répondis-je poliment avant de sortir avec un sentiment d’angoisse dû à tous ces Anthropomorphes, qu’il y avait en dehors de la salle et dans toute cette base.

Je ne vais pas le cacher, j’étais totalement perdu. Il y avait eu tellement de choses qui s’étaient passées en si peu de temps que je ne comprenais plus rien, entre ma transformation, les hommes qui m’avaient kidnappé et cette base qui semblait être gigantesque en voyant ses couloirs ou l’on pouvait faire passer au moins trois Baleine. Il nous fallût un moment avant d’arriver à la grande allée ou je m’étais effondré. Étonnement, celle-ci était totalement vide à part deux ou trois Anthropomorphe qui faisaient leurs achats si tant était qu’il y avait un système économique.
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Message par julienzen » dim. 15 janv. 2017, 11:58

Chapitre 2 : Les Anthropomorphes. (Partie 2)
Chapitre 2 : Les Anthropomorphes. (Partie 2)

Jérémie : Bienvenue dans le comptoir.

Julien : Le comptoir ? Demandai-je, intrigué, pendant que nous avancions.

Jérémie : Le comptoir est un endroit ou tu pourras tout trouver, nourriture, boissons, matériel divers et varié, ect… Nous avons de tout et de n’importe quoi ici, il y a aussi quelques restaurants et bars si tu veux te détendre un peu le soir, mais généralement, tout le monde mange au self.

Julien : C’est plutôt le grand luxe ici.

Jérémie : Disons qu’on essaye d’être le plus à l’aise, vu qu’on passe une partie de notre vie dans cette base.

Julien : Très peu pour moi, les prisons dorées ne feront pas mon bonheur, comme on dit on ne met pas un loup en cage. 

Jérémie : … Tu t’y feras vite je pense, ou, au pire, je pourrai toujours essayer de négocier avec madame Laura pour que tu puisses m’accompagner aux missions les plus simples.

Julien : Ne t’ennuies pas avec ça, je me débrouillerai. Mais j’ai une question, où sont passés tous les Anthropomorphes d’hier ?

Jérémie : Ils sont en cours ou ils travaillent, ici nous sommes un peu dans une sorte de grande école où on vous apprend à maîtriser vos capacités, et après, libre à vous de faire ce que vous voulez, certains décident de travailler à la base, la plus part se contente d’aider comme ils peuvent les Anthropomorphes un peu plus spécialisé lorsque qu’il ont besoin de bras supplémentaires, d’autres deviennent enseignants ou décident de passer les deux ans d’entraînement intensif pour devenir FSA, et pour les plus ambitieux et hardis, ils peuvent aussi essayer de vaincre la ligue et de devenir directement FSA, mais c’est très difficile. Même moi qui suis loin d’être mauvais, je n’ai pas réussi, et pourtant je n’en étais pas à mon premier combat. 

Julien : Quelqu’un a-t-il au moins réussi une fois à les vaincre?

Jérémie : Personne, pas même madame Laura n’a réussi, et pourtant elle est vraiment redoutable.

Julien : Comment ça ?

Jérémie : Avant que tu n’arrives, elle n’était pas encore directrice et avait participé à l’un des tournois du vendredi après midi, je m’étais retrouvé face à elle et elle m’a littéralement explosé, et pas qu’au sens figuré du terme. C’était incroyable comme elle m’avait vaincu avec une telle facilité.

Julien : Rien que ça ?

Jérémie : Oui, mais ne t’inquiète pas, elle est plutôt sympa. Essaye juste de ne pas te fier aux apparences, nous sommes dans une situation délicate ces temps-ci, alors elle est un peu tendue.

Julien : Que se passe-t-il de si grave ?

Jérémie : J’aimerais te le dire, mais ce n’est pas à moi de le faire. Tu comprendras mieux une fois qu’elle t’aura tout expliqué.

Julien : Hum… Et je suis obligé de rester ici ?

Jérémie : Comment ça ? Demanda-t-il, surpris par ma question.

Julien : Suis-je obligé de rester coincé dans cette base ?

Jérémie : Et bien… C’est que, généralement, personne ne demande à partir à peine arrivé, je n’en ai pas la moindre idée, tu devrais demander à la directrice, ce n’est pas moi qui décide.

Julien : Bon… Je verrai cela alors. Répondis-je mitiger par cette réponse et les informations que javais pue obtenir alors que je commençait a me faire une idée de l’endroit et du mode de vie.

A vrai dire, je voulais quitter l’endroit, non pas parce qu’il ne me plaisait pas, au contraire, j’avais presque envie de courir partout et découvrir ces lieux tel un enfant à l’ouverture d’un magasin de jouet. Mais c’étaient surtout les Anthropomorphes qui me dérangeaient, je n’avais pas confiance en eux et encore moins aux individus qui m’avaient enlevé. J’étais plutôt du genre « solitaire », à me débrouiller seul et toujours à être sur mes gardes, avec ce stress permanent de me prendre un tir de laser dans le dos. Ce changement était trop radical, tout le monde paraissait détendu, et tout cela semblait être trop beau pour être vrai, mais même si je ne comptais pas vraiment quitter la base, savoir si oui ou non je pouvais sortir de mon plein gré me permettrait de voir si je suis un prisonnier ou un invité.

Une fois l’allée traversée, nous débouchâmes sur un très long et grand couloir vide et toujours éclairé par des cristaux. Il y avait seulement au bout du coté droit une porte dorée avec une gravure où était marqué « Qui né loup ne sera jamais renard ». Je ne comprenais pas vraiment pourquoi on avait gravé une telle phrase sur cette porte mais cela m’importait peu. Quand à l’autre coté, il n’était pas du tout éclairé et il y avait beaucoup de poussière, je ne pus malheureusement voir le fond tellement il faisait sombre. 

Julien : Qu’y a-t-il là-bas ? Demandai-je en désignant le couloir sombre et poussiéreux.

Jérémie : C’est l’entrée du conseil des quatre, mais comme je te l’ai dit, personne n’ose les affronter, alors avec le temps, pour économiser l’énergie, on a coupé l’éclairage.

Julien : Hum… Je vous conseille de le rallumer alors, il risque d’y avoir un nouveau concurrent très bientôt.

Jérémie : Alors je te souhaite bonne chance, crois-moi, tu en auras besoin, répondit-il en éclipsant un sourire avant de se diriger vers la porte du bureau de la directrice.

Je ne croyais clairement pas à son histoire d’économie d’énergie, mais pour l’instant, je ne pouvais rien y faire et mes pensées étaient surtout dirigées vers la directrice. A quoi ressemblait-elle? Comment allait-elle réagir en me rencontrant ? Et qu’allais-je apprendre de nouveau ?

Une fois arrivés, Jérémie toqua et recula légèrement tout en me faisant signe d’avancer, ce que je fis sans dire un mot.

??? : Qui est-ce ?

Jérémie : C’est moi, Jérémie, je vous amène l’antropomorphe qui était rentré blessé comme demandé, il est enfin réveillé et apte à vous écouter.

??? : Bien, merci, tu peux attendre dehors s'il te plaît.

Jérémie : D’accord. Entre et ne t’inquiète pas, tout ira bien.

Pile au moment où il finissait sa phrase, une sorte de rayon sortit du mur et nous traversa. Jérémie ne fut pas du tout surpris mais moi, c’était une autre histoire, j’avais les griffes sorties et j’étais prêt à bondir sur lui.

Jérémie : Détends-toi, ce n’est qu’un scanner.

Julien : Désolé, vieille habitude. Dois-je faire quelque chose en particulier ou éviter un sujet spécifique ?

Jérémie : Non, sois juste franc avec elle et tout ira bien.

Je jeta un dernier regard à Jérémie, puis entrai dans la salle avec un soupçon d’hésitation. Celle-ci était d’un bleu extrêmement clair, voir même blanc. La pièce contenait d’un grand miroir dans l’angle du mur droit. A gauche se trouvait une sorte de gigantesque étagère qui faisait tout le mur. Il y avait aussi deux chaises blanches en forme de plumes, et, en face, un bureau avec un fauteuil où une Anthropomorphe Cygne était assise et me regardait avec un léger sourire qui, pour une raison inconnue, me rassurait. 

Madame Laura : Bonjour jeune homme, bienvenue. Je t’en prie, assieds-toi. Je suis madame Laura, directrice de la base des Antropomrophes de PACA.

Julien : Bonjour madame, répondis-je timidement tout en m’asseyant à l’une des chaises face à son bureau.

Madame Laura : Pour commencer, bienvenue parmi nous. Je sais que pour toi, tout cela est très déstabilisant, mais avant de répondre à toutes tes questions, je voudrais te raconter une petite histoire, cependant celle-ci est assez longue, donc je te demanderai de ne pas trop poser de questions au début. 

Julien : Bien sûr madame.

Madame Laura : Bien, commençons par le commencement. Comme tu as dû sûrement te poser la question, tu t’es bien, en effet, transformé en Anthropomorphe. Il y bien longtemps, juste après la disparition des dinosaures, les Anthropomorphes sont apparus et ont très vite évolués d’on un développant technologique incroyables. Le début de l’arrivée des Anthropomorphes fut très calme pour eux, il purent se développer en toute tranquillité, mais un jour l’homme apparut. Les Anthropomorphes, au début méfiants, comprirent très vite que l’Homme était largement inférieur à eux. Il les sont donc aidé à évoluer au fils des années, tout en utilisant des pierres qu’ils avaient créées, des rochers capable de les transformer temporairement en humains. Le temps passa paisiblement et Anthropomorphes et humains commencèrent à vivre ensemble et à former des familles. Mais tout cela ne pouvait pas durer, l’Homme, se rendant compte des capacités et de la puissance des Anthropomorphes, commença à se servir d’eux contre leur gré, ce qui engendra une guerre d’une amplitude inimaginable. La planète fut en partie détruite, ce qui eut pour effet de rendre certains endroits inhabitables pendant des années. Les Anthropomorphes, ne supportant plus toute cette horreur et étant très lié a l’écosystème disparurent emportant avec les traces de leur existence a cause des cataclysmes.

Julien : Je n’imagine pas ce qu’ils penseraient de nous aujourd’hui alors, vu comment on en est tomber si bas au point de s’entre-tuer, pensais-je pendant que madame Laura continuait ses explications.

« Néanmoins, avant de partir, ils laissèrent un Anthropomorphe ne pouvant pas mourir de vieillesse pour surveiller les humains, afin d’être sûr qu’ils ne se souviennent plus du tout d’eux. Mais un jour, un scientifique trouva accidentellement un jour une tentacule de cette Anthropomorphe. Travaillant sur une machine de clonage, il décida d’essayer la machine sur ce poil. Celle-ci n’étant pas encore prête, elle engendra une explosion nucléaire d’une puissance inouïe. Touts les êtres vivant furent désintégrés sur le champ, à l’exception du fameux scientifique qui avait trouvé la tentacule. Suite à l’explosion, il se transforma en Anthropomorphe Labrador, et son assistante, qui avait elle aussi par chance survécu, se transforma en Anthropomorphe Otarie. A partir de ce jour, il décida de prendre le nom de D.A.

L’explosion nucléaire eut aussi un effet secondaire. Peu à peu, des personnes descendant de couples d’humains et d’Anthropomorphe se transformèrent en leur ancêtre un peu partout dans le monde. En découvrant ça, D.A décida de les enlever pour créer une armée d’Anthropomorphe afin dominer le monde. Il réussit aussi à finir sa machine de clonage, ce qui lui permit de remplacer les personnes transformées en Anthropomorphe par des clones qui seraient sans le savoir au ordres de D.A, C’est ainsi que naquit les Anthropomorphenixte ou Exterminateur d’Anthropomorphe, AE.

L’assistante, en voyant, cela, réussit à sauver quelque Anthropomorphe nouvellement transformé et les mit en sûreté, néanmoins, ne réussissant pas à inversé la transformation des Anthropomorphes et devant faire face en plus a une toute nouvelle arme endoctrinant les Anthropomorphes les pliants au volonté de EA. Elle décida de relancer l’espèce Anthropomorphe et de fondé la FSA..

Julien : Donc si j’ai bien compris je vais être remplacé par un clone ? Comme ça ? Demandais-je en déglutissant, essayent de digérer tend bien que mal l’information donné.

Madame Laura : En effet, D.A se sert de la moindre trace d’ADN que tu as laissé pour recomposer tes derniers souvenirs et les implanter dans le clone qui continuera de vivre la vie que tu aurais dû avoir normalement. Encore aujourd’hui, une guerre fait rage avec la EA qui enlève les futurs Anthropomorphes pour les endoctriner et se servir d’eux pour dominer le monde. Heureusement pour nous, nous savons maintenant les soigner. Et il y a le FSA, des personnes comme toi et moi, qui se sont transformées, et qui sauvent ceux qui se transforment avant de les amener ici où ils peuvent vivre leur vie et reprendre une vie plus ou moins normale.

Julien : Personnellement je préférerais oublier mon ancienne vie et en commencer une nouvelle avec ce corps.

Madame Laura : Je peux comprendre ton point de vue, il est vrai que moi aussi, j’avais eu la même pensée lorsque l’ancien directeur, Monsieur Johns Ferragus était...

Julien : Jérémie m’a dit qu’il s’était passé quelque chose de grave ces temps-ci, est-ce à cause de la EA ?

Madame Laura me regarda avec un air inquiet, comme si elle était terrifiée, puis, tout en continuant de me fixer, elle ouvrit un tiroir avant de déposer une feuille avec un diagramme dessus. Au début, il y avait toujours un nombre constant, jusqu’à ce que d‘un coup, vers les années 2000, il n’y ait plus rien.

Julien : Que suis-je sensé comprendre ?

Madame Laura : Ce que tu vois là est le diagramme du nombre d’Anthropomorphe apparu par ans dans le monde.

Julien : Attendez, il n’y a plus rien à partir des années 2000 ?!? Ce n’est pas logique, si ça devait baisser, ça aurait été progressivement mais pas d’un coup, non ?

Madame Laura : En effet, tu es le premier nouveau Anthropomorphe qu’on reçoit depuis 18 ans.

Un grand blanc suivit cette phrase. J’avais eu une chance incroyable de m’être transformé, j’étais peut-être même le dernier, mais cela allait devenir problématique à la longue. Sans nouveaux Anthropomorphes, il allait y avoir de moins en moins d’Anthropomorphes, au point ou nous allions tous finir capturés ou morts sauf si bien sûr il se reproduisez mais je n’avais pas assez de connaissance pour savoir cela. 

Madame Laura : Encore plus étrange, nous avons trouvé une balise sous ta peau, pile au milieu de ta colonne vertébrale. Il semblerait que le EA te l’avait implanté, mais la vraie question est pourquoi ?

Julien : Vous pensez que je suis un traître ou un espion ? Demandai-je calmement en me levant doucement avant de reculer, légèrement inquiet par ses propos.

Madame Laura : Non, nous t’avons observé un moment car tu étais le seul à donner des signes que tu allais te transformer et tu n’est clairement pas un de leurs espions selon moi, néanmoins je ne peux pas décider de ton sort pour l’instant.

Julien : Mon sort ? Qu’avez-vous donc en tête ?

Madame Laura : Certains Anthropomorphes pensent qu’on devrait t’envoyer à un laboratoire pour t’étudier et mieux comprendre la raison pour laquelle tu t’es transformé, même si mort devait s’ensuivre, mais je ne suis pas d’accord, nous abaisser a un tel niveau voudrait dire revenir à l’état d’Humain.

Julien : Je suppose alors que vous demander si j’ai le droit de partir n’est pas vraiment une option.

Madame Laura : Pas vraiment non, tu vas vivre ici normalement en attendant que le conseil décide de ton cas.

Julien : Génial… Répondis-je avec un ton sarcastique avant de réfléchir soucieux de mon sort, A peine arrivé que je m’était déjà fais plus que remarquer, je devais vraiment me faire oublié si je ne voulais pas me faire tué rapidement.

Madame Laura : Avant de te laisser partir, je voudrais te demander quelque chose de plus privé.

Julien : Et quoi donc ?

Madame Laura : Cela n’a pas eu beaucoup d’effet de savoir que tu as perdu ta famille et tout ce que tu as connu, y a-t-il une raison particulière ?

Julien : Pas vraiment, je suis du genre à être un loup solitaire alors je ne m’attache pas vraiment aux autres si tenté que je communique avec eux. 

Madame Laura : Je vois, nous allons faire une pause le temps que tu puisses manger un peu et que tu digères tout ce que je viens de te dire.

Julien : Si cela peut vous faire plaisir, alors qu’il en soit ainsi.

Au dire du loup nouvellement arrivé, Me Laura viendra relever un sourcil avant de plisser le regard face au comportement et au réponse désinvolte de sont jeune interlocuteur avant de finir par de nouveau baisser les yeux en fixant une photo dont le loup ne pouvait voir le contenue étant dot a celle-ci.

Madame Laura : Je vais demander à Jérémie de t’accompagner à la cantine. En tant que FSA, il a le droit à un repas à l’heure qu’il veut, vu que leurs missions n’ont pas d’horaire précis. Je te donnerai de mon côté un ticket qui te permettra d’avoir toi aussi un repas, répondit-elle avant de s’envoler et de se poser devant la porte.

Julien : Merci Madame, mais je voulais savoir, pourquoi me révéler autant d’informations alors que rien ne vous y oblige ?

Madame Laura : Il y a quelque chose en toi qui me donne l’impression que tu es juste, alors je te fais plus ou moins confiance.

Je ne savais que trop penser de tout ça. Etais-je encore moi même ou un nouvel esprit dans un nouveau corps ? Madame Laura, une fois fini, ouvrit la porte et expliqua à Jérémie le programme qui devait suivre concernant le repas. J’aimais beaucoup cette Madame Laura malgré tout, elle avait l’air plutôt gentille mais on pouvait clairement voir qu’elle ne rigolait pas quand il s’agissait de parler de choses graves. Néanmoins j’avais tellement faim que nous nous sommes empressés d’aller au self silencieusement avec cet effet de malaise dû à notre rencontre assez mouvementée.
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Je fait seulement se qui me paraît juste.

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Message par julienzen » mer. 16 août 2017, 17:43

Chapitre 3 : La fuite.
Chapitre 3 : la fuite.

Après être sorti du bureau de la directrice, je récupérai le ticket que madame Laura m’avait donné et la salua avant de suivre Jérémie qui m’attendait malgré la faim qui se faisait de plus en plus sentir et surtout entendre.

Jérémie : J’espère que tu as faim, car notre nourriture ici et excellente, répondit le Chimpanzé pendant que nous arrivions au comptoir qui était étonnamment désert, à part deux ou trois stands qui étaient ouverts et un ou deux Anthropomorphes qui se baladaient et discutaient avec les propriétaires des stands.

Julien : J’en doute, rien ne vaut les pizzas de ma mère mais… Je ne suis juste qu’un sujet de test au final…

Jérémie : Ne dis pas ça, Madame Laura ne les laissera pas t’emmener, ce n’est pas son genre.

Julien : Je l’espère, sinon je serai sûrement obligé de m’enfuir et je me vois mal finir mes jours en cavale…

La suite de notre marche fut très silencieuse, une ambiance pesante s’était installée entre nous et pas même la traversé du comptoir qui, je suis obligé de le répéter, était très impressionnant, n’avait réussi à briser ce silence interminable. Seul l’arrivée au mess réussit à changer de façon radicale ces tensions lorsque je le vis.

La salle était tout simplement GIGANTESQUE, je n’en voyais même pas le fond, les murs étaient couverts de noms et un gigantesque écran plat était incurvé dedans pour pouvoir profiter de la télé tout en dégustant un repas. La salle était remplie de bancs et de tables en cristal bleu cyan et des ligne jaune étaient gravées au sol et devait sûrement représenter un gigantesque motifs ou dessin.

Julien : Whaw…

Jérémie : Bienvenue au mess, tu pourra venir mangé aux heure indiquées, mais attention à ne pas arriver trop tard, sinon tu risques de ne pas croiser beaucoup de monde.

Julien : Votre base est si grande que ça ?

Jérémie : Si tu savais. Répondit-il en souriant alors que nous nous dirigions vers une Anthropomorphe Vache Normande qui poussait des caisses dans une salle.

Jérémie : Bonjour Vache, besoin un coup de patte?

Fessant de gros yeux je fut un peut étonné par se surnom, il est vrai que j’avais déjà entendue certain d’entre eux s’appeler par leur nom d’espèce mais je n’en avait pas vraiment prêter attention jusque-la, peut-être était-ce commun chez des personnes familier a soit ? Ou alors un effet de mode, allez savoir. Il faudrait que je demande quand la situation sera plus adapté.

Vache : Ho ! Jérémie, tu m’as fait peur. Tu aurais pu te manifester ! Non, ça ira, je déplaçais la dernière caisse de glace. Mais dis-moi, est-que c’est… ?

Jérémie : oui, je vous présente Julien. C’est un nouveau parmi nous.

Julien : Madame, répondis-je poliment, les oreilles abaissées, avec un sourire gêné, tout en la saluant d’un signe de la patte.

Vache : Ça faisait tellement longtemps que nous n’avions pas eu de nouveau ! En plus il est si mignon avec ses oreilles ! Répondis telle tendrement le regard plein de bienveillance et d’amour comme une mère avec un enfant perdu.

Jérémie : Hahaha ! Ne t’inquiète pas Julien, je te présente Vache. C’est notre cuisinière en chef et la maman d’un peu tous les Anthropomorphes ici.

Vache : En effet, j’espère que ma fille ne t’a pas parue trop amicale, des fois elle oublie qu’elle est la directrice et ça perturbe souvent les nouveaux venus. 

Jérémie : Vous devriez éviter d’en parler, madame Laura a été claire sur se sujet, vous n’en parlez à personne sauf si nécessaire. Grogna t’il face a la remarque de la mère bienveillante qui rétorqua plus agacé encore.

Vache: Je n’ai pas honte de ce que je suis, Jérémie ! Rouspéta celle-ci ont toisant du regard le chimpanzé qui se fit petit devant celle-ci a la surprise de sont protéger canidé.

Julien : Si je puis me permettre, je pense qu’elle veut surtout vous protéger par peur que quelqu’un se servirait de vous contre elle d’une quelconque façon.

Vache: Hum… Tu es sage, ça me rappelle ma fille. Je commence à mieux comprendre pourquoi elle s’acharne tant que ça de convaincre le conseil de te laisser tranquille, j’espère vraiment que tout ira bien. Répondit celle-ci toujours avec douceur un léger sourire au lèvre.

Jérémie : Normalement, seuls moi et Mme Laura, en plus de Vache, sommes au courant de l’existence même de se conseil donc je te demanderai de garder ça pour toi.

Sans un mot, j’acquiesçai avant que mon ventre se mette à, gargouiller se qui provoqua un léger fou rire mélanger au relâchement de ma nervosité se qui me fit un bien fou.

Vache : Enfin bref, je suppose que vous êtes venus manger ?

Jérémie : En effet, j’espère que vous êtes toujours aussi bonne cordon bleu, car Julien est sceptique au sujet de la nourriture, enfin on peut le comprendre quand on sait que Lait vient bien en effet de vous, répondit-il avant d’exploser de rire en voyant la tête que je faisais en regardant avec un regard septique la bouteille de Lait qui était sur l’un des deux plateaux que la maman vache avait ramenée.

Vache : Ha, c’est malin tiens ! Ne t’inquiète pas, c’est très bon, et même ceux qui le savent ne s’en privent pas, alors essaye au moins de goûter.

Une fois nos plateaux récupérés, et après avoir remercié la Vache, Jérémie m’invita à une table qui se trouvait juste en face de l’écran géant. J’étais enfin un peu rassuré par le fait que la nourriture ressemblait à quelque chose de familier. Il y avait sur chaque plateau une assiette remplie de spaghetti bolognaise et de deux-trois boules de viande ainsi qu’un fondant au chocolat bien chaud avec de la crème anglaise dont je raffolais tant et des couverts avec un verre et quelques décorations dues à l’approche de noël. Jérémie ne semblait pas méchant, ni cette Vache, mais pour une raison qui m’est inconnue, j’avais l’impression qu’une petite voix me disait « Fais attention Julien, tu joues un jeu dangereux. », ce qui me coupa un peu l’idée de manger un morceau.

Jérémie : Tu ne manges pas ?

Julien : Je n’ai pas trop faim, je crois que mon accident m’a encore un peu coupé l’appétit.

Jérémie : Je comprends, mais tu devrais vraiment manger un morceau, tu es un peu pale je trouve.

Julien : Ca ira, j’ai juste besoin… De temps.

Je ne vais pas le cacher, je n’ai jamais été fier de ce talent. Mentir ne me génait pas du tout, je ne tenait pas beaucoup à mon honneur mais je savais bien que cela m’ouvrait aussi plusieurs alternatives et possibilités à certains moments, alors devais-je vraiment arrêter ou continuer ? Je n’ai jamais su la réponse, et très franchement, ce n’est pas plus mal, mieux vaut que certaines choses restent sans réponse, pour mon propre bien ou celui des autres.

Alors que Jérémie commençait à manger, la télé, qui était allumée et passait une sorte d’émission un peu comme celles des humains mais à la mode Antropomorphe, la télé baissa d’un coup le son automatiquement avant de laisser place a un Anthropomorphe Rhinocéros. Je n’avais pas eu besoin de deviner pourquoi, vu comment il parlait. On avait l’impression qu’il hurlait dans le micro.

"Flash info. Ici Gilles le Rhinocéros. Nous venons d’apprendre que pour la première fois depuis des années, un futur Anthropomorphe Grand Loup Gris serait arrivé gravement blessé dans la base Anthropomorphes de PACA. Il se serait réveillé il y a deux jours, et il serait maintenant sur pattes et a l'air en pleine forme. C’était Gilles le Rhinocéros. À la prochaine!"

Julien : Whoaw, les infos sont aussi « Intéressante » ici que chez les humains.

Jérémie : Hahaha ! Fais attention à ce que tu dit car Gilles fait le tour de toute les bases du monde, il est très collant et ne te lâchera pas si tu te fait trop remarquer. En plus tu vas avoir l’honneur d…

A ma grande surprise et celle de Jérémie, un bruit très puissante se fit d’un coup entendre venant du plafond, ça ne ressemblait pas à l’impact d’une attaque que j’avais pu observer sur l’îlot lors de mon arrive entre deux Anthropomorphes qui se combattaient, il y avait quelque chose d’artisanal dans cette explosion.

Julien : C’est normal ça ? 

A peine eus-je le temps de poser ma question qu’un deuxième bruit semblale a une explosion aussi puissante se fit entendre du plafond où, au même moment, une sorte de boîte noire faisant la taille d’un ballon traversa celui-ci avant de s’écraser dans la table ou nous étions. Jérémie et moi eûmes à peine le temps de bondir de nos bancs que celle-ci brisa la table en deux avant d’envoyer une sorte d’impulsion qui me fit horriblement mal au crâne.

Jérémie s’effondra sur le coup pendant que j’étais à quatre pattes au sol, les mains, hum… Pattes sur mon crâne. Je sortis en courant de la salle tout en appelant de l’aide désespérément, mais je me rendis très vite compte que j’avais été le seul épargné. Alors que j’avançais dans le comptoir, je passai à coté de la porte entrouverte, bloquée par la tête d’un Souriceau, menant à l’îlot. Une nouvelle explosion venant du dessus de l’îlot se fit entendre, mais cette fois-ci, un gaz noir inonda la salle avant de laisser apparaître des hommes en tenues noires qui étaient descendus en rappel.

A peine m’apercevèrent-ils qu’ils me braquèrent immédiatement en me voyant. Sans attendre, je m’enfuyais tout en esquivant des tirs de laser de couleur verte. Sans savoir vraiment pourquoi, ma première pensée fut d’aller au bureau de la directrice. Elle seule pouvais m’indiquer la marche à suivre dans ce genre de situation mais l’inquiétude me rongeait car plus je m’approchais de son bureau à toute allure, plus je me rendais compte que j’étais peut-être le seul encore conscient dans cette base.

Une fois le bureau en vue, j’eus un certain soulagement en voyant la porte fermée. Peut-être avait-elle été épargnée par cette boite noire ? Mais malheureusement, tout espoir s’envola lorsque je refis la même séquence pour entré avec le scan et que je découvris Mme Laura effondrée sur le sol. Rien que de la voir ainsi me fit froid dans le dos. Je ne pouvais plus rien pour elle malheureusement, toutes mes rares tentatives de ramener quelqu’un avaient échoué, et encore une fois, seul, j’allais devoir sortir en vie de ce nouvel enfer.

La première chose que je fis en entrant dans le bureau après avoir fermé la porte et vérifié que Mme Laura était toujours en vie et fut de fouiller les tiroirs du bureau. Je sortis une tonne de paperasses et d’objets divers et variés, mais la découverte la plus intéressante fut un petit bouton rouge cachée sous quelques livres. Sans hésiter, j’appuyai sur celui-ci et à ma grande surprise, toutes les étagères derrière moi se retournèrent d’un coup pour laisser place à tout un tas d’appareils électroniques et des post-it, plans, dossiers et autres papier accrochés un peu partout. Je me serais bien arrêté quelques minutes pour essayer de comprendre le fonctionnement de toute cette machinerie, mais les ondes qui me grillaient le cerveau et les hommes en noir qui devaient sûrement être des Anthropomorphenixte ne m’incitaient guère à rester.

Après avoir fouillé un peu partout, je récupérai un plan de la base, et une carte magnétique dans le bureau. Je réussis même à repérer le bouton d’alarme, enfin ce n’était pas compliqué car c’était l’un des seuls rouges avec écrit en gros au-dessus « ALARME ». Je savais que lorsque j’appuierai sur ce bouton, il y aurait de grandes chances que les Anthropomorphenixte connaissent ma position, ce qui rendrait ma fuite très compliquée. Mais avant cela, je pris la peine d’ouvrir la porte qui s’était refermée automatiquement, avant d’appuyer un grand coup sur le bouton d’alarme.

La réaction suivante ne se fit pas attendre. Une alarme m’explosa les synapses, et alors que je me retournais, les oreilles sifflantes et mon crâne me faisant un mal de chien, je découvris avec stupeur Mme Laura debout, me fixant avec un regard glacial alors que ses yeux était devenus gris. 

Julien : Madame, vous vous sentez bien ?

Sans crier gare, elle leva d’un coup la jambe et j’eus juste le temps de me jeter sur le coté avant qu’elle ne donne un puissant coup de pied qui détruisit une bonne partie des appareils électroniques qui se trouvaient juste derrière moi. Sans attendre, je me redressai, les larmes me gagnant par la peur et le stress face a la force monstrueuse de celle-ci, avant de m’enfuir, le plan et la clé dans les bras, dans les couloirs de la base.

Pendant ma fuite, je réussis à lire le plan et repérai un garage. Qui dit garage dit véhicule, et même si je ne savais pas conduire, ça semblait être la seule porte de sortie de cette enfer peut-être encore accessible. Mais encore une fois, malheureusement, une nouvelle difficulté s’était ajoutée à ma petite fuite. Tous les Anthropomorphes qui s’étaient évanouis revenaient peu à peu à eux, mais avec des yeux gris, glaciaux et inexpressifs qui me fixaient avant de préparer une de leurs attaques pour essayer de m’intercepter. Heureusement pour moi, j’étais un Grand Loup Gris, et donc, par nature de mon espèce, très rapide. Ce qui me permit d’esquiver toutes les attaques qu’on m’avait envoyé dessus pour tenté de m’arrêter. Je ne savais pas exactement ce qui arrivait, mais alors que j’avais fait la moitié du chemin, je m’arrêtai, net abasourdi, en voyant une horde de Anthropomorphes, tous sans exception avec des yeux gris, me foncer dessus, bien déterminés à arrêter définitivement ma course folle.

Sans attendre, je me jetai contre une porte en cristal qui était verrouillée par une clé magnétique. Je l’ouvris en lâchant mon plan, terrifié, avant de me jeter dedans. Mon cœur, battant la chamade n’en pouvant, plus alors que je refermais la porte derrière moi, j’avais l’impression qu’il allait exploser, mais les bruits des Anthropomorphes endoctrinés essayant de défoncer celle-ci m’incitèrent à me ressaisir malgré l’épuisement.

La salle dans laquelle je m’étais retrouvé était constituée de longs couloirs de casiers numérotés et à l’opposé de l’entrée se trouvait une sorte de rampe menant à une porte immergée dans l’eau. Les numéros des casiers me firent presque immédiatement penser a l’ID sur la carte qui permettaient sûrement de les identifier. Sans attendre, et surtout parce que les bruits des coups et des attaques contre la porte me stressaient beaucoup, je rejoignis au hasard un casier portant le numéro 448 et l’ouvrit. A l’intérieur, je découvris sans surprise un équipement de plongée plus ou moins adapté a morphophonologie que je m’équipai sans attendre avant de plonger dans l’eau et d’ouvrir la porte qui débouchait sur des couloirs immergées totalement vides.

Julien : Pour une fois que la chance me souris. Pensais-je avant de nager en direction du garage.

Mon voyage dans ces couloirs fut de courte durée car au détour d’un couloir, je m'étais retrouvé nez à nez avec un Serpent des mers aux yeux gris. Par chance, la porte menant au véhicule était juste à côté. Heureusement pour moi, grâce a mon entraînement à la natation, j’esquivai une charge de justesse avant de m’empresser d’ouvrir la porte et de la refermer aussitôt entré. Je remarquai aussi que j’avais perdu mes palmes dans le feu de l’action, mais cela m’importa peu au vue de ma situation. Je montai les escaliers en courant pour arriver au hangar où une dizaine de pick-up était alignés, prêts à servir. Je remarquai aussi une vielle carte indiquant les environs que j’arrachai du mur. Après ma courte pause, je m'empressai d’appuyer sur un gros bouton rouge qui se trouvait a côté de la porte. Il eut pour effet l’abaissement de la rampe, mais aussi l'activation d'une alarme qui répétait:

"Alerte ! Ouverture des portes non autorisée dans le hangar a véhicule 44 ! "

Alors que j’allais prendre les clés de l’un des pick-up, des Anthropomorphenixte explosèrent littéralement la porte de cristal qui menait à la zone des FSA. J'eus à peine le temps de sauter dans un des pick-up où se trouvaient encore les clés dessus. Malheureusement, il y avait juste un petit problème. Le véhicule n’était même pas terminé. Rien ne le couvrait et même les sièges n’avaient pas été finis. J'allumai le moteur et appuyai à fond sur la pédale d’accélération. C’était plus dur que je ne le pensais de conduire. Je n’avais pris que rarement le volant. Et la météo dehors n’allait pas m’aider, une tempête de neige faisait rage et le chemin de terre était vraiment très glissant.

Julien : Quelle galère ! Râlai-je alors que je pensais m’être enfin enfui de cette base et de ses Anthropomorphenixte.
Trois véhicules de la police ainsi qu’un hélicoptère se mirent à ma poursuite. Au début, j’allai commençai à ralentir, quand je me souvins que les Anthropomorphenixte pouvaient aussi bien être chez les forces de l’ordre, et qu’en plus, j’étais devenu à présent un Anthropomorphe Grand Loup Gris, ce qui signifiait que mon existence même devait rester secrète aux humains. Je appuyai alors vite sur la pédale pour essayer de les semer, mais je voyais bien qu’ils me rattrapaient malgré tout. Alors que j’allais sortir ma tête pour voir ce qu'il se passait, je vis un laser me passer devant le museau avec des sirènes de police se rapprochant dangereusement.

Julien : C’est pas vrai ! Ils ne lâchent jamais l’affaire ceux-là, dis-je avant de me faire percuter par l’une des voitures.

Tout en récupérant le contrôle de mon véhicule, je donnai aussi un coup dans la voiture qui s’écrasa contre un arbre. Pour je ne sais quelle raison, d’un coup, le pick-up commença à sortir un gros bouton rouge au dessus de la boîte à gants et le GPS s'alluma tout seul. Alors que je regardais le bouton, une deuxième voiture me frappa du même côté. J'appuyai sur le bouton et le GPS marqua un gros « plus de nitro dans le véhicule ».

Je fis des gros yeux en voyant ce qui était marqué quand tout d’un coup, l’hélicoptère se mit juste devant moi pour m’arrêter. Je freinai comme je pus, mais la roue droite à l’avant avait été tordue par les coups des voitures de police. Elle se cogna contre un rocher un peu trop gros et m’envoya valser en l’air. Le pick-up roula sur lui même pas mal de fois avant de finir sa course au bout d'une falaise. Je me dégageai et en profitai par la même occasion pour enlever la bouteille de dioxygène qui m’avait dérangé pour conduire. Une fois sorti, l’hélicoptère se posa devant moi suivi des voitures de police, ou des Anthropomorphenixte en tenue de policiers, qui se sont arrêtés en me tenait en joue. 

Ma première pensée fut de m’enfuir, mais à part le vide derrière moi, je n’avais aucune échappatoire. Je fus surpris de voir descendre un Anthropomorphe Chat Sphynx.

Sans surprise celui-ci semblait très dérangé par la météo vue sa grimace. Il s’avança vers moi, suivi de deux soldats, rose comme un bonbon mais les yeux vert émeraude. Il avait l'air très puissant, et tout en me regardant avec un mélange d’ étonnement et de mépris, il répondit d’une voix grave:

Chat Sphynx : Jolie course, le Loup.

Julien : En effet, dommage que vous soyez des adversaires pitoyables, répondis-je en lâchant un léger rire de moquerie mélangée à la douleur.

Chat Sphynx : Et bien, malgré que tu sois au bord de la mort, tu as malgré tout les couilles de m’insulter devant tout mes hommes alors qu’il me suffirait d’un seul ordre pour t’exécuter. J’applaudis, c’est rare de voir quelqu’un comme toi, répondit-il avec amusement et toujours cette aire méprisant, avant de faire un signe de la patte. Tous les Anthropomorphenixte me mirent en joue n’attendent qu’un ordre pour tirer.

Chat Sphynx. : Bon, je vais être clair avec toi. Soit tu décides de me rejoindre gentiment et je te promet de ne pas te faire de mal, ou alors tu décides malgré tout de résister comme un idiot et de me forcer à venir te chercher et je t’abats. Je compte jusqu'à trois... Un...

Je ne voulais pas le rejoindre. Ni lui ni ses assassins. J'avais du mal à contenir mes larmes tellement j'étais en colère et j’avais peur, mais seule une possibilité s’ouvrait à moi pour avoir une chance de m’en sortir.

Chat Sphynx. : Deux...

Julien : C’est bon, j’ai choisi, dis-je tout en reculant légèrement.

Chat Sphynx. : Et bien réponds, alors, je n’ai pas tout la nuit.

Julien : Si je ne m’en sort pas, j’espère qu’on se reverra le plus tôt possible dans l’au-delà, si tenté qu’il existe...

Chat Sphynx. : De quoi tu pa…

Sans même lui laisser le temps de finir sa phrase, je laissai échapper quelques larmes de douleur et de peur avant de me laisser tomber dans le vide. Regrettant amèrement d’avoir assez de connaissance pour être conscient du danger et due mes faibles de chance de survie que j’avais.
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Re: [Page d'accueille de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » ven. 27 avr. 2018, 01:27

Chapitre 4 : Opération Saoirse. (Partie 1)
Chapitre 4 : Opération Saoirse. (Partie 1)

Avant de tomber dans le vide, je sentis une douleur me foudroyer ma jambe gauche. Je venais de me prendre un tir de laser vert qui avait totalement paralysée celle-ci. Je suis resté sous l’eau quelques secondes par sécurité avant de remonter à la surface. J'entendais hurler de colère le Chat Sphynx. Il était tellement en colère qu’il jeta littéralement la voiture dans la mer qui me rejoignit tout aussi amochée. Il se pencha vers le vide et il regarda un moment l’eau. J’aurais juré qu’il ne pouvait pas me voir, mais malheureusement j’avais largement sous-estimé sa vue car à peine eus-je le temps de me rendre compte qu’il me voyait qu’il cria à un des Anthropomorphenixte qui s’étaient approchés du bord :

Chat Sphynx : Là ! Abattez-le !

??? : A vos ordres ! répondit le Anthropomorphenixte avant de commencer a me tirer dessus alors que d’autres de ses collègues le rejoignaient.

Sans attendre, je plongeai aussitôt, mais l’eau était déchaînée et me secouait dans tous les sens contre la falaise. J’avais beau essayer de me stabiliser, sans ma patte arrière, j’arrivais à peine à garder la tête hors de l’eau. De plus, je commençais à être a bout physiquement, mes brasses et les courses que j’avais effectué précédemment pour m’enfuir m’avais déjà bien fatigué, sans parler des blessures dues à l’accident. Ma tête commençait à tourner et j’avais de plus en plus de mal à esquiver les tirs tout en essayant de rester en vie. Allais-je mourir maintenant ? Noyé, voire pire, abattu par le Anthropomorphenixte qui maintenant tirait des lasers rouges.

Ça, je ne le saurai sûrement jamais, car alors que je commençais à perdre espoir, je fus propulsé la tête la première contre un rocher qui m’assomma sur le coup.

Lorsque je me réveillai, je me senti très…. Détendu. J’avais chaud, je n’avais pas mal et je pouvais sentir le matelas et le drap qui me recouvraient. Je rouvris lentement les yeux, croyant que j’allais me réveiller chez moi et que tout ça n’était qu’un mauvais rêve, mais alors que je balayais du regard ma chambre, je sentis quelque chose d’étrange. Je ne saurais ce que c’était exactement mais j’avais comme une sorte de sentiment d’inquiétude qui m’emparai, je fus aussi surpris de sentir mes membres tout engourdis alors que je n’avais pas pratiqué de sport.

Ma première initiative fut de vouloir prendre mon portable pour voir quelle heure il était, mais étonnamment je ne le trouvai pas. Même ma DS et autres télécommandes semblaient avoir disparues, ce qui commença à sérieusement m’inquiéter. J’avais toujours ce sentiment et cette impression d’être un Grand Loup Gris et je commençais à sérieusement me demander si j’étais bien réveillé, mais alors que je m’étais levé et que j’étais en train de descendre les escaliers qui faisaient un bruit monstrueux à cause des grincements, je sentis d’un coup une patte se poser sur mon épaule, ce qui me glaça le sang.

Mon cœur battait la chamade, et, lentement et terrifié, je me retournai et croisai le regard d’une Grande Louve Grise. Mes poils se raidirent aussitôt et elle m’attrapa au cou avant de me soulever pendant qu’elle me fixait droit dans les yeux, me donnant l’impression qu’elle regardait mon âme.

??? : Tu peux faire mieux, répondit-elle avec mépris avant de me jeter au sol du haut des escaliers, ce qui m’obligea à fermer les yeux à cause de la douleur.

Chat Sphynx : Debout, chien galeux ! Cria le Chat Sphynx avant de me donner un violent coup de patte dans le ventre.

Julien : Arg… Où on est ? Demandai-je en ré-ouvrant les yeux, totalement perdu, en gémissant de douleur, trempé et à bout de force.

Chat Sphynx : Tais-toi et lève toi, cria-t-il en saisissant mon bras pour me relever, ce que je fis alors que cinq gardes, dont un muni d’une sorte de bouclier, me pointaient leurs armes devant le museau.

Chat Sphynx : Laissez-nous, ça ira. Sauf vous deux, répondit-il en désignant les deux gardes les plus proches de lui. Ce n’est pas cette serpillière gorgée d’eau qui pourrai s’échapper de ma vigilance.

??? : A vos ordres ! Répondit le premier garde muni d’un pistolet avant s’en aller alors que le deuxième et le troisième, qui étaient équipés de fusils, le suivaient en fermant la porte de la salle qui ressemblait a un bureau.

Chat Sphynx : Bordel ! Ça va, tu tiens le coup ? Demanda-t-il en me soulevant pour me poser sur un canapé.

Julien : Que... mais tu ?

Chat Sphynx : Reste calme, je suis un FSA infiltré. Je m’appelle Alexis et les deux Anthropomorphenixte que tu vois la sont en réalité deux FSA de la base d’Île-de-France.

Julien : Je… je... ne comprends plus rien… Ils ont fait quelque chose…

Anthropomorphenixte 1 : Nous le savons. Ne parle pas, tu es trop faible pour l’instant. Je m’appelle Élodie, et à ma droite, voici Lorie. Je suis la sœur du commandant des FSA de votre base.

Julien : Elodie ? Demandai-je assez étonné.

Je n’arrivais pas à y croire, était juste une coïncidence ou étaient-ce vraiment le Jérémie et la Élodie que j’avais connu quand j’étais humain ? Non, c’était impossible, ça faisait déjà un moment qu’ils s’étaient transformés et il m’auraient sûrement reconnu si ils me connaissaient, j’avais peut-être rencontré leurs clones mais ça restait très perturbant malgré tout.

Elodie : Je vois... mon frère t’a parlé de moi, enfin bref. Nous avons été avertis un peu tard de l’attaque, mais ne t’inquiète pas, nous allons les libérer, néanmoins nous allons avoir besoin de toute l’aide possible le moment venu, tu penses pouvoir nous aider ?

Julien : Je ne suis pas FSA mais je ferais mon possible… Répondis-je alors qu’Alexis m’essuyait avec une serviette, ce qui était assez ironique quand on y pense, car il avait essayé de me tuer un peu plus tôt.

Elodie : Nous devons finir de placer les charges et nous devons aussi informer l’équipe de secours de notre situation.

Alexis : Quand à moi, je dois aller chercher des documents importants et deux ou trois objets qui nous appartiennent, ça laissera le temps au bleu de se reposer.

Elodie : Tu penses réellement que c’est le moment de faire de l’humour ? Enfin bref… Tout le monde sait ce qu’il a à faire, pas de risque inutile et restez naturels.

J’étais assez impressionné pas ces FSA, ils gardaient leur sang-froid et semblaient presque détendus, à croire qu’ils n’avaient pas une once de peur, mais en tant que Grand Loup Gris, je pouvais sentir leur inquiétude, sûrement grâce à leur émotion, même si ça restait très vague et que je n’avais foutrement aucune idée de comment cela fonctionnait. D’une certaine manière, ça me rassurait de pouvoir ressentir leurs émotions bien plus confiantes que moi alors que je tremblais d’inquiétude.

Lorie : Tu vas rester ici pour l’instant le bleu, pas de folie sinon tu risque de tous nous mettre en danger. Contente-toi de rester allongé et de te reposer, je viendrai après te chercher pour qu’on aille sauver tes camarades.

Julien : Ils vont bien ?

Lorie : Normalement oui, je dois récupérer une liste des prisonniers en passant pour voir si certains ne sont pas en train de servir de chair à canon pour leurs tests.

Julien : Leurs tests ? Demandai-je horrifié en imaginant ce qu’ils pouvaient bien leur faire subir.

Elodie jeta un regard noir à Lorie à ces mots, mais elle comprit trop tard son erreur de m‘en dire autant alors que maintenant, on pouvait clairement voir que je n’étais pas du tout rassuré à cause de mes oreilles baissées en arrière et mes yeux qui étaient écarquillés par la peur.

Elodie : Rassure-toi, c’est peu probable que ça arrive, nous sommes dans un laboratoire Anthropomorphenixte spécialisé dans la construction d’armement et de protection. Ils ne testent jamais leurs produits ici, ils l’envoient dans une plus grande base.

Julien : Vous avez l’air de vous y connaître, bafouillai-je en m’allongeant, les muscles encore endoloris.

Elodie : Nous sommes des pros, ou presque. Bien ! Fini de papoter, exécution du plan Saoirse.

Je ne sais pas trop si je devais vraiment leur faire confiance, mon esprit était encore très embrouillé et la salle couverte des murs au parquet d’acier ne me rassurait pas plus que ça, ces Anthrpomorphes avaient l’air de certes savoir ce qu’ils faisaient, mais tout le monde sait bien qu’il est rare qu’un plan se déroule sans accroc. Dans tous les cas, je ne voulais surtout pas être la personne qui pourrait leur poser des difficultés supplémentaires, ils n’avaient clairement pas l’air d’en avoir besoin plus que ça, et moi-même je n’avais aucune idée de combien temps j’allais tenir nerveusement à cette allure. J’avais l’impression que ma vie d’humain était déjà bien lointaine maintenant, je me demander si mon clone un jour connaîtrait la vérité et comment il réagirais en apprenant celle-ci. Alors que je commençais à m’endormir sous le poids de la fatigue, Lorie me secoua gentiment l’épaule pour me réveiller.

Lorie : Ca va aller ?

Julien : Oui, désolé, j’aurai dû être plus sur mes gardes. Reponids-je encore un peut secoué par le réveille soudain et toute ses révélations qui ne cessez de s’accumuler sous un flux continue.

Lorie : Ce n’est rien, c’est déjà très courageux de ta part de nous aider malgré ton arrivée récente et ton jeune âge en tant que Anthropomorphe. Te sens-tu capable de marcher ?

Julien : Je crois que ça ira, répondis-je en me relevant, tremblant encore légèrement.

Lorie : Alexis est en train de préparer notre sortie, je vais te déposer aux cellules où Élodie nous rejoindra avant de partir aider Alexis pour notre fuite.

Julien : On peut m’expliquer le plan d’action ?

Lorie : Non, désolé, si tu te fais attraper, il ne faut pas qu’ils sachent ce qu’on prépare.

Julien : Je comprends, je vais faire de mon mieux alors, c’est le moins que je puisse faire je suppose.

Lorie : Alors tournes-toi et mets pattes dans ton dos.

Julien : Pourquoi faire ? Demandais-je en m’exécutant alors que presque immédiatement elle me passait des menottes.

Lorie : Au cas où tu l’aurais oublié, tu es encore considéré comme un prisonnier. Mieux vaut garder cette couverture le plus longtemps possible. Contente-toi juste de baisser la tête et de ne pas regarder ni adresser la parole à qui que ce soit tant que nous ne sommes pas arrivés.

Julien : Entendu.

C’est ainsi que je rencontrai Lorie et accordai ma «confiance » au tout premier Anthropomorphe que j’allais considérer a terme comme une amie enfin cela vous le découvrirez en temps voulue. Mais ce qui m’impressionne toujours avec elle, c’est son sang-froid, à croire qu’à part elle et Mme Laura, rien ni personne ne pouvais l’ébranler.

Nous n’avons eu aucune mal à traverser l’installation, les rares Anthropomorphenixtes que nous avons rencontré ne nous accordèrent même pas un regard. A leurs yeux, je ne valais sûrement rien, mais en vrai, j’étais comme une bombe prête à exploser. Mon corps bouillonnait à cause de la fatigue, mes muscles étaient tendus et je me jurai de m’en sortir vivant dans ma tête, quoi qu’il arrive.

Une fois arrivés aux prisons, je découvris une immense salle avec au moins une centaine d’étages reliés par des milliers de rampes. Chaque cellule comportait une sorte de vitre blindée qui devait sûrement résister aux attaques, quelque soit la nature de l’individue, et à l’intérieur, on pouvait apercevoir un Anthropomorphe à moitié déprimé. C’était impressionnant de voir comment le désespoir les avait gagnés en aussi peu de temps, mais le plus troublant était qu’aucun d’eux ne semblait vivant, à croire qu’ils se contentaient de fixer le sol les yeux vitreux. N’avaient-il pas d’amis ou de famille à protéger, aucun désir ? Néanmoins, un micro s’alluma, ce qui provoqua un léger bruit aigu qui me ramena, ainsi que tous les Anthropomorphe prisonniers, à nous-mêmes.

Elodie : Je vais vous ouvrir toutes les cages, préparez-vous à sortir ! Julien, prépare à actionner l’ouverture de la porte blind… ATTENTION DERRIÈRE TOI !

A peine eus-je le temps de réagir que je fis un bond suivit d’une roulade devant moi, avant de me retourner tout en me redressent avant de me mettre en position défensive alors que j’avais eu tout juste le temps de sentir au dernier moment une lame avait failli me couper la nuque. Un Anthropomorphenixte portant une sorte d’épée reliée à un réservoir qui permettrait de l’enflammer s’était faufilé juste derrière moi, mais c’est son visage qui me marqua à jamais.

Vous savez, on est tous obligés de faire des choix difficiles, l’homme est devenus maître dans l’art de juger et critiquer les gens jusqu’à les traiter de monstres, car pour eux, certains faisaient des choses inhumaines à leur yeux. Mais moi, j’ai décidé de faire un choix bien pire encore. J’ai décidé de sacrifier mon humanité volontairement pour le bien de ces mêmes personnes alors qu’elles devraient être mortes sans des gens comme moi. Peuvent-ils vraiment avoir le droit de me juger ? Peut-on avoir le droit de juger quelqu’un ? En fait, en nous basant sur nos principes moraux et nos façons de faire, qui sommes-nous réellement ? Qu’est-ce qui pourrait nous donner le droit de juger qui que ce soit par ces actes, bons ou mauvais ? Cette question, ne l’oubliez jamais quand vous lirez ses prochaines lignes.
Dernière modification par julienzen le jeu. 25 nov. 2021, 23:14, modifié 1 fois.
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Re: [Page d'accueille de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » mar. 10 juil. 2018, 05:27

Chapitre 4 : Opération Saoirse. (partie 2)
Chapitre 4 : Opération Saoirse. (Partie 2)

Julien : Ce visage... non… C’est impossible…

??? : Tiens tiens, mais qui voila, ça faisait longtemps… Mon fils.

Julien : Papa ! C’est impossible ! Qu’est-ce que ça signifie ? M’écriaige horrifié en manquant de m’étouffer sur place a cause de la surprise et du choc.

??? : Allons Julien, tu es bien plus perspicace que ça voyons, ça semble logique, je viens exterminer la vermine. Et toi, qu’es-tu venu faire ici ?

La vermine, était-ce ce qu’il pense de moi ? Je n’arrivais pas a y croire, j’étais comme paralysé et aucun son ne sortait de ma bouche semi-ouverte.

??? : Ne me dis pas que tu as perdu ta langue ? Réveille-toi, je n’ai pas toute la soirée, il ne faudrait pas que ka vermine nous fausses compagnie.

Julien : Comment peux-tu faire ça ?

??? : Quoi donc ? C’est normal d’exterminer des monstres.

Julien : Et moi ? Qu’est- ce que je suis à tes yeux ? Un Monstre ?

??? : Tu es mon fils, voyons. Aide-moi à me débarrasser de ces choses et rentrons, je suis fatigué de courir de droite et à gauche à cause d’eux.

Julien : Mais ces « choses », il y aussi des personnes âgées parmi eux, des enfants, des bébés ! Comment peux-tu faire ça ? Tu m’as appris involontairement qu’il faut toujours protéger ou aider ceux dans l’incapacité de le faire eux-mêmes, pas de tuer ou d’emprisonner des innocents ou des enfants à peine capable de se défendre pour s’en servir a faire des expériences morbides. Bordel mais tu est flic ! C’est ton devoir de les protégés ! Je suis désolé, mais je ne peux pas faire ça, c’est contre tous mes principes. 

?? : Allons Julien, pourquoi aiderais-tu ces aberrations de la nature alors que tu ne les connais même pas ? Je suis ton père, voyons. Et puis, se ne sont par des personnes, juste des monstres.

Julien : Un père qui traite son propre fils d’aberration de la nature, qui essaye de le tuer et qui lui demande juste après de tuer des innocents ? Pour moi, j’ai l’impression de ne plus t’avoir vue depuis que j’ai commencé à me transformer, et maintenant que tu es là, je te reconnais à peine… Tu n’est pas mon père, ou plus celui que j’ai connu. Je suis désolé, mais je ne peux pas te laisser faire, répondis-je alors que mon cou se nouait et que mes paroles arrivaient à peine à sortir de ma bouche alors que mes griffes sortaient instinctivement à cause de la douleur due à l’émotion.

??? : Julien, Julien, Julien… Moi qui te pensais plus malin que ça. Même ton frère n’a pas hésité et a compris qui étaient les gentils dans cette guerre, comme d’habitude tu est a la traîne, toujours trop long a la détente. Répondit-il en pointant son épée vers moi alors que j’étais en position défensive.

Julien : Je crois qu’on a pas la même définition du mot « gentil », ne m’oblige pas à te faire du mal.

??? : Me faire du mal ? Hahahaha ! Voyons Julien, tu crois vraiment que je suis juste là pour te secouer un peu ? Non voyons, si tu n’es pas de mon coté, tu es mon ennemi et je ne fais aucun prisonnier.

Julien : … Ne m’oblige pas à faire ça…

Sans prévenir, mon père s’élança et me planta le bout de sa lame dans mon épaule droite avant de la refaire sortir vers le haut et d’enchaîner un coup d’épée vers mon torse, que je pus contrer grâce à mes bons réflexes et mes griffes.

Julien : Arg ! Je ne sais pas comment Maxime a pu te rejoindre, mais ce qui est sûr, c’est que maintenant, je vais te faire la peau ! Criai-je, furieux et en détresse à cause de ma blessure, avant de lui entailler légèrement la jambe gauche et de saisir sa lame avec mes griffes droites malgré la douleur du au feux imprégnant celle-ci.

???? : Pas mal du tout. Tu sais, il n’est pas encore trop tard. Répondit-il avec un sourire dérangeant avant de me dégager avec une facilité déconcertante et de profiter pour contre attaquer et me couper avec le bout de sa lame ma jambe gauche et de vouloir viser mon bras droit, mais que je réussis à bloquer tout en mettant un genou a terre.

Voyant ma mort approche peux a peux, je me rendis enfin compte qu’il allait vraiment tué, mon corps et que cette pensée c’était crispé, la peur me gagnant rendant mon souffle irrégulier alors que des sueur froides commencer a m’atteindre. Bien que pas encore résigner, je fus contraint en voyant ma fin imminente arriver a agir et dire d’un ton mélancolique la gorge noué.

Julien : … Pardonne-moi… 

Sans crier garde, je fis semblant de vouloir lui planter mes griffes dans sa jambe, ce qu’il para sans problème. Mais je profitai du fait qu’il n’avait plus aucune protection au niveau de sa gorge et qu’il me sous-estimait à cause de son arrogance et de ma piètre performance pour me jeter sur lui et le mordre a la gorge avec tend de férocité que je lui arracha la moitié de celle-ci avant de le pousser en arrière où il alla s’écraser lourdement au sol alors que je le fixais, les yeux écarquillés de terreur, avant de regarder mes main couverte du sang dégoulinant de ma gueule et de finir par vomir.

J’avais réussir à sortir vivant d’un choix Impossible, mais malgré tout mes efforts pour me persuader que je n’avais pas eu d’autre choix, je m’effondrai en hurlant de terreur tout en fixant mes pattes couvertes de sang. Je n’arrivais même plus à réagir ou réfléchir rationnellement, toutes mes pensées étant tournées vers mes pattes. Seule Élodie, qui venait d’arriver avec Alexis, réussit à me calmer en me secouant par les épaules avant de me mettre une paire de gifles.

Elodie : Le bleu ! Ressaisis-toi ! Ça va aller ! Regarde-moi dans les yeux !

Julien : NON, CA NE VA PAS ! Criai-je sur le coup de la colère en redressant ma tête et en la fixant, le visage couvert sang déchiré par mes sanglots, avant de rebaisser celle-ci en mettant mes pattes sur mon crâne pour essayer de m’aider à chasser les images de mes actes.

Alexis : Je viens d’ouvrir les cellules, on doit y aller.

Elodie : Et lui ? Il va pas aller bien loin dans cette état.

Alexis : Laisse-le, si il n’est pas capable de bouger, il risque nous ralentir.

Lorie : Quoi ! Comment tu peux dire ça !? J’ai l’impression que tu prends ton rôle un peu trop à cœur. S’écria-t-elle en colère à moitié abasourdie par ses paroles.

Alexis lui jeta un regard noir et s’apprêtait à lui répondre quand Mme Laura le coupa et me redressa la tête pour que je la regarde droit dans les yeux alors que les autres Anthropomorphes descendaient à leur tour.

Mme Laura : Julien, je sais que tu es fatigué et que tu aimerais que tout ça ne soit qu’un cauchemar mais j’ai besoin que tu te relèves une dernière fois. Tu comprends ce que je dis ?

Julien : ….

Mme Laura : Je ne peux pas t’abandonner ici. Je t’en prie, relève-toi mon enfant, tout n’est pas encore fini, me répondit-elle avec une voix douce avant de prendre ma patte et de me relever.

Alexis : Bien, je vais guider avec Lorie les Anthropomorphes au hangar. Elodie, il faut aussi aller chercher la Louveteau amenée tout a l’heure.

Mme Laura : Je vais venir avec elle.

Julien : Moi aussi, répondis-je. Encore submergé pas les émotions.

Alors que Mme Laura voulait intervenir pour exprimer son désaccord vis a vis de ma décision, Jérémie l’intempérie d’un signe de la tête pour dire non alors que je venais à peine de le remarquer, il s’empressa ensuite de rejoindre Alexis pour ouvrir la marche tout en saluant rapidement sa sœur. Élodie, qui quand à elle ne traîna pas non plus et sans un mot nous rejoignîmes au plus vite une porte verrouillée que Mme Laura força sans problème avec un assez puissant coup d’aile qui me surpris, si j’avais encore des doutes vis a vis du fait que la force des anthropomorphes ne dépendait pas que de leur espèce, elle venait tout simplement de les balayées d’un revers d’aile, a y repenser c’était même une chance que la porte qui m’avait protéger dans la base avait été assez résistante face a la horde.

Une alarme suivit juste après, ce qui ne manqua pas de me faire un mal de chien à cause de mon ouïe très sensible, et nous découvrîmes à l’intérieur une jeune Louveteau qui semblait être anesthésiée, attachés à une table par des verrous qui s’étaient sûrement ouverts lorsque Mme Laura avait explosé la porte.

Elodie : Je la prends, couvrez-moi si besoin est.

J’acquiesçai légèrement, encore tout tremblotant, et nous nous empressâmes de rejoindre le hangar alors que l’alarme ne cessait de sonner en boucle. Il ne nous fallût que quelques minutes pour rejoindre celui-ci et la premier chose qui me frappa en dehors des cinq camions gigantesques alignées, était que le hangar ressemblait énormément à un de type militaire, à l’exception que tout était en noir ou gris métallique.

Il y avait aussi beaucoup de cadavres de Anthropomorphenixte, ce qui ne manqua pas de me faire tourner de l’œil, mais je les ignoras instinctivement à cause de la situation qui était plutôt extrême.

Jeremy : Julien, on a besoin que tu portes un prototype d’armure pour le ramener à la base ! Me dit-il activement en me désignant une sorte d’armure de chevalier sans casque.

Julien : Il manque…

Jeremy : On pas le temps de discuter ! On a enlevé la tête pour que tu puisse la mettre et nous l’avons mis dans le véhicule de tête, c’est là-bas que tu vas ! S’exclama-t-il ,tendu, alors que Mme Laura aidait Elodie, la louveteau dans ses bras, à grimper dans un des camions.

Pour éviter de les faire attendre, je m’abstins de toute question et enfila l’armure avec l’aide de deux anthropomorphe. La réalité étant que c’était plus une sorte d’exosquelette recouvert de plaque de plaque matériaux métallique qui ne ressemblait a rien de se que je connais et qui s’ouvrait et se refermer a l’arrière via laide d’une vanne.

Celle-ci, bien que relativement légère restreignait énormément les mouvements se qui ne me facilita pas la tache quand je due grimper grimper sur le toit du 4x4 militaire de couleur gris métallique près du poste du tir de la mitrailleuse avant que le véhicule ne démarre en trombe, suivi des cinq camions.

Dehors, une tempête faisait rage et la neige volant dans tout les sens et me gelant jusqu’au os, se qui n’aidait pas la chose, car on ne voyais presque rien à plus de vingt mètres. Nous commençâmes à nous enfoncer dans une plaine lorsque trois 4x4 exactement comme le nôtre nous prirent en chasse, suivis d’une gigantesque explosion qui forma une boule de flamme très impressionnante derrière nous. Il semblait que Alexis et Élodie avaient réussi leur mission avec brio, car vu l’explosion, il ne devait pas rester grand choses du complexe ennemi.

Alors qu’Alexis, assisté d’un FSA, nous guidait dans ce qui semblait être un putain de champ de mine via une carte qu’il avait sortie de sa mallette, Jérémy tira avec une arme Anthropoporphenixte un rayon rouge dans le par brise d’un des 4x4, ce qui fit déraper le véhicules qui nous poursuivait et qui finit sa course sur le véhicule derrière qui en percutant celui-ci de plein fouet alla valser un plus loin hors de ma vue dans un fracas peut enviable.

Le dernier véhicule avança à notre niveau, et alors que l’un des Anthropoporphenixtes grimpait à la tourelle où était accrochée une sorte d’arme au vue de la forme, néanmoins il n’aura pas eu le temps de posé sont doigt sur la détente car leur véhicule roula sur une mine, ce qui le fit exploser et nous propulsa sur le coté. Alexis réussit in extremis à récupérer le contrôle, mais étant donné que j’étais sur le toit d’un véhicule avec peu d’accroche, dans une armure très obstruant et gênant mes mouvements et sous une neige qui rendait tout matériau lisse très glissant.

Je tomba donc du véhicule en manquant de me faire écraser par l’un des nombreux camions suivant littéralement a la trace mon ancien 4x4 et dont un qui tourna au dernier moment manquant de m’aplatir. Néanmoins je n’étais pas au bout de mes peines, car en me relevant, je sentis un léger objet métallique au niveau de mon ventre, et le temps que je comprenne ce que c’était, une mine m’explosa de plein fouet au visage.

Je ne saurais pas dire combien de temps je suis resté inconscient, c’est à peine si par miracle je réussis à me réveiller. Mes oreilles sifflaient et je crachai du sang alors que mon corps tout entier me brûlait, l’armure avait encaissé le plus gros des dégâts mais j’avais été sévèrement blessé au ventre, qui me brûlait énormément, et je pouvais sentir de multiples blessures plus ou moins douloureuses et importantes sur tout mon corps sans parler des hémorragies interne due au choc.

A se stade j’avais presque perdu tout espoir de m’en sortir. Nerveusement j’étais anéanti et physiquement, c’est à peine si je réussis à me relever et à traîner mon corps et mon esprit meurtri quelques minutes avant de finir ma course contre un arbre. Je me mis dos à celui-ci avant de sangloter longuement sous la neige battante me répétant à moi-même, faiblement :

Julien : Pas maintenant, pas maintenant, pas maintenant…

En réalité j’avais peur, j’avais peur de la mort. Peur de ne pas savoir ce qui m’attendait après. Ça m’effrayait au plus haut point. Heureusement pour moi, je n’eus pas le temps de me poser ces questions, car je finis par m’écrouler à cause des blessures et de l’hémorragie, alors que le lever du soleil m’offrait un ciel orangé comme pour me faire un cadeau d’adieu.


Point de vue d’Elodie :

Peu de temps après nous être échappés, l’équipe de secours qui avait été mise en attente en cas de besoin nous rejoignit à la base de PACA qui avait été mise sans dessus-dessous par les Anthropomorphenixtes avant d’être nettoyée de tout ennemis par différents FSA venus de différentes régions voisines. Le chaos était encore ambiant, mais alors que j’allais rejoindre l’équipe de secours pour leur faire un rapport, Lorie me rejoignit, toute affolée, en s’exclamant.

Laurie : Élodie ! Le bleu n’est pas rentré avec nous ! Il a eu un accident ! Il est encore dehors ! Il faut aller le chercher !

Elodie : Comment ça se fait ?!? Personne ne l’a aidé ? M’exclama-je en grimaçant alors que limage de sont visage apeuré et innocent me traversa l’esprit.

Laurie : C’est encore confus, mais si j’ai bien compris, il serait tombé du véhicule avant d’être perdue de vue.

Elodie : Rhaaaa ! Ça risque de grouiller d’EA (AnthropomorphEnixtes) dans peu de temps, là-bas ! Gabriel et Ernest, avec moi, on va faire vite ! Gabriel, tu conduis, grâce à ta vision, tu pourras nous guider dans ce champ de mine sans qu’on se fasse exploser avant d’atteindre la position du bleu. M’exclamai-je avant de monté a la place de passager avant alors que mes pensées se tourna vers mon frère, jasperait au plus profond de moi que lui s’en était au moins sortie sans encombre a comparaison de se malheureux.

Gabriel : D’accord, répondit le Faucon en s’empressant de monter avec Ernest le chauve sourie et moi.

La route pour revenir fut plus compliquée, les Anthropomorphenixtes avait déjà barré la route aux humains et nous fut obligeaient de couper par la foret avant d’abandonner le véhicule à la bordure du champ de mines.

Ernest : On ne peut pas rester longtemps ici, dit le Chauve sourie, nerveux.

Gabriel : Je sais… Hum.. Il n’est plus la et il y a une traînée de sang, je ne sais pas comment il a fait pour survivre, mais il a réussi à partir. Néanmoins, vu la quantité de sang qu’il y a, il n’as pas dû aller bien loin.

Élodie : Il portait une amure, un prototype si j’ai bien compris, ça a dû l’aider. Tu penses pouvoir le pister ?

Gabriel : Sans problème, mais il va falloir faire vite, si quelqu’un le trouve avant nous…

Elodie : On fera en sorte que ça n’arrive pas. Ernest, tu vas rester ici, on t’appellera quand on l’aura trouvé. Gabriel, guide-moi.

Nous avons sans attendre commencé à suivre la traînée de sang traversant le champ de mine avec un peu de retenue en voyant les carcasses des deux voitures que mon frère avait fait exploser lors de notre fuite. Heureusement que javais pris Gabrielle avec moi, je pensais au début utiliser sa capacité de volé pour nous faciliter le travaille mais avec tout ses humain et ennemis qui rodé sa aurait été un suicide, au final ses surtout sa vision très, très développer qui nous permis de nous guider sans encombre. Puis un peut plus loin, nous pûmes voir le cratère de la mine avec des morceaux de se qui semblait être une armure carbonisés éparpillés un peu partout.

Gabriel : Il n’est pas très loin. Le sang est de moins en moins important et de plus en plus frais.

Elodie : Tu le vois ? Demandais-je sur le pied de guerre au qui vif après avoir laisser le temps a Gabrielle d’inspecter les alentours.

Gabriel : Oui, mais il n’est pas seul. Il y a au moins cinq personnes avec lui.

Elodie : Des Anthropomorphenixtes ?

Gabriel : Oui, il semble attendre quelque chose, peut-être des renforts.

Elodie : Dépêchons alors, je n’aime pas déjà le fait qu’on se balade sans anneau, mais encore moins que nos ennemis aient de l’avance sur nous.

Gabriel : Et comment on fait pour les neutraliser tous en même temps ? Demanda t’il moyennement enchanté a l’idée d’affronter tout ses ennemis a deux et sans plans.

Elodie : Neutralise les tous avec ton arme a feux grâce a ta vue, tout simplement.

Gabriel : Si je fais ça, je pourrais toucher le bleu, et puis ce n’est pas très discret.

Elodie : Au diable la subtilité, on a fait exploser une base alors vas-y.

Sans perdre de temps, Gabriel bien que retissent, sortie sont arme de poing, un M9 tout a fait classique dans sa conception et sont apparence et se concentra, et dans la seconde qui suivit. un ! Puis deux ! Puis trois ! Quatre ! Cinq ; six sept tir ! Résonnèrent dans toute la forêt alors que les corps s’effondrait quasiment tousse a la suite sous le regard impressionné et le souffle coupé de Elodie. Elle avait déjà entendue parler du fait que certain Anthropomorphe était capable d’abattre plus dune dizaine de cible en un éclair grâce a leur capacité naturelle, mais elle ne les avait jamais vue en action et a cette instant précis elle était bien contente d’être avec Gabrielle et non l’inverse.

Gabriel : C’est bon, je pense que je ne l’ai pas touché normalement.

Calmement et tout en restant attentifs, nous rejoignîmes Julien, dans son armure encore brûlante et calcinée au milieu des cadavres fraîchement neutraliser. Après un bref contrôle du secteur je contactai Ernest avec ma montre pour le tenir informé de notre progression et de l’état du bleu pas très réjouissant.

Élodie : Ernest, on a récupéré le bleu, il est en piteux état. On va le ramener, prépare les premiers soins, je vais aussi essayez de désosser son armure. 

Ernest : Surtout pas ! Tu pourrais aggraver sa situation. Amène-le moi tel qu’il est, je m’occuperai du reste.

Point de vue d’Ernest :

Une fois Élodie, Gabriel et Julien de retour, Élodie prit le volant, guidée par Gabriel en direction de la base, alors que j’avais, pendant ce temps méthodiquement retiré pièce par pièce le prototype d’armure, laissant apparaître la fourrure noircie par les brûlures du souffle de l’explosion du jeune Loup. Il avait subi beaucoup de blessures plus ou moins sur tout le corps, mais trois se distinguaient bien particulièrement. En dehors des coupures, brûlures et de quelques éclats logés dans la peau, ses deux pattes arrières avaient été déchiquetées par des éclats, un grand morceau de métal s’était logé au niveau de son crâne, dont je n’avais aucune idée si il était entré profondément, mais surtout, tout son ventre était ouvert et gravement touché.

J’ai soigné du mieux que j’ai pu les blessures superficielles et stabilisé les blessures les plus graves malgré les conditions un peu chaotiques dues aux secousses du véhicule à cause de la route de campagne et au manque de matériel médical qui se limitait à une trousse de secours.

Ernest : Élodie, je dois contacter Mme Laura.

Élodie : Il va s’en sortir ? Demanda t’elle très sérieusement bien que l’inquiétude se lisait sur sont visage, en général appeller la base n’est jamais bon signe, cela veut souvent dire qu’on ne peux pas gérer seul ou que c’est fini.

Ernest : Je n’en sais rien. Si il ne reçoit pas de soins appropriés rapidement, il risque d’y passer.

Elodie : Je vais faire le plus vite possible, je te laisse la contacter. Me répondit-elle en me tendent sa montre que j’actionnai immédiatement d’un coup de patte.

Mme Laura : Ici Mme Laura, j’écoute.

Ernest : Ici Ernest des FSA d’île de France, nous avons récupéré le Loup que vous aviez perdu lors de votre fuite. Mais il est gravement blessé et a besoin de soins de toute urgence. Il faudrait lui préparer un bloc opératoire et que les infirmières se tiennent prêtes pour le prendre en charge une fois que j’aurais transmis les informations concernant sont états.

Mme Laura : Nous n’avons pas encore pu vérifier si tout le matériel médicale était apte à servir et n’avait pas été modifié par les Anthropomorphenixtes.

Ernest : Madame, si ce bloc opératoire n’est pas prêt à notre arrivée, autant que je mette fin à ses souffrances maintenant.

Mme Laura : … Bien reçu, les infirmières seront prêtes. Revenez au plus vite et sains et saufs.

Me répondit-elle dans le plus grand calme avant de me faire transmettre à une infirmière à qui j’expliquai en détail l’état du blessé.
Une fois fini, je repartis immédiatement à l’arrière du véhicule, suivi de Gabriel pour m’assister tout le long du voyage pour maintenir en vie le Loup, jus-qu’a ce que nous entrions dans la base où une escouade complète d’infirmières et de FSA accourut prendre en pattes le blessé et contrôler que nous n’étions pas des Anthropomorphenixtes infiltrés.
Dernière modification par julienzen le mar. 28 déc. 2021, 10:36, modifié 1 fois.
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Message par solana5047 » mar. 21 août 2018, 20:11

Génial, comme d'habitude (Mes commentaire son génialement cours et identique xD)
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » mar. 21 août 2018, 23:10

Merci, aurais tu des attentes, reproche ou même une scène préféré ? ^^
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Message par solana5047 » mer. 22 août 2018, 20:24

Mais de rien :3
Attentes : J'ai vraiment hâte de voir la puissance de Julien, s'il va y avoir d'autres nouveaux pokéhumains et comment va finir tout ça.
Reproche : Mmmh.. J'en ai pas, du moins, pas au moments ou j'écris.
Scènes préférés : Pour l'instant, c'est le début, quand il se fait attaquer et au moment ou il découvre la première grande base des pokéhumains, ça m'a donner des tas d'idée ; Je pense que d'autre scène vont s'ajouter a ça par la suite mais sache que j'aime vraiment tout, les scènes sont vraiment bien faites, que le moments sois calme ou l'inverse. Perso, je suis a font dedans ^^
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » mer. 22 août 2018, 22:59

Je te remercie sa fait chaud au cœur mais je me dois de préciser que tout la gloire ne me revient pas, j'ai beaucoup été soutenu et certains mon bien aidé. Je pense a Monocram par exemple ou Colrin. ;)

Normalement l'écriture du prochain chapitre ne devrait pas tarder mais je suis déjà tout excité rien quand imaginant la suite. ^^
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » dim. 14 oct. 2018, 12:43

Chapitre 5 : Remord.
Chapitre 5 : Remord.

Un sentiment froid me traversa. Mon corps était lourd et engourdi, l’air était glacial et seul le fait que je puisse ouvrir les yeux me rassura. J’étais… j’étais... Je n’en savais rien, tout était absolument vide et sombre, je pouvais marcher mais il n’y avait aucun sol, je pouvait crier mais aucune réponse ne me parvenait. Néanmoins, mon instinct, que j’arrivais encore à ressentir malgré le fait que j’avais récupéré ma forme humain semblait « perturbée ». J’avais comme le sentiment d’être observé, suivi, chassé par quelqu’un ou quelque chose. Je tentai bien de m’enfuir, mais où courir quand il n’y a nulle part où aller ?

Soudain, une patte se posa délicatement et lentement sur mon épaule droite, me faisant hérisser tous les poils de mon corps. Mon sang ne fit qu’un tour et je bondis de frayeur avant de me retourner brutalement où je ne vis absolument rien. Étais-je en train de devenir fou ? 

??? : Hihihi, non, rassure-toi, je suis bien présente. Et toi, tu as encore une bonne partie de ta tête.

Julien : Qui est la ! Qu’est-ce que vous me voulez !?

??? : Ce que je veux ? Oh, allons… Je suis juste venue voir comment tu allais Julien.

Julien : Et vous êtes qui ? Une partie de moi ou un truc du genre ?

??? : On va dire que je suis une amie, mais nous en parlerons une prochaine fois, si tu arrives à reprendre ta forme de Anthropomorphe, ta vraie forme. Ta forme « Naturelle ».

Sans même me laisser le temps de réagir, je sentis comme un doigt d’anthropomorphe canidé me taper un léger coup sur le front, ce qui eut pour effet de totalement me paralyser et me faire tomber en arrière alors que je commençais à fermer les yeux par un réflexe dû à la chute imminente. Qui que se soit, cette personne, était probablement une femme ou d‘une femelle vue l’intonation de sa voix, difficile a dire avec les anthropomorphes et avec si peux de connaissance sur eux et leur culture, quoi qu’il en soit l’échange aussi bref soit t’il avait eu un effet immédiat sur mon corps.

Alors que je pensais me cogner, je me réveillai soudain en sueur. Un bip sourd sonnait régulièrement et tout mon corps était engourdi et me faisait mal. Je réussis à lentement ouvrir mes yeux pour découvrir à nouveau une salle couverte de murs en cristaux blancs et plusieurs appareils reliés à moi dont un qui émettait ce bip familier.

Il y avait aussi une table de chevet avec une lampe qui éclairait des fleurs dans un pot et, à côté, une chaise inoccupée. 

Beaucoup de questions tourmentaient mon esprit, néanmoins, les blessures et la fatigue m’avaient vraiment épuisé et je m’endormis presque aussitôt après avoir aperçu mes alentours. J’ai dormi encore une demi-journée, jusqu’à ce que quelqu’un qui déplaçait la chaise me réveille en sursaut.

Je rouvris lentement mes yeux fatigués et découvris sans surprise une infirmière qui vérifiait mon état de santé sur les appareils avant de se rendre compte de mon réveil. Alors que je sursautai en me redressant d’un coup à cause de l’afflux de souvenir qui m’était revenu au même moment, celle-ci s’empressa de me forcer à m’allonger alors que je grinçais des dents à cause de la douleur subite, venue à cause de mon action un peu trop brutal.

Infirmière Louise: Du calme, reste allongé, tout va bien. Tu es en sécurité dans l’infirmerie de la base Anthropomorphe de PACA.

Malgré le fait que cela ne me rassurait pas vraiment, vu qu’elle avait été attaquée à peine suis-je arrivé, je demandai faiblement, d’une voix sèche, tout en ne la quittant pas du regard, trop inquiet :

Julien : Il y a des blessés ? On a pas été suivi ? On...

Infirmière Louise: Du calme, ne t’inquiète pas, tout le monde vas bien. Tu t’es montré très courageux, alors repose-toi maintenant et aie confiance aux FSA et à la directrice, il savent gérer ce genre de cri… situation.

Rattrapa telle alors que a contre cœur, je fus bien obligé de reconnaître qu’elle avait raison et décidai de lui faire confiance alors que mes souvenirs me revenaient peu à peu.

L’infirmière me fit passer une série de tests et d’exercices pour m’aider à détendre mes muscles et vérifier que j’allai bien et que je n’avais rien perdu de mes capacités malgré ce que j’avais vécu, avant de poser une patte sur mon front.

Infirmière Louise: Tu vas encore te reposer une ou deux heures. Pendant ce temps, je vais aller prévenir Mme Laura de ton réveil pour qu’elle décide de la suite des évènements. Ne bouge pas et ne fais rien de stupide pendent mon absence. Tu es déjà assez blessé comme ça, alors n’en rajoute pas. 

Sur ces mots, elle s’en alla sans même me laisser le temps de placer un mot. Ne préférant pas la contrarier, étant déjà reconnaissant qu’on se soit occupé de moi et de mes blessures pendent mon « absence », et surtout car tout mon corps me faisait mal, je préférai l’écouter et m’endormis presque aussitôt après son départ.

Je dormis un bon moment. Étonnamment, je ne fis aucun rêve ou cauchemar, juste un sommeil long et profond. Jusqu’à ce que je me réveille, un peu en sueur, à cause de la chaleur qui était sûrement due à ma fourrure. Je pus apercevoir Mme Laura assise sur la chaise, en train de me regarder, attendrie, à moitié absorbée dans ses pensées, ce qui me surpris et me gêna, me faisant provoquer un léger sursaut tout de suite remplacé par un gémissement de douleur, ce qui la ramena à elle.

Mme Laura : Bonjour Julien, comment te sens-tu? 

Julien : Je, hum… J’ai l’impression d’avoir été cuit dans un four au cinquième degré, répondis-je faiblement, la gorge sèche.

Mme Laura : Heureusement pour nous, ce n’est pas le cas. L’infirmière m’a assuré que tu serais vite de nouveau sur pattes si tu te ménages, alors repose-toi. 

Julien : D’accord, je vais essayer.

Mme Laura : Je voulais aussi te remercier et m’excuser. Je sais que tu avais quelques réserves à notre égard et que je ne t’avais pas vraiment encouragé à vivre parmi nous, surtout après t’avoir parlé du conseil. Mais malgré tout cela, tu as réussi à t’échapper de la base, ce qui n’était pas une mince affaire au vu du parcours, et à garder ton sang froid et à aider les FSA à nous libérer dans la base Anthropomorphenixte malgré la situation extrêmement dangereuse et ton épuisement.

Julien : Je… j’ai juste agi en suivant mon instinct. Honnêtement, je voulais juste m’en sortir vivant.

Mme Laura : Je vois. Quoi qu’il en soit, merci. Merci pour tout. J’aurai besoin que tu m’écrives un rapport détaillé de tout ce qui est arrivé depuis ton arrivée ici quand tu en auras le temps, tu veux bien ?

Julien : Je ferai mon possible. Répondis-je en soupirant et m’ajustant un peux dans se lit beaucoup trop moelleux a mon goût.

Mme Laura : Bien, je vais te laisser te reposer à présent. Sois tranquille, après tes actes, le conseil a décidé qu’il serait immoral de te condamner à mort, alors tu es le bienvenue parmi nous, me répondit-elle sur un ton chaleureux en me souriant, avant de sortir de la salle en me laissant à mes pensées. 

Julien : Ravie de l’entendre. Répondis-je avec ironie et un sourire nerveux bien quelle ne sembla pas comprendre cela.

Mme Laura semblait être quelqu’un de très sensible. On pouvait clairement voir que son rôle lui tenait à cœur et qu’elle était très redevable à ce qui l’aidait à porter ce fardeau. Je commençais sérieusement à me faire une opinion sur les Anthropomorphes et les Anthropomorphenixtes. Pour moi, pour l’instant, le choix était plutôt évident. J’allais continuer à vivre et m’intégrer chez les Anthropomorphes le temps que tout cela se calme et qui sait, peut être qu’au final j’apprécierai d’être enfermé sous terre tant qu’on garde une certaine liberté.

Une fois Mme Laura partie, je me rendormis, encore très faible et fatigué de ma petite discussion avec la directrice, jusqu’à ce que l’infirmière Lapine entre à nouveau avec un plateau-repas.

Infirmière Lapine : Bonjour jeune homme, bien dormi ? J’espère que tu as faim.

Julien : Oui ça va, merci. Ne vous embêtez pas, madame, je ne veux pas vous déranger.

Infirmière Lapine : Ne dis pas n’importe quoi, tu ne me dérange absolument pas. C’est mon travail de m’occuper des Anthropomorphes blessés, surtout quand ils nous ont sauvé la vie, qu’ils sont couverts de blessures et qu’ils pourraient à peine se tenir debout cinq minutes. Beaucoup d’anthropomorphe te sont redevable tu sais ? Toi et les FSA.

Julien : J’ai juste fait ce que je pouvais pour vous sortir de ces cages. Répondis-je gêné par ses nouvelles et tout cette attention, en me redressant alors quelle s’asseyait sur le rebord du lit un plateau de nourriture en patte.

Infirmière Lapine : Et je t’en remercie. Ouvre la bouche.

Julien : Heu…. Sérieusement ? 

Infirmière Lapine : Tu as vue dans quel état tu es rentré ? Nous avons vraiment eu du mal avec ton opération, alors on ne va certainement pas prendre le risque que tu bouges alors que ton corps et encore très affaibli. Maintenant, ouvre la bouche.

Julien : Bon…. Si vous le dites. J’ouvris, un peu surpris, ma gueule et petit à petit, pendant tout le long, l’infirmière me fit manger à la cuillère comme on nourrit un petit.

Une fois fini, elle me fit passer un questionnaire et me fit tester quelques mouvements pour voir si je pouvais bouger, si j’avais mal ou non, ect… Et à la fin, avant de partir, elle me remit une feuille, ou un document officiel pour être plus précis, avec un stylo noir pour que j’écrive le rapport demandé par la directrice.
Je passai deux bonnes heures à expliquer du mieux que j’ai pus mes souvenirs un peu flous, sauf cette histoire de rêve, je ne voulais pas qu’elles me prennent pour un fou. Puis je finis par m’endormir à cause de la fatigue.

Lorsque je m’endormis, je ré-ouvris de nouveau mes yeux dans un endroit sombre, sans sol ni lumière. Mais l’ambiance était différente, mon Instinct était toujours présente mais était totalement partie en vrille. Je pouvais sentir toutes sortes de sentiments en même temps, c’était complètement disproportionné. De plus, j’étais redevenu un Anthropomorphe Grand loup Gris et cette fois-ci, j’avais comme l’impression qu’on m’observait, mais pas grâce à mon instinct, seulement un sentiment profond d’étouffement et une odeur de d’humidité et de sang nauséabonde. Venue de nulle part, une voix que je connaissais bien répondit d’un ton neutre et anormalement fort.

??? : Alors Julien, tu es fier de toi ?

Julien : Papa !?! Comment est-ce possible !

Père de Julien : Tu es le nouveau grand héros à présent.

Julien : Je, je ne voulais pas ! Tu ne m’as pas laissé le choix !

Père du julien : Tu dois aimer ça, hein ? Tué, c’est ta vraie nature, tu n’attendait que ça ! Que cette opportunité ! Pouvoir enfin te débarrasser de cette arriérer goût de sang, de se désir profond de ressentir de nouveau cette adrénaline, excitation.

A la fin de sa phrase, je sentis d’un coup le canon d’une arme se coller à l’arrière de mon crâne. Ma fourrure et mes oreilles se dressèrent presque instantanément alors que mon sang se glaçait et que mes yeux s’écarquillaient de peur. J’eus à peine le temps de réfléchir avant de me retourner d’un coup en saisissant l’arme dans un couinement de terreur, mais... Personne. Il n’y avait personne derrière moi, mon instinct était toujours perdue, j’avais l’impression d’étouffer de chaleur alors que mon corps était gelé.

Père de Julien : Alors voyons-voir tes capacités, meurtrier, tueur !

Julien : Ferme-la ! Tu est mort ! Tu n’existes plus ! M’écriage a bout de nerf braquant larme de poing un peut partout autour de moi guidé plus part la peur que la raison.

Dans un rire sinistre, mon père se tut et mon instinct se calma. J’étais à première vue seul avec cette arme, mais alors que j’allais ouvrir la bouche pour souffler un peu, les rires reprirent de plus belle et des sortes « d’ombres » Anthropomorphenixtes apparurent tout autour de moi de manière irrégulière, avant de me charger en hurlant de douleur. Pris de panique, je n’hésitai pas à tirer et j’abattis chacune de ces ombres qui me fonçaient dessus jusqu’à ce qu’elles cessent d’ apparaître, me laissant seul, tremblent comme une feuille et ayant tiré bien plus de balle qu’un chargeur ne pourrait en contenir bien que se détail état le dernier de mes préoccupation vue ma situation.

Père de julien : HAHAHAHAHA !!! Tu es bien mon fils, un monstre qui en remplace un autre !

Alors que je transpirais et que j’étais au bord des larmes, du sang commença à sortir de mes pattes et plus j’essayais de l’enlever, plus il s’envenimait comme si je frottait du savon, jusqu’à ce que d’un coup, sans aucune raison ni logique, je sentis une présence derrière moi. Le temps que je réagisse, une douleur me transperça le dos jusqu’au ventre. Je baissai les yeux et découvris, le souffle coupé, le bout d’une lame enflammée sortir de mon ventre, avant de hurler de douleur.

Je me réveillai en sursaut, totalement terrorisé, alors que Jeremy me maintenait avec Élodie allongé, pendant qu’une infirmière finissait de m’appliquer un bandage au ventre.

Julien : AH ! Que…? Je..

Ma peur et mon angoisse étaient encore tellement présentes que mes oreilles étaient baissées, mes yeux écarquillés, je n’arrivais même pas à prononcer une phrase...

Jérémy : Du calme Julien ! C’est fini ! C’était un cauchemar ! Me répondit-il, tendu et en sueur, avant de me lâcher.

Infirmière Angéline : Ta blessure s’est rouverte dans ton sommeil, on devait la traiter avant de te réveiller.

Élodie : Julien, tu semblais paniquer quand tu cauchemardais. Rien ne t’oblige à le faire mais tu peux me dire ce que tu as vu ? Ça peut apaiser de se confier. 

Malheureusement pour elle, j’étais bien trop secoué. Je réussis à peine à prononcer quelques mots avant de regarder mes pattes, horrifié, avec l’impression que j’allais vomir.

Julien : M… mon… mon père…

Jeremy et Élodie se regardèrent en grimaçant, avant qu’Élodie ne décide de saisir mes pattes pour obtenir mon attention tout en répondant d’une voix calme.

Élodie : Julien, ton.. Cette personne voulait te tuer et a failli réussir. Si tu l’avais rejoint, il aurait peut-être la vie sauve, mais tout les anthropomorphes de la base seraient encore prisonniers et tu te serais sûrement fait lavé le cerveau.

Julien : MAIS JE L’AI TUÉ ! MON PROPRE PÈRE !

C’était trop pour moi, pris de remord je ne pouvais plus m’empêcher de sangloter en repensant à ce que j’avais fais. Sans que je m’y attende, elle me saisit et m’enlaça pour me consoler. Même si je le cachais toujours par fierté, j’étais très sentimental. Ne sachant pas comment réagir, je l’enlaçai aussi. Cela ne m’était arrivé que deux fois dans ma vie d’humain, alors il est difficile pour moi d’exprimer ce que je ressentais, un mélange de paix et de rancœur et qui rendait mon cœur lourd et serré.

J’ai dû rester au moins une bonne dizaine de minutes avant que je finisse par la lâcher et quelle se recule en me fixant droit dans les yeux.

Élodie : Julien, tu es peut-être un « monstre », nous sommes peut-être des « monstres », mais grâce à tes actes, tu as donné une chance à des enfants, des bébés de continuer à vivre. Alors ne te compare pas à la Anthropomorphes, toi, tu as fait ça pour sauver des vies. Eux, ils le font seulement par avidité, alors ne dis pas que tu es un monstre. Tu n’es pas un héros, néanmoins, tu es juste la personne la plus valeureuse que je n’ait jamais rencontré.

Même si ses mots ne m’aidaient pas trop et qu’elle exagérait, je fus touché tout de même par l’attention quelle m’accordait. Jusque-là, je voyais toujours les anthropomorphes et les Anthropomorphenixtes comme deux camps qui souhaitaient imposer leurs idéaux, mais maintenant, je me rendais compte que les anthropomorphes étaient bien plus que ça. Ils sont comme une sorte de grande famille qui, malgré les différents caractères, façons de penser ou même les disputes, n’hésitaient pas à faire ce qu’il fallait pour que leur prochain puisse vive en paix et en sécurité. Cela expliquer pourquoi Alexis avait été si froid dans la base. Il avait sûrement peur que je brise cet équilibre qu’ils ont tant de mal à faire subsister au v

Jérémy : Tu n’es pas comme eux Julien. Lorsque ma sœur t’a demandé si tu pouvais nous aider, malgré ton état et ton désir de vouloir vivre, tu as accepté sans broncher en sachant pertinemment que cela pouvait t’être fatale. Tu n’as pas non plus hésité à accompagner Alexis pour aller sauver deux inconnus alors que tu tenais à peine debout. C’est ça qui te rend différent d’eux. Toi, tu n’agis pas pour ton intérêt personnel, mais pour le bien des autres. 

InfirmièrAngéline : Je rajouterai que ce n’est pas parce qu’un parent a fait des chose mauvaises que ses enfants en feront forcement autant. Ce sont tes actes qui définissent qui tu veux être, pas l’inverse. Bien, maintenant, je vais t’administrer un sédatif pour que tu puisses dormir tranquillement. Repose-toi bien.

Jérémy et Élodie me saluèrent avant de se retirer alors que j’étais encore en pleine réflexion à leurs conseils, mais le sommeil me gagna immédiatement lorsque l’infirmière m’administra le tranquillisant et je m’effondrai comme un sac sur le lit avant de m’endormir. Je dormis pendant au moins un ou deux jours, jusqu’à ce que je fus réveillé par quelqu’un qui entrait dans la pièce. Un peu somnolent, je me redressai et vis Lorie, la FSA que j’avais rencontré précédemment dans la base Anthropomorphenixtes, venir s’asseoir à coté de moi en me saluant.

Lorie : Bien dormi ? 

Julien : Je crois, il est quelle heure ?

Lorie : Midi et quart. Je suis venue te rendre visite ce matin après qu’on m’ait annoncé que tu t’étais réveillé, mais tu dormais encore, alors je repasse.

Julien : Je vois. Vous allez bien ?

Lorie : Oui, rassure-toi. Je voulais te remercier pour l’aide que tu m’as apportée lors de notre libération. Sans toi, j’aurais eu bien plus de mal à rejoindre les cellules.

Julien : Vous me remerciez d’avoir joué le prisonnier ? 

Lorie : Exactement ! Un bon jeu d’acteur d’ailleurs. As-tu faim ?

Julien : Heu, merci, répondis-je, gêné, avant d’acquiescer, le ventre gargouillant.

Lorie : Alors je vais voir ce que je peux te trouver, ne bouge pas. Répondit-elle, amusée, avant de se lever et de sortir de la salle avec une certaine joie.

Pendant son absence, je fis un rapide check-up de mes alentours et de moi-même pour voir si quelque chose avait changé et il semblait bien que oui. Même si je portais toujours un masque a oxygène, beaucoup d’appareils avaient été retirés, sauf bien sûr celui qui émettait ce bip répétitif irritable. Physiquement, j’avais encore des bandages aux bras et au ventre, mais la plupart avaient été retirés, laissant apparaître de légères cicatrices sur ma peau, même si on ne pouvait pas vraiment les apercevoir à cause de ma fourrure.

Lorie ne mit pas longtemps à revenir avec un plateau contenant de la nourriture et me le posa sur une table rétractable reliée au lit que j’avais déplié au préalable pour lui faciliter la tâche.

Julien : Qu’est-ce qu’on a ? 

Lorie : Hamburger et frites avec une glace au chocolat, j’espère que tu aimeras.

Julien : Tu en veux ? Demandai-je en me redressant avant de saisir les couverts.

Lorie : Non merci, j’ai déjà mangé avant de venir. A vrai dire, je pensais que tu dormirais encore, tu avais l’air épuisé la première fois que je t’ai vu.

Julien : C‘était le cas, je crois que je n’ai jamais fait autant de sport en une soirée de toute ma vie. Répondis-je en goûtant une frite avant de dévorer tout ce qu’il y avait sur le plateau.

Lorie : Héhéhé… Je vois que tu n’as pas perdu ton appétit malgré tout, ça fait plaisir à voir.

Julien : Je crois que c’est la meilleur chose que j’aie jamais mangé.

Lorie : Il y a une excellente cuisinière ici. Doucement, tu vas t‘étouffer ! Me dit-elle en rigolant alors que je finissais déjà mon plateau que j’avais dévoré.

Julien : Merci d’être passée, pour être franc je ne m’attendais pas à te revoir.

Lorie : Oh, allons, entre Anthropomorphes, il faut bien se serrer les coudes. Bon, je vais devoir te laisser, si tu veux me revoir, n’hésite pas à me demander. 

Julien : Où vas-tu ? Demandai-je, curieux.

Lorie : Sauver de futurs Anthropomorphes. Me répondit-elle, satisfaite, avant de se lever et de quitter la salle en me saluant et en emportant mon plateau vide.

Repu par mon repas et bien plus reposé qu’à mon dernier réveil, je décidai de me recoucher pour me reposer et digérer ce fabuleux repas et surtout, vue qu’il semblait qu’à première vue je guérissais vite, pouvoir au plus vite quitter ce lit et découvrir tout ce que les Anthropomorphes pouvaient m’apporter. Étonnement, l’idée même de rester parmi eux pour découvrir cette nouvelle vie m’excitait au plus haut point alors qu’il y a moins d’une semaine, je voulais partir. Il faut croire que je commençais à comprendre pourquoi Jérémy disais qu’on se plaisait ici. C’était littéralement une sorte de refuge, une utopie dans ce monde dangereux et incertain. Une chance d’être qui on est vraiment. D’être soi-même.
Dernière modification par julienzen le dim. 06 févr. 2022, 19:13, modifié 3 fois.
Je fait seulement se qui me paraît juste.

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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » lun. 31 déc. 2018, 15:59

Chapitre 6 : Nouvelle vie.
Chapitre 6 : Nouvelle vie.

Une semaine passa pendant que j’étais au lit. Les Anthropomorphes, pendant ce temps, avaient déblayé et réparé la base, en vérifiant chaque produit ou recoin pour être sûrs qu’elle n’était pas trafiquée ou qu’on n’avait rien caché. En fin de semaine, le vendredi, la directrice Mme Laura vint me voir pour prendre de mes nouvelles et me demander mon aide.

Julien : Donc si j’ai bien compris, vous voulez que je passe devant tout le monde et que je les encourage ? Vous devez vous tromper de personne, ce n’est pas mon genre de me donner en spectacle, et encore moins devant des milliers de personnes.

Mme Laura : Je comprends que tu sois réticent à tout cela, mais ça calmerait toutes les tensions qui se font sentir ces temps-ci et permettrait de redonner un sentiment d’importance au groupe Anthropomorphes. Même si pour l’instant, nous sommes en sécurité, les tensions sont toujours aussi présentes et nous avons encore du mal à calmer les Anthropomorphes, surtout les plus jeunes.

Julien : Je suis désolé mais je ne changerai pas ma décision, je veux juste vivre « normalement » à présent, je n’ai clairement pas envie de me faire remarquer plus que ça. 

Me Laura : Je comprends, je ne veux pas te forcer à faire quelque chose contre ta volonté, je ferais autrement alors. Repose-toi bien et viens me voir une fois que tu seras de nouveau autorisé à sortir. Sur ces mots, elle s’en alla, me laissant seul dans la chambre, allongé sur mon lit.

Je n’avais pas fait grand chose pendant mon repos. Je disposais bien d’une télé et tout le nécessaire pour m’occuper, mais j’appréciai ce silence, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu autant de calme. Mais bon cela n’était pas très sérieux. Il valait mieux que je me tienne un minimum informé des temps actuels, alors je me décida à allumer la télé, non pas sans difficulté, avant de lire le mot qui était posé à côté de la télécommande.

Celui-ci m’indiquait qu’il fallait taper une série de codes sur les touches de la télécommandes pour passer sur les chaînes Anthropomorphes, ce que je fis immédiatement avant d’arriver sur leur chaîne qui était plus ou moins semblable à celle des humains, à la seul différence que des Anthropomorphes présentaient celle-ci. En défilant les chaînes, je tomba sur ce qui semblait être l’équivalent des infos chez eux. A mon grand étonnement, la télé baissa presque immédiatement son son avant que je ne comprenne pourquoi, lorsque un oiseau nommé Gilles pris la parole, si on peut considéré que hurler dans un micro est prendre la parole.

Gilles : Bonjour ! Ici Gilles le araponga blanc ! Flash info ! Deux semaines se sont écoulées depuis l’attaque de la base Anthropomorphes de PACA et du laboratoire Anthropomorphenixtes. Même si nous ne disposons toujours pas d’informations concrètes concernant le mystérieux Grand Loup Gris qui les aurait sauvés, la base est toujours interdite d’accès mais… Ha, on me dit dans l’oreillette que nous venons d’apprendre que la directrice allait faire un discours qui nous serait retransmis, alors restez à l’écoute !

Julien : Ça doit être plutôt grave pour que ce soit retransmis dans le monde…

Jérémy : En effet, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas retrouvés dans une telle situation…

Je sursautai et fis volte-face en entendant Jérémy me répondre alors que celui-ci était assis à une chaise, et regardait avec moi la télé, un plateau à la patte. Il avait l’air exténué et on pouvait voir des traces de combats passés.

Julien : T’as pas la forme, ça craint tant que ça ?

Jérémy : Si tu savais. Beaucoup ne savent plus si il sont en sécurité ou non. Ça fait deux fois que des Anthropomorphes tentent de forcer la sécurité pour sortir et la dernière fois, il ont bien failli réussir.

Julien : Tu pense que le discours de la directrice va calmer les choses ? 

Jérémy : J’en doute, elle aussi s’est faite capturée, donc ça lui fait perdre toute crédibilité. Je l’aurai bien aidé mais je ne suis pas mieux placé.

Julien : Et les autres FSA?

Jérémy : Il ne viennent pas de la base, les nôtres ne les connaissent pas et auront du mal à faire confiance à des inconnus par rapport à toi qui dès ton arrivée, tu t’es fait remarquer et étais destiné à être un des nôtres.

Julien : C’est sûr. Bon, en gros, tu viens pour me convaincre d’aider Mme Laura ?

Jérémy : Non, enfin si, oui en effet, on a vraiment besoin de quelqu’un ou quelque chose pour calmer tout le monde. 

Julien : Écoute, j’ai sauvé la vie des habitants de votre base et vous avez sauvé la mienne, sur ça on est quittes. Mais je n’oublie pas le fait que tu m’as sauvé des Anthropomorphenixtes la première fois qu’on s’est rencontrés. Je veux bien te rendre ce service, mais après on est quittes, je ne veux plus rien avoir avec vos histoires, d’accord ?

Jérémy : Tu ne me dois rien, c’est mon devoir, mais c’est d’accord, merci du coup de patte. Je vais demander aux infirmières si tu peux quitter ton lit et si c’est le cas, on part de ce pas au bureau de la directrice.

Julien : Je t’attend alors, je suppose que nous verrons les détails avec la directrice.

Jérémy : C’est ça.

Une fois sa phrase finie, le Chimpanzé repartit avec le plateau d’on j’aurai aimé manger le contenue et je me redressai tout doucement dans mon lit avant de m’étirer en baillant un bon coup. Même si une grosse partie de mes bandages avaient été retirés, j’en avais encore un au niveau du crâne et un au ventre. Mes autres blessures avaient presque toutes cicatrisé. Mon corps encore engourdi, je décidai de très lentement m’asseoir sur le bord du lit comme à mon premier réveil.

Un frisson suivi d’une sueur froide me parcourut, et toujours avec une certaine retenue, je posai délicatement une de mes pattes sur le sol qui semblait gelé. Je posai ma deuxième patte et après une grande respiration, je me levai, accroché au lit. Tout mon corps tremblait et je m’en étais pas rendu, compte mais j’avais énormément maigri à force d’être resté inerte.

Je ne résistai pas bien longtemps et je finis par m’écrouler sur le sol dans un sourd grognement et gémissement de douleur alors que l’infirmière accourait avec Jérémy pour me redresser.

Infirmière Angéline : Qu’est-ce que tu as fait ! Relève-toi et assieds-toi ! Pas de mouvement brusque !

Julien : Ça va aller, ça va aller… J’ai juste besoin d’une minute.

Jérémy : Ça, ce n’est pas à toi d’en juger. Répondit-il, nerveux, en me faisant asseoir sur le lit.

Infirmière Angéline : C’était stupide ce que tu viens de faire, tu aurais pu te blesser davantage ou ouvrir certaines blessures. Grogna-t-elle énervée en m’auscultant.

Julien : Vous savez, vu mon état, je crois que ce genre de blessures sont de doux rêves à côté de ce que j’ai vécu.

Infirmière : Ce n’est pas une raison ! Après tout le mal qu’on s’est donné pour te soigner, tu aurais pu te montrer patient ! Enfin, ce qui est fait est fait. Heureusement pour toi, tu sembles en effet apte à de nouveau bouger mais je t’interdis formellement toute activité sportive ou demandant de trop grands efforts. Tu dois te ménager encore un peu et reprendre l’habitude de te déplacer, suis-je clair ?

Julien : Très clair madame.

Jérémy : Je vais l’aider à se déplacer et je veillerai à ce qu’il ne fasse rien d’idiot, pouvons nous y aller ?

Infirmière : Étant donné que l’infirmière en chef a donné son feu vert malgré que je soit contre, oui, vous pouvez y aller, mais avec modération. Grommela t’elle agacé avant de roulé des yeux.

Jérémy : Très bien, allons-y de ce pas, reste accroché à moi, Julien, et fais-moi confiance. Je vais te maintenir redressé et nous irons à ton rythme le temps que tu t’habitues.

Julien : D’accord, je vais essayer, merci et au revoir. Répondis-je, nerveux, avant de m’appuyer à lui pour me relever, le corps tout tremblant, commençant à avancer doucement vers la sortie, surveillé de près par l’infirmière.

Mon visage devint un peu pâle pendant les premières minutes, mais très vite, je pris l’habitude et réussis à de nouveau m’équilibrer et marcher normalement. Lorsque nous traversâmes les couloirs, je me rendis compte de la gravité de la situation. En même temps que les Anthropomorphes que je croisais me dévisageaient ou me saluaient, voire acquiesçaient pour me saluer et me remercier, je pouvais sentir leur émotion et leurs sentiment emplis et nauséabonds par la peur. Tous semblaient confus ou perplexes.

Il était clair que cette attaque les avait fait réfléchir et les avait ramenés à la dure réalité. Celle d’être la proie. J’espérai juste que après mon passage, tout cela se calmerait et que je pourrais enfin vivre parmi eux sans avoir à faire exploser une base de plus, pensais-je en traversant la galerie avant d’arriver à l’entrée du bureau de la directrice, une nouvelle fois.

Tout comme la dernière fois, Jérémy toqua à la porte et nous fûmes sans surprise scannés avant que le FSA demande avec une certaine droiture.

Jérémy : Mme Laura, je vous amène Julien le Grand Loup Gris qui est de nouveau capable de se déplacer et qui souhaite répondre à votre demande d’aide, peut-il entrer ?

Mme Laura : … Oui, qu’il entre, et toi aussi Jérémy.

Sans un mot, nous jetâmes un coup d’œil interlocuteur et nous entrâmes dans le bureau qui avait été réparé et remis comme neuf, où seule une éraflure sur le bureau rappelait les événements passés.

Mme Laura : Je suis contente d’appendre que tu as accepté de nous aider Julien, ton refus m’aurait vraiment posé des difficultés. Le discours va commencer dans quelques heures, je vais te faire un résumé. 

Me prenant au dépourvue, Mme Laura m’expliqua dans les moindres détails la procédure, ce qu’elle allait dire, qui allait intervenir, pourquoi et comment, et quel était mon rôle. Pour ma part, il était plutôt simple : je devais seulement rassurer les Anthropomorphes et les encourager à reprendre une vie normale. Je ne savais pas si j’allais y arriver, mais on semblait me faire confiance, alors je pouvais peut-être arriver à quelque chose. Je réussis aussi à négocier pour enlever les décorations. J’avais tué beaucoup de personnes, même si c’était des clones d’un monstre, je ne pouvait me résoudre à être félicité pour avoir pris des vies.

Mme Laura : Tout est clair ?

Jérémy : Oui, ne t’inquiète pas Julien tout se passera bien.

Julien : J’aimerais être aussi confiant, mais j’essayerai malgré tout de faire de mon mieux. 

Mme Laura : C’est la bonne mentalité à avoir, je sais que ce n’est pas la vie que tu espérais avoir ici mais c’est ce genre d’étapes qui nous rendent plus forts.

Julien : Je suis bien d’accord avec vous, madame… Marmonnaisje a moi même bien que je rester septique a leur plan.

Jérémy : Je vais préparer les personnes dans « l’Espace ».

Julien : L’Espace ?

Mme Laura : C’est comme ça que l’on nomme la première zone que tu as vue, l’île avec l’eau et les ponts.

Julien : D’accord, je ne savais pas. Je suppose que je dois suivre Jérémy ?

Mme Laura : Non, tu vas venir avec moi avant, je dois régler un dernier détail avec toi.

Julien : Quel genre de détail ?

Mme Laura : Tu comprendras une fois arrivé. Répondit-elle toujours dans le plus grands des calmes avant de m’inviter à quitter le bureau alors que Jérémy était déjà parti en nous laissant la porte ouverte.

Je suivis avec un peu de difficulté Mme Laura, maintenant que je n’avais plus d’appuis, mais celle-ci se retournait régulièrement pour voir si j’allais bien et si j’arrivais à la suivre. Elle me fit traverser plusieurs couloirs, me faisant même entrer dans la zone des FSA, avant de finir dans une salle avec plusieurs appareils et Anthropomorphes qui semblait travailler dessus. Les murs étaient toujours en cristaux et on pouvait apercevoir une vitre teinté qui donnait vue sur l’Espace où plein de Anthropomorphe aussi bien terrestres, aériens, qu’aquatiques semblaient y attendre tous autour de l’île principale.

Mme Laura : Tout le monde est prêt Morgane ? 

Morgane : Oui madame. Répondit une Gecko assise à une chaise, qui lui donna deux oreillettes. 

Julien : Ou sommes-nous ?

Mme Laura : Dans une des salles de surveillance. Elles font aussi office de salles techniques et sont principalement gérées par Marjolaine. Tiens, mets ça et accroche-la bien, elle est adapté à ton oreille normalement, me répondit-elle en tendant avec une de ses ailes une des oreillettes.

Sans un mot, je m’exécutai et mis celle-ci avant de faire les tests son avec Mme Laura, puis elle me désigna une porte fermée et me dit avec un ton plus grave et sérieux.

Mme Laura : Lorsque ton tour viendra, tu n’aura qu’à emprunter cette porte pour me rejoindre, on te fera descendre une dizaine de minutes avant que tu ne passes pour que tu te mêles à la foule.

Julien : Je... Madame, et si je n’y arrive pas ? Je tiens à peine debout.

Mme Laura me fixa quelques minutes droit dans les yeux, puis elle me fit un sourire réconfortant, sûrement pour me rassurer, vue que j’étais tendu et que j’avais les oreilles rabaissées.

Mme Laura : Julien, je ne te demande pas d’être parfait. Prends le temps qu’il te faut si besoin est, fais juste ce que tu peux comme quand tu nous as sauvés.

Sur ces mots, elle ouvrit la porte et me laissa seul avec Morgane et Marjolaine, une tortue qui semblait absorbé par l’écran de contrôle pour vérifier si le moindre détail était bon.

Tout en approchant de la vitre, je pouvais apercevoir Mme Laura traverser la foule qui semblait s’être dégagée pour la laisser passer. Une fois au centre, elle commença son discours, expliquant pourquoi et comment était arrivé ce drame, essayant de justifier et de rassurer les habitants de la base du mieux quelle pouvait. Même si la plupart des habitants semblaient lui accorder un profond respect, certains semblaient plus septiques et la regardaient en froncent les sourcils, enfin ceux qui le pouvaient.

Marjolaine : Ça va être à toi, tu peux y aller.

Julien : D’accord. Répondis-je, tendu, avant de descendre les escaliers qui débouchaient sur la masse d’anthropomorphe de l’île gauche.

Certains me remarquaient et me regardèrent, surpris, mais la plupart étaient concentrés sur Mme Laura alors que je m’approchais lentement mais sûrement du centre étouffé sous cette masse qui composé la foule.

Mme Laura : Pour finir, j’aimerais remercier quelqu’un en particulier, une personne qui malgré toutes les épreuves, les difficultés, et les souffrances, s’est battu pour nous et a perdu un être cher pour nous, Julien le Grand Loup Gris qui est arrivé récemment parmi nous.

Une foule de murmures et commentaires s’en suivit et je rejoignis un peu maladroitement Mme Laura en commençant à amèrement regretter d’avoir accepté. J’étais tendu comme pas possible et a moité entrain de grimacé pour avoir l’air détendue ou du moins essayer. Je finis ma marche devant Mme Laura qui me souriait chaleureusement, alors que moi, j’avais un regard incertain, complètement déprimé, les yeux vitreux.

Mme Laura : Je ne saurai jamais assez te remercier Julien. Aujourd’hui, grâce à toi, nous sommes libres et chez nous. Nous savons que tu as perdu ton père en voulant nous sauver, et même si rien ne pourras jamais le remplacer, j’aimerais t’offrir ceci, dit-elle en tendant une mallette qui était à ses pieds.

Un peu surpris et perplexe, car cela ne suivait pas du tout les instructions qu’elle m’avait données, je découvris à l’intérieur une amulette ornée d’une pierre au motif étrange taillée dans un cristal très pur, une carte et surtout une arme. Pas n’importe quelle arme, celle de mon père, celle que j’avais vue dans mon rêve ! Choqué et bouleversé, je refermai la mallette et me mis à sangloter longuement, incapable de faire ou dire quoi que ce soit. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Était-ce simplement le hasard ou autre chose ? Quoi qu’il en soit j’en avait plus qu’assez de servir de mascotte pour eux.

Mme Laura : Chaque jour, nous pourrions être anéantis et devenir de vulgaires machines au service d’un monstre. Mais grâce aux personnes comme toi, nous pouvons vivre en sécurité et libres, alors merci.

La gorge serrée, je récupérai la mallette et la serra contre moi avant de répondre, encore sous l’émotion.

Julien : Je fais seulement ce que je peux madame… 

Mme Laura : Et nous t’en sommes reconnaissants. Ça sera tout pour aujourd’hui. N’oubliez jamais pourquoi vous êtes ici. Nous sommes une famille, une très grande famille qui doit rester unie si nous voulons traverser les épreuves les plus difficiles, comme nous l’a prouvé aujourd’hui Julien en choisissant sa famille.

A ces mots suivit un grand blanc, en dehors de moi qui continuais de sangloter en essayant désespérément de me ressaisir, avant que la foule ne se disperse peu à peu alors qu’Élodie nous avait rejoints.

Mme Laura : Ça va aller, Julien ?

Julien : Oui, oui... Juste, laissez-moi…

Mme Laura : Très bien, je vais te confier à Élodie qui te montrera ta chambre. Si tu as besoin de quoi que ce soit, viens me voir, j’essayerai d’être disponible.

Sur ces mots, elle s’en alla alors qu’Élodie m’enlaçait pour essayer de me consoler.

Élodie : Je sais que tu as tout perdu en moins d’un mois, mais c’est une nouvelle vie qui s’offre à toi, une vie que tu peux vivre pleinement maintenant, alors que dirais-tu de commencer à la découvrir ?

Sans vraiment lui répondre, je laissai couler mes larmes et finis par reculer en baissant les oreilles et la tête, avant d’acquiescer, encore larmoyant, et de tourner la tête partager par la colère de tout se cinéma et les regrets.

Me guidant dans la base jusqu’à un couloir composé de plein de portes bleu clair toujours en cristaux et numérotées. Celle-ci s’arrêta a une porte qui portait le numéro 448.

Élodie : Voici la zone des dortoirs. C’est ici que tu dormiras seul ou avec plusieurs personnes. Te connaissant, nous t’avons laissé dans une chambre seul. Chaque chambre porte un numéro représentant en général l’ID de son occupant. En tant que Grand Loup Gris et étant le seul de la base pour l’instant de ta génération, nous t’avons donné la chambre 448. Pour entrer, il suffit de toucher la porte.

A ces mots, elle toucha la porte de ma nouvelle chambre et je vis avec étonnement celle-ci reculer et glisser dans le mur de droite avant qu’elle n’entre en m’invitant à la suivre.

Je découvris une pièce toujours faite en cristal pour changer, mais cette fois-ci, bleu azur avec un lit, un bureau, un canapé, une télé, et différents meubles de rangement. La pièce était plutôt luxueuse et semblait disposer de tout le nécessaire pour y vivre tranquillement.

Élodie : Voici la pièce principale. Comme tu peux le voir, il y a tout le confort nécessaire pour y vivre et s’y épanouir. On a aussi rajouté deux ou trois trucs dans les meubles de rangement, n’hésite pas à y jeter un œil à l’occasion. Quand à la décoration, tu peux la modifier comme tu veux, mais sache que si tu te retrouves à vivre avec d’autres personnes, il faudra respecter leurs goûts. Enfin, je te rassure, pour l’instant, au vu de l’actualité, tu ne risque pas de voir grand monde.

Julien : Je dois m’occuper du ménage je suppose ? Demandai-je à voix basse en observant avec curiosité la pièce, ce qui me fit un peu oublier mon chagrin.

Élodie : En effet, seules les choses comme la lessive ou les réparations, par exemple de la télé ou de l’eau, sont prises en charge par la base. Le reste, c’est toi qui doit être autonome. Tu penses y arriver ?

Julien : Oui, je me gérais déjà avant… Ça ne fera pas une grande différence maintenant.

Élodie : Tant mieux alors. Dans le couloir du fond, tu y trouveras deux pièces, une cuisine et une salle d’eau. Je te laisserai le soin de t’installer une fois la visite finie. Comme dans un internat, la sonnerie sonne tous les matins à 7h et les cours commencent à 8h et finissent à 18h. Le couvre-feu commence à 22h. A partir de là, il est interdit de sortir des chambres pendant la nuit, compris ?

Julien : Compris.

Élodie : Bon, voyons voir, on t’a déjà présenté la cantine, donc il ne reste plus que les douches. Suis-moi.

Sans même me laisser le temps de réagir, elle sortit de la pièce, me laissant refermer derrière moi la porte. La suite du voyage fut plutôt tranquille. Nous croisâmes bien quelques anthropomorphes, mais il se contentaient de me dévisager ou de nous saluer avant de poursuivre leur chemin. Une fois arrivés, nous nous arrêtâmes devant six portes formant deux groupes, un avec le logo féminin et l’autre masculin.

Élodie : Comme tu l’as sûrement deviné, à droite se trouvent les douches des filles et à gauche celles des garçons. La porte la plus à droite pour moi est celle qui mène à la douche basique, donc celle que tu prends à gauche. Celle du centre est la douche pour les Anthropomorphe mineurs, eux prennent des douche a part pour éviter les bouchons. Et pour les handicapés, celle qui est le plus à droite. Bien entendu, il t’est interdit d’entrer dans une des douches des filles ou celles qui ne te sont pas destinées.

Julien : Bien entendu… Comment cela fonctionne pour se asexué ou disposant des deux attributs ?

Élodie : Pour cela ont se base sur leur sexe quand il s’était humain et si il ne l’ont jamais été, il doivent choisir vers quoi il s’orientent a 13 ans, bien que se soit plus pour l’organisation que le reste tu t’en doute.

Julien : Sa semble logique, cette base a l’air vraiment très grande… 

Élodie : Elle l’est, mais ne t’inquiète pas, on te donnera un plan et un emploi du temps pour tes cours. Bon, si on allait manger maintenant ? Personnellement, j’ai un petit creux.

Même si je voyais clairement qu’elle essayait de m’occuper l’esprit le plus possible pour éviter de repenser au reste, j’appréciai l’effort, alors j’acceptai de l’accompagner malgré mon humeur au plus bas, et un peu aussi parce que mon ventre devait gargouiller au moins depuis dix minutes.

Bien entendu, à force d’habitude, elle me guida à nouveau, cette fois-ci dans la cantine qui était pleine à craquer. Beaucoup se tournaient vers moi et me saluaient, mais je n’avais vraiment pas le cœur à en faire de même. Malgré tout ce soutien, j’avais l’impression d’être incroyablement seul. Mes oreilles abaissées, les yeux vitreux et la mine attristée, je saisis un plateau avant de suivre Élodie qui faisait de son mieux pour m’aider. Une fois arrivé devant la Vache, je me fis servir un steak avec des haricots verts avec un yaourt, et celle-ci me dit, toute souriante, en ajoutant un deuxième steak :

Vache: Merci pour tout, champion.

J’acquiesçai légèrement pour la remercier, et continuai de suivre ma guide, avant que l’on aille s’asseoir à une table que l’on commence à manger, enfin surtout elle, car moi, impossible de trouver l’appétit. De plus, la rediffusion du discours de Mme Laura sur l’écran géant ne m’aidait pas. Je me contentai de regarder dans le blanc des yeux mon assiette, ne pouvant m’empêcher de repenser à la base Anthropomorphenixte et aux personnes que j’avais tué. 

Élodie allait bien tenter de me réveiller, mais un flash-back de mon cauchemar avec mon père me revint, manquant de me faire vomir. Je m’effondrai à moitié en arrière, avant de me rattraper, de me relever et de répondre avec dégoût :

Julien : Je vais regagner ma chambre. Bonne journée, répondis-je, à moitié sonné, avant de sortir, laissant seule Élodie et mon plateau.
Dernière modification par julienzen le sam. 26 févr. 2022, 12:31, modifié 1 fois.
Je fait seulement se qui me paraît juste.

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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » dim. 28 avr. 2019, 03:55

Bonjour tout le monde je fais juste se petit poste car malgré la lenteur de sortie du prochain chapitre celui-ci est juste en cours de correction donc pas de panique je n'est rien abandonner c'est juste que comme tout le monde Colrin a une vie privée et a pour l'instant moment d'autres priorités se qui est normal donc voilà patience et resté a l'affût mes chères pokéumains. ^^
Dernière modification par julienzen le dim. 28 avr. 2019, 03:57, modifié 1 fois.
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » dim. 28 avr. 2019, 03:56

Chapitre 7 : Nouveau départ.
Chap 7 : Nouveau départ.

Je traversa a la hâte les couloirs en directions de ma chambre, ignorant irrespectueusement les Anthropomorphes qui me saluer alors que mes oreilles était rabaissée et que j’étais légèrement pale, je réussi malgré mon inhabitude a retrouver ma chambre et m’y enfermer dedans avant de me laisser m’écrouler contre la porte, des images me hanté et seul le fait que j’avais survécu a tout cela me réconforter un peut.

Mes blessures m’étouffer a cause de la douleur et en puissant dans mes dernières forces je réussi a me redresser et me laisser tomber sur mon lits, peut-être étai-ce la fatigue ou l’émotion mais je m’endormir presque immédiatement et avec une réel surprise je me réveillait dans un endroit familier mais plus accueillant, un endroit chaud et réconfortant ou le son d’une télé viendra m’accueillir avant que je ne finisse par reconnaître le lieu.

J’étaie de nouveau chez moi, dans ma chambre pour être plus précis. Mes affaires en main et mon sac sur le dot, je crue bien pendant un instant que je n’avait fait qu’une sorte de méga rêve debout mais mon instinct resurgit assez vite brisant cette brève illusion non désagréable sur le moment.

Julien : Bon... Espérons que sa se passe mieux que la dernière fois. Marmonnai-je a moi même pour me donner du courage avant de me rendre compte que j’étais a première vue seul, la maison était par ailleurs gelé et malgré tout ont n’entandait absolument rien, pas de vent, pas de volet qui claque, et même en voulant regarder de hors mes fenêtres semblait verrouiller ou bloqué.

Quelque seconde après ma tentative, quelqu’un viendra sonné a la porte, descendent prudemment les escaliers qui fessait un bruit a réveiller les morts a cause des grincements, alors que mon instinct s’emballer je viendra ouvrir avant d’être subitement réveiller par les toque-ment d’une personne a la porte de ma chambre, non pas sans difficulté je me leva encore somnolent avant de toucher la porte qui s’enfonça dans le mur a coté laissant apparaître la Vache cuisinière avec un sac en papier carton.

Vache : Ho ! Excuse moi tu était entrain de dormir, je repasserait plus tard. Répondit la Vache un peut ennuyé avant de se tourner pour partir.

Julien : Non ses bon je vous en prie entrer, je peux vous aider ? Demandai-je encore a moitié endormi, émergeant peut a peut.

Vache : Pas vraiment ses plutôt moi qui est venue t’apporter deux trois choses. Me répondis-telle avec entrain avant d’entrer dans ma chambre alors que je refermer derrière elle.

Julien:C’est a dire ? 

Vache : Je t’ai apporter a manger, j’ai... enfin, on a bien vue que tu n’avais rien manger, je comprend que tu est besoins de temps alors n’hésite pas a te servir si besoin est je t’en referais si il faut. Me répondit-elle toute souriante en me tendant le sac de nourriture ou je pouvais déjà sentir de la viande se qui me fut quelque peut saliver.

Julien : Il ne fallait pas, se n’était pas très polie de ma part de laisser Élodie seul mais…

Vache : Ne l’inquiète pas elle comprends, mais je suis aussi venue te transmettre un message de la part de Mme Laura.

Julien : Quelle genre de message ?

Vache : Le genre ou tu vas pouvoir vivre parmi nous normalement, il ne te reste plus qua aller la voir. Me répondis-telle toute souriante.

Pouvais-je vraiment reprendre une vie « normale » âpres ça ? Étai-ce réellement possible ? Y arriverai-je au moins ? Un doute me traversa mais la présence de l’a cuisinière m’empêcha de trop cogiter et je répondit avec une certaine franchise et sans vraiment savoir pourquoi avec espoir et un faux sourire en attendant de voir la suite, après tout qui ne tente rien na rien. 

Julien : Je… Qu’attendons nous pour y aller !? 

Vache : Et bien ! Je ne pensais pas que l’odeur de ma nourriture te ferais cette effet ! Si javais sue je serait venue plutôt Hahaha! S’exclama telle en riant a en pleurer alors quelle sortait de la chambre se qui me fit un peut sourire alors que je la suivait en ferment derrière moi après avoir déposé le sac. 

Pendant tout le long du trajet la Vache discuta avec moi tout en m’aidant a me déplacer car j’étais encore très fatigue et sans jamais me laisser le temps d’en placer une elle m’accompagna jusqu’au bureau de la directrice, pas rapport a moi elle connaissais la base par cœur et elle arriver même a différencier des Anthropomorphes de la même espèces de loin mais la chose qui ma le plus surpris c’est quelle parler de moi comme si elle me connaissez depuis toujours, elle sembler deviné mon caractère, ma façon de penser, ect... c’était assez troublant.

Vache : Nous y voila, je ne peux pas rentrer mais tu sais comment sa fonctionne maintenant ?

Julien : Oui je crois. Répondis-je douteux avant de toquer maladroitement enclenchent le scanner avant d’entendre Mme Laura m’autoriser a entré se que je fis bien-sur immédiatement.

Mme Laura : Bonjour julien, comment allez vous ?

Julien : J’ai vue mieux, vous souhaitiez me voir ?

Mme Laura : Oui, pour commencer je voulais vous remercier d’avoir fait acte de présence lors du discours et vous souhaiter la bienvenue parmi nous de manière officiel ! A partir de maintenant tu est considéré comme un Anthropomorphe de la base de PACA, cela signifie que tu est maintenant sous ma juridiction et mon entière responsabilité, j’ai comme devoir de te fournir de quoi finir ton apprentissage et te protéger quoi qu’il advienne a partir de maintenant mais cela signifie que tu devras aussi respecter certaines règles. 

Julien : Je voix enfin même si pour le coup on as un peut inverser les rôles.

Sur mes mots elle gloussa légèrement et sortie d’un tiroirs un carnet avec un livre et un crayon.

Mme Laura : En effet mais maintenant je ferais en sorte que cela ne se reproduise pas, voici un cahier et un crayon pour tes cours on te donnera ton emploie du temps dans la soirée.

Julien : Merci, je vais essayer de faire de mon mieux, sa vas ma faire bizarre de retourner en cours après ça…

Me Laura : Sa ne sera pas facile ses sur mais je ne m’inquiète pas pour toit. Tu as révéler ton vrai visage, ta vraie nature ou du moins une partie et ses les épreuves les plus difficile qui nous rends plus fort, si nous devions de nous croiser de nouveau le fer avec les Anthropomorphenixtes et sa arrivera, je serait honoré de compté un Anthropomorphe de ta trempes a mes cotés même si tu n’est pas FSA.

Julien : Pas encore madame, pas encore… Je ne veux plus jamais le revivre...

Me Laura : Et bien quoi qu’il en soit je te souhaite que du bonheur pour atteindre tes objectifs, je vais demander a Élodie de te raccompagner c’est une bonne FSA qui sera ravie de pouvoir finir sa mission.

Julien : hum, il y a madame la Vache a l’entré.

Me Laura : Je sais mais ne t’inquiète pas je voulais justement la voir.

Élodie entra pile juste a la fin de sa phrase avant de poser un énorme tas de paperasse administrative qui aurait fait pâlir plus d’une personne puis elle se tourna vers moi ravie de me voir un peut plus en forme, même si j’avais toujours les oreilles baissé, je n’était plus aussi pale et j’avais même récupérer mon appétit, j’essayer aussi de me forcer a oublier tout ça pour mon propre bien mais sans sucés.

Élodie : Sa fait plaisir de te voir, je suis désolé pour cette après midi j’aurais due être plus attentive.

Julien : Ses a moi de m’excuser, je t’ai laisser toute seul en plant en abandonnant mon plateau. Répondis-je gêner en me remémorant la scène.

Élodie : L’important est que tu te sente mieux a présent, je suppose que je dois le raccompagner madame ?

Me Laura : En effet mais lentement s’il te plaît, cela lui permettra de commencer a se repérer dans la base et a s’habituer a la présence d’autres Anthropomorphes.

Élodie : Vue l’heure on en profitera pour aller manger si tu est d’accord julien ? En plus Jérémy et des connaissance a nous, nous rejoindront.

Julien : Pourquoi pas, il faut dire que je commence a avoir les crocs. Répondis-je en grimaçant légèrement.

Mme Laura : Par les dinosaures il est vraie qu’il est déjà tard ! Aller filé que je puisse libérer notre cuisinière au plus vite.

Sans brancher je releva ma patte malgré la douleur pour la salué respectueusement une patte sur le torse avec Élodie qui pris la tête et sortie accompagné par moi même qui la suivait de près, je remercia au passage la Vache avant quelle ne soit demande dans le bureau,

Élodie : Alors dit moi julien, qu’aimerais tu savoir sur nous ? Elle se tourna vers moi avec un grand sourire alors quelle placé ses main dans sons dot en continuant d’avancer en marchand en marche arrière.

Un peut surpris par sa réaction je balbutia en regardant le sol avant de finir par m’exprimer un peut hésitant.

Julien : Hum… je…Combien y a t’il d’anthropomorphe dans le monde ?

Élodie : Ho ! Je dois avouer que tu me pose une colle, pour te donner une idée il y a une base par région mais en fonction des régions tu te doute qu’il y a plus ou moins beaucoup de personne, par exemple en île de France ils doivent être deux fois plus nombreux alors qu’en antarctique il sont a peine 200.

Julien : Je vois, vous y êtes déjà aller en antarctique ?

Élodie : Oui sa m’est arrivé, les FSA agisse en générale dans la région de leur basse mais il arrive que certains comme moi aime vadrouiller et se balader de base en base, mais maintenant sa doit bien faire deux ans que je me suis posé ici, a la base je viens de la base d’île de France pour te donner une idée.

Julien : Pourquoi n’êtes vous pas retourner la-bas ? Demandai-je même si je me doutait de la réponse.

Élodie : Pour mon frère et la plage aussi. Répondit-elle en rigolant légèrement avant de se retourner a nouveau et de m’adresser un regard.

Julien : Vous pensez que je pourrais moi aussi voyager un jour ?

Élodie : Tu peux me tutoyer tu sais ? A partir du moment ou tu est FSA il n’y as pas de raison que tu ne puisse pas, après il faut que tu devienne FSA et ça ses une autres histoire…tu peux suivre deux ans de cours spécialisé pour directement devenir FSA mais il sont très difficile et intensif, après je te conseille pour commencer a te familiarisé avec les combats et les Anthropomorphes avant tout, tu verras que tu risque d’avoir des surprises.

Julien : Ses combats ? Bonne ou mauvaise ?

Élodie : Oui je t’expliquerait plus tard, tout cela dépend de toi mais je pense qu’elle seront bonne.

Julien : Si tu le dit, peut-être que toi aussi tu as des questions a me poser ?

Élodie : On inverse les rôles ? Et bien j’ai bien deux trois question en effet.

Julien : Alors va s’y, je ferait de mon mieux pour y répondre.

Élodie : Qu’est-ce que sa te fait d’avoir une queue et la capacité de ressentir ton instinct?

Julien : Concernant ma queue ses… particulier, c’est comme un troisième membres mais je la bouge presque jamais, elle me sert surtout de balance naturelle pour m ‘équilibrer et après pour l’instinct et bien… comment dire… c’est encore très flou, je ne maîtrise pas vraiment encore la « capacité », je me contente juste de sentir vaguement les émotions en fonction de ma situation.

Élodie : Se n’est pas perturbant ? 

Julien : Si un peut au début mais je suppose que c’est une question d’habitude. Tu dis avoir beaucoup voyager mais tu n’as jamais rencontrer d’autre Grand Loup Gris?

Élodie : Non, les Grand Loup Gris, lion et Varan sont très rare et cela vas de même pour leur progéniture a cause de leur nombre donc oui, tu est le premier que je rencontre.

Julien : Je ne savais pas, on est encore loin de la cantine ? demandai-je en entendant mon ventre gargouiller,

Élodie : Non rassure toi on arrive au comptoir.

Il est vraie qu’a force de passer dans les couloirs menant au bureau de la directrice malgré que l’endroit soit labyrinthique je commençais a reconnaître les différents couloir empruntées ainsi que les portes qui les border tout le long.

Julien : Tu as d’autres question ?

Élodie : As tu des projets maintenant que tu est un Grand Loup Gris?

Julien : Je ne sais pas vraiment, il y a tellement de chose a découvrir. J’ai bien pour projet de battre le conseil 4 mais a par ça je ne sais pas vraiment, j’attends d’avoir plus de détail sur les possibilités.

Élodie : Tu as raison, prend ton temps car rien ne presse , si tu as besoins d’information n’hésite pas a venir me voir. Me répondit-elle avec enthousiasme alors que nous étions arriver au comptoir qui était plein a craqué d ‘anthropomorphe de tout genre.

Il y avait tellement de bruit, de sentiment, de monde que je ne savais pue ou en donner de la tête, j’étaie tellement déstabiliser que je faillie tomber mais heureusement pour moi Élodie qui me surveiller me rattrapa sans problème avant de guider ma marche pour passer le plus rapidement possible et surtout pour éviter que l’on soit séparer par la foule.

Bien entendue notre présence ne passa pas inaperçus et une foule d’anthropomorphe commencé s’amasser autour de nous, même si avec le vacarme il m’était impossible de comprendre se qu’il se disait exactement mais nous réussi non pas sans mal a rejoindre le self avant de prendre un plateau et rejoindre la file d’attente qui était pleine a craqué.

Julien : Comment fait la Vache pour nourrir autant de monde ? Il y au moins toute une ville.

Élodie : Et encore, les FSA on le droit a un self séparer mais pour répondre à ta question elle est souvent assistée par des FSA aspirant a devenirs cuisinier ou cuisinière.

Julien : Il faut être FSA pour devenir cuisiner?!?

Élodie : Pour se de la cantine oui, ses par mesure de sécurité vue qu’il nourrisse toute la base, ses un poste a très grande responsabilité surtout que si on plaçait n-importe qui, un Anthropomorphenixte pourrait empoisser presque tout le monde dans la base.

Julien : Logique... sa serait un vrai carnage et seul quelque rare d’anthropomorphes immunisée survivrait mais il n’aurait aucune chance face a une attaque en force des d’Anthropomorphenixtes.

A ses mots Élodie me regardât en plissant les yeux comme si javait dit quelque chose de mal ou délicat et répondue un peut froidement pour détourner le sujet.

Élodie : Après tu peux devenir cuisinier dans un restaurant ou un bar, la t’as pas besoin de devenir FSA.

Julien : Hum… Élodie.

Élodie : Oui ?

Julien : Tu sais que tout le monde nous passe devant ? Lui répondis-je en désignant la file devant nous qui était vide alors que des Anthropomorphes passer devant nous vue que nous n’avancions pas.

Élodie : QUOI !?! Le déjeuner ! Hurla t’elle alors que ses yeux s’embrasser et quelle bavait littéralement.

Les anthropomorphes la voyant tout feux tout flammes préférait la laisser passé et elle ne se jette avec moi qui était traîner d’une patte jus-qua la Vache qui nous servit notre petit déjeuner en me glissant un second croisant discrètement dans le plateau avant que nous gagna une table vide.

Julien : Tu est toujours comme ça quand il s’agit de nourriture ?

Élodie : De quoi tu parle ?

Jérémie : Laisse tomber julien, c’est une vrai ventre sur patte. Répondit-il en nous saluant avant de nous rejoindre.

Élodie : Ses toi qui parle, on en parle de noël dernier ?

Jérémie : C’était un accident et en plus tu avait commencé ! 

Cela m’amuser un peut de voir de telle dispute, on avait frôlé la mort mais malgré tout il s’arriver encore a se disputer et se chamailler comme si de rien n’était, se qui me fit sourire un peut pour le coup alors qu’il continuait en montant le ton.

Élodie : Ah ! Je me demande bien comment Ivia fait pour te supporter.

Jérémie : Dit la fille qui a couché avec la moitié de la base.

Voyant que la dispute commencer a partir trop loin je me redressa et dit en montant la voix avec un ton plus grave.

Julien : Je croyais que nous étions sensé déjeuner et non vous voir vous engueuler de la sorte surtout en présence d’enfant !

Un peut surpris de me voir d’un coup m’exprimer et m’imposer de la sorte, ils restèrent muet et me regardait surpris avant de baisser les yeux un se sentent un peut coupable.

Jeremy : Tu n’as pas tord, désolé…

Julien : Je dit ça pour vous.

Élodie : Au moins tu as récupérer du poile de la bête, mangeons sa dois être notre appétit qui nous rend si désagréable.

Jérémy : Fait attention de pas t’étouffer la… 

Élodie : C’EST QUOI TON PROBLÈME ! Se-cria t’elle alors que le chimpanzé la regardait avec un grand sourire pendant que je m’accoudai sur la table désespérer en commençant a déjeuner.

Julien : On devais pas être plus nombreux ?

Jeremy : Non désolé les autres on eu des contretemps mais dit moi Julien, que pense tu de nous a présent et des Anthropomorphenixtes?

Il y eu un gros blanc dans la salle et j’avais l’impression d’avoir littéralement le poids de leur regard sur mes épaules, je réussi néanmoins a répondre avec une certaine hésitation.

Julien : Et bien pour l’instant, c’est compliqué. Je vois bien que vous n’êtes pas les méchants mais la Anthropomorphenixte n’a pas tord sur un point.

Élodie : …

Jérémy : Le quelle?

Julien : Et bien en nous transformant nous avons perdue notre humanité d‘une certaine manière se qui fait de nous des armes vivante extrêmement dangereux pour tout les êtres humains, après je ne soutien pas leur idéaux ni leur façon de faire pour autant.

Il y eu une sorte de gros silence et tout les anthropomorphes me dévisageaient, leur sentiment était confus et je ressenti un profond malaise, peut être aurai-je due me taire.

Élodie : Ses une façon de voir les choses mais tu n’as pas tord, pour moi il reste des monstres.

Jérémie : Je suis d’accord avec Élodie, ils veulent juste conquérir le monde avec ou sans des monstres.

Julien : Désolé je voulais pas plomber l’ambiance…

Élodie : Non, ses une bonne chose de montrer un avis différent mais on voit bien que tu manques encore de l’expérience parmi nous.

Jérémie : Il vaudrait mieux changer de sujet de toute façon, tu n’est pas trop tendue pour demain ?

Julien : Demain ? Demandai-je bien que je ne partager pas leur avance, je préférer choisir cette porte de sortie et éviter de me faire remarquer davantage.

Jérémie : Et bien on sera lundi donc tu auras cours.

Julien : Je suis vraiment obligé d’aller en cours a mon âge ?

Élodie : Non, mais pour t’intégrer et en connaître plus sur nous ses la meilleur solution donc je te le conseil grandement.

Julien : Si tu le dit…

Jérémie : Ne t’inquiète pas, les cours ne se limite pas que a se qu’on vous apprend entend qu’humain, il y en a aussi pour maîtriser ton corps et tes capacités.

Élodie : En effet, sans parler du sport qui te sera très utile si tu veux devenir FSA, d’ailleurs sa vous dirait d’aller au spa après mangé ? Je suis crevée en plus on pourras inviter Lorie ?

Jérémie : J’inviterais aussi Albert.

Julien : Albert ? Encore le même prénom que portait une vielle connaissance a moi.

Élodie : Un Gorille qui est arrivé en même temps que Jérémie mais je suis pas trop pour, je le trouve trop collant.

Jérémie : On se demande pourquoi…

Ne comprenant pas de quoi il parlait je les laissa débattre préférant finir mon plateau alors que la télé rediffuser un combat entre deux Anthropomorphes, sans réel surprise il n’avait rien a voir avec les animés qui se déroulait avec un faux semblant de réalisme bien que c’était surtout du tour par tour, tout était nerveux et rapide, il n’y avait que quelque laps-de temps pour reprendre leurs souffles avant de se jeter de nouveau dans la mêlé, c’était a en donner le tournis. Le style de combat devait sûrement varié en fonction de l’anthropomorphe mais entre un sanglier et un ours sa n’avait rien de surprenant.

Alors que j’étais entrain d’observer le combat sur l’écran une patte se posa sur mon épaule me ramenant a moi alors que je grimacé légèrement douleur a cause de la douleur due a l’appuie.

Julien : je crois que je vais rester seul après, visiter l’endroit.

Élodie : Tu est sur de vouloir rester seul ? 

Julien : Oui, oui ne t’inquiète pas je vais juste visiter.

Élodie : D’accord mais soit prudent et n’oublie pas se que l’infirmière ta dit.

Sur ses mots nous ramena nos plateau avant de partir chacun de notre coté, je commença par rejoindre ma chambre avant d’y trouver sur mon lits un carnet de correspondance ressemblant a se qui sont fournie par les collège ou lycée humain avec un plan, un emploie du temps et une carte d’identité qui me serait sûrement utile plus tard.

Préférant procéder par étape je saisir seulement le plan et sortie de la chambre avant de commencer a visiter la base, sa taille était incroyable une vrai mégalopole disposant de tout se que l’on pourrait rêver, certaine zone n’était néanmoins pas afficher, je pense a la salle de sécurité ou au zone FSA que j’avais traverser, cela devait être une précaution au ca ou. Il y avait aussi la zone aquatique et même une zone aérienne pour les anthropomorphes volatile.

Je passa une grande partie de ma soirée a visiter les principaux lieux et quelque rare endroit qui pouvait m’intéresser comme la bibliothèque qui était gigantesque au point ou j’ai préférer rester a l’entré tellement j’en avait le vertige, la salle d’entraînement pour les sports de combat qui était tout aussi grande mais moins imposante et surtout particulièrement vide. Il y avait bien aussi la piscine ou certains endroit qui avait piqué ma curiosité mais il était vraiment tard et vue que mon allure était réduite a cause de mon corps, je préféra ne pas trop me négliger et finit ma soirée en retournant dans ma chambre avec deux trois babiole que l’on m’avait donné sur le chemin en me remerciement.

Honnêtement cela me fessait une belle pattes, j’aurai préférer éviter de vivre ça mais ne préférant pas paraître désagréable je fis mine d’accepter avant de continuer ma route. 

Une fois renter je me posa cinq minute et grignota quelque cookie fait maison que la Vache m’avait offert pour quatre heure avant de m’asseoir sur le canapé et regarder mon emploie du temps.
Dernière modification par julienzen le ven. 15 avr. 2022, 19:27, modifié 1 fois.
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » sam. 17 août 2019, 22:56

Bonjour a tousse.

Je fais cette annonce pour vous informer l'arrêt de l'écriture de l'histoire Destinée imparfaite.

Je me suis enfin lancer dans le développement de mon premier roman qui j'espère sera adapté en manga et donc je tien a réutiliser ses écrits qui m'ont fortement inspiré.

J'espère que vous ne serez pas trop déçu et que vous comprendrez mon point de vue, je vous souhaite une bonne journée ou soirée et surtout bonne et dernière lecture. ^^
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » mer. 09 juin 2021, 23:10

Bonjour, cela fesait longtemps n'est-ce pas? Je ne sais pas si quelqu'un verra se message mais sachez que j'ai décidé de reprendre l'écriture complète de Destinée Imparfaite, attendez-vous donc a des changements pour très bientôt.
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par deku » mer. 09 juin 2021, 23:15

bon courage alors :^^:
. Il est plus sûr d'être craint que d'être aimé.
Nicolas Machiavel
(\__/) Ce lapin veut conquérir le monde !
(='.'=) Aidez-le à atteindre son but en le
(")_(") mettant dans votre signature.

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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » mer. 09 juin 2021, 23:42

Je vous remercie, je pense faire un chapitre par semaine au mieux et au pire 1 par mois.
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par Lycanrok » jeu. 10 juin 2021, 17:06

Salut Julien ! Ça fait longtemps, y'a eu de nouvelles fanfics (dont la mienne) !
N'oubliez pas : GrammarFerno is ALWAYS watchin' u. Même après la fermeture du forum.

Merci aux Résistants et à ceux qui sont partis, ces 6 années en votre compagnie ont été vraiment sympas !

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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » jeu. 10 juin 2021, 20:38

En effet, après l'affaire de Paul j'ai été pas mal prie par mes études et projets, néanmoins maintenant je peux reprendre tout cela a tête plus reposé.

Ah, je n'est pas suivi personnellement, j'espère que destinée Imparfaite pourra renaître de ses cendres et rayonné de nouveau, t'elle le phénix immortelle revenant à la vie.
Je fait seulement se qui me paraît juste.

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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par Lycanrok » ven. 11 juin 2021, 13:22

Mais du coup, tu pourrais lister quels Pokémon sont tes personnages ? On sait que tu es un Lucario, Jérémie un Simiabraz, Morgane une Baggaïd et Albert un Noctunoir, mais les autres ? Genre, Madame Laura, elle connaît Dracochoc, du coup je suppose que c'est un type Dragon (Tranchodon ?).
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Merci aux Résistants et à ceux qui sont partis, ces 6 années en votre compagnie ont été vraiment sympas !

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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » dim. 13 juin 2021, 22:30

Je ne ferais pas de liste pour éviter tout spoil et surtout car cela sont amenés à évoluer au file du temps, je préfère laisser le plaisir de la découverte.

Ajouté 5 heures 21 minutes 44 secondes après :
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » dim. 13 juin 2021, 22:30

Bonsoir, je vous informe que la Premier chapitre et enfin mis a jour, vous remarquerez sûrement que peux de choses ont changé est cela est normal. J'ai décidé de gardé le format de base qui se trouve dans ses premiers chapitres pas nostalgie, donc a part des corrections et changements vous ne serez normalement pas trop dépaysé, bonne lecture.
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Re: [Page d'accueil de l'histoire] Destinée imparfaite.

Message par julienzen » lun. 12 juil. 2021, 17:58

Bien le bonjour, je fais cette annonce car j'ai pris une grande décision,

Comme vous le savez jusque-là destinée Imparfaite avait et a toujours été une fanfiction limité par sont univers et sont thème, bien que je me soit séparé des pokéumains j'ai toujours eu se sentiment d'entrave et aujourd'hui j'ai décidé de mettre fin à celle-ci pour de bon.

Néanmoins quesque cela signifie ? Et bien c'est simple, bien que je vais garder un texte similaire à l'original, le thème bas drastiquement changé pour un contenu orienté vers les antropomorphes, j'espère que malgré tout vous saurez apprécier se changement de direction.

De se fait j'ai aussi décider de m'orienter sur une sortie de chapitre tout les mois, néanmoins seul le premier chapitre sera mis a jour se mois ci.

Bonne lecture.
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